The Brian Jonestown Massacre
Rouen [Emporium] - mercredi 31 mai 2006 |
J'attendais de le voir pour le croire : Et oui le BJM se produira bien ce soir dans les caves de l'Emporium, succédant à de nombreux artistes tout aussi brillants mais moins médiatisés.
Encore méconnue en France il y a 2 ans, la bande d'Anton Newcombe a quasiment atteint le statut de groupe culte depuis le documentaire Dig! (Grand prix du Jury au Festival de Sundance en 2004) .
La centaine de places disponible s'est bien sûr vendue en un clin d'oeil; et le public est majoritairement jeune et bien différent de celui qui fréquente habituellement les excellents concerts organisés par l'association "Avis de Passage". On comprend aisément l'engouement des petits jeunes branchés pour ce groupe, car leur leader est un songwriter infiniment plus brillant et charismatique qu'un Pete Doherty ou qu'un Julian Casablancas.
Le BJM est désormais composé de 7 musiciens et je suis particulièrement content de constater que Joel Gion - surement le "tambouriniste-maracassite " le plus attachant de l'histoire du rock - soit de retour au sein de la formation.
C'est d'ailleurs lui qui attire le plus l'attention; il occupe le devant de la scène portant une casquette de marin, Anton à sa droite est plus discret et a opté pour une casquette d'un genre plus rural.
Durant la première moitié du set on aura droit aux meilleurs morceaux de leur répertoire parmi lesquels "Who", "Servo" et également une excellente version à rallonge de "Straight Up and Down". Aucun reproche à faire, le groupe assure divinement bien, le chant d'Anton est parfait et leur son est impeccable.
Par la suite le groupe se concerte entre chaque chansons. Ces messieurs n'ont pas l'air d'être du genre à ressortir la même set list tous les soirs, et paraissent heureux de jouer dans un pub comme en témoignent les verres et bouteilles de vin posés sur l‘ampli de Frankie Emerson.
Fidèle à sa réputation le chanteur poussera son petit gueule (une guitare mal accordée) mais apparaît très serein contrairement à son caractère bien trempé mis (injustement ?) en avant dans Dig!.
La fin du show est superbe, noisy à souhait et le jeu du batteur est bluffant. Newcombe restera un bon moment sur scène à tripoter amplis et pédales d'effet, puis finira par marteler la batterie dans un capharnaüm bruitiste digne du " Metal Machine Music " de Lou Reed.
Le groupe a été ce soir à la hauteur de sa réputation, en livrant deux heures de spectacle magistrales. Aucun doute n'est possible, le Brian Jonestown Massacre mérite bien d'être considéré comme l'une des meilleures formations de la scène indépendante américaine.
Encore méconnue en France il y a 2 ans, la bande d'Anton Newcombe a quasiment atteint le statut de groupe culte depuis le documentaire Dig! (Grand prix du Jury au Festival de Sundance en 2004) .
La centaine de places disponible s'est bien sûr vendue en un clin d'oeil; et le public est majoritairement jeune et bien différent de celui qui fréquente habituellement les excellents concerts organisés par l'association "Avis de Passage". On comprend aisément l'engouement des petits jeunes branchés pour ce groupe, car leur leader est un songwriter infiniment plus brillant et charismatique qu'un Pete Doherty ou qu'un Julian Casablancas.
Le BJM est désormais composé de 7 musiciens et je suis particulièrement content de constater que Joel Gion - surement le "tambouriniste-maracassite " le plus attachant de l'histoire du rock - soit de retour au sein de la formation.
C'est d'ailleurs lui qui attire le plus l'attention; il occupe le devant de la scène portant une casquette de marin, Anton à sa droite est plus discret et a opté pour une casquette d'un genre plus rural.
Durant la première moitié du set on aura droit aux meilleurs morceaux de leur répertoire parmi lesquels "Who", "Servo" et également une excellente version à rallonge de "Straight Up and Down". Aucun reproche à faire, le groupe assure divinement bien, le chant d'Anton est parfait et leur son est impeccable.
Par la suite le groupe se concerte entre chaque chansons. Ces messieurs n'ont pas l'air d'être du genre à ressortir la même set list tous les soirs, et paraissent heureux de jouer dans un pub comme en témoignent les verres et bouteilles de vin posés sur l‘ampli de Frankie Emerson.
Fidèle à sa réputation le chanteur poussera son petit gueule (une guitare mal accordée) mais apparaît très serein contrairement à son caractère bien trempé mis (injustement ?) en avant dans Dig!.
La fin du show est superbe, noisy à souhait et le jeu du batteur est bluffant. Newcombe restera un bon moment sur scène à tripoter amplis et pédales d'effet, puis finira par marteler la batterie dans un capharnaüm bruitiste digne du " Metal Machine Music " de Lou Reed.
Le groupe a été ce soir à la hauteur de sa réputation, en livrant deux heures de spectacle magistrales. Aucun doute n'est possible, le Brian Jonestown Massacre mérite bien d'être considéré comme l'une des meilleures formations de la scène indépendante américaine.
Excellent ! 18/20 | par Sonicjulio |
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