The Brian Jonestown Massacre
Methodrone |
Label :
Bomp |
||||
Sorti en 1994 sur Bomp, Methodrone est pour moi un album -voire l'album- capital du Brian Jonestown Massacre. Il est également leur premier album et ils n'ont à mon sens jamais atteint une telle intensité sur disque.
Pour ceux qui (comme moi) ont découverts ce groupe grâce au merveilleux film d'Ondi Timoner, Dig, et qui n'ont pas les moyens de se procurer la discographie pléthorique du groupe de San Francisco, je conseille vivement de se procurer au moins celui-ci qui est certes, nettement imparfait, (production assez plate et un peu trop lo-fi malgré les instruments vintages: Teardrops & co), mais il contient des pépites absoluement hallucinantes telle la bonus song de fin.
L'album s'inscrit nettement dans la veine shoegazing du groupe avec le fameux "wall of sound" caractèristique de ce courant musical. Si le groupe s'articule très nettement autour d'Anton Newcombe, on peut néanmoins noter que celui-ci est aussi tributaire des musiciens qui gravitent autour du leader tyranique et force est de constater que sans la contribution de gens comme Matt Hollywood ou Jeff Davies, l'album ne serait pas aussi bon. Et ce malgré l'immense génie d'Anton.
Il manque ici certaines des meilleures chanson du Jonestown (BJM pour les intimes) mais on trouve des titres incroyables comme "Short Wave" ou "She Made Me", "Evergreen", et la liste est sans fin.
Attention, les chansons ne sont pas des chefs-d'oeuvre de complexité, elles tournent toutes plus ou moins sur trois accords mais elles sont jouées avec un telle ferveur, une telle fièvre et sont parfois si bien arrangées qu'elles se subliment étonnament pour donner d'indescriptibles sensations à l'auditeur.
Ce disque est beau car imparfait.
Pour ceux qui (comme moi) ont découverts ce groupe grâce au merveilleux film d'Ondi Timoner, Dig, et qui n'ont pas les moyens de se procurer la discographie pléthorique du groupe de San Francisco, je conseille vivement de se procurer au moins celui-ci qui est certes, nettement imparfait, (production assez plate et un peu trop lo-fi malgré les instruments vintages: Teardrops & co), mais il contient des pépites absoluement hallucinantes telle la bonus song de fin.
L'album s'inscrit nettement dans la veine shoegazing du groupe avec le fameux "wall of sound" caractèristique de ce courant musical. Si le groupe s'articule très nettement autour d'Anton Newcombe, on peut néanmoins noter que celui-ci est aussi tributaire des musiciens qui gravitent autour du leader tyranique et force est de constater que sans la contribution de gens comme Matt Hollywood ou Jeff Davies, l'album ne serait pas aussi bon. Et ce malgré l'immense génie d'Anton.
Il manque ici certaines des meilleures chanson du Jonestown (BJM pour les intimes) mais on trouve des titres incroyables comme "Short Wave" ou "She Made Me", "Evergreen", et la liste est sans fin.
Attention, les chansons ne sont pas des chefs-d'oeuvre de complexité, elles tournent toutes plus ou moins sur trois accords mais elles sont jouées avec un telle ferveur, une telle fièvre et sont parfois si bien arrangées qu'elles se subliment étonnament pour donner d'indescriptibles sensations à l'auditeur.
Ce disque est beau car imparfait.
Excellent ! 18/20 | par Metal heart |
Posté le 18 avril 2007 à 15 h 19 |
Methodrone est radicalement différent des albums qui vont suivre et faire l'identité très marquée 60's-70's du groupe. Aussi, pour ceux qui pourraient se faire une certaine idée musicale de The Bian Jonestown Massacre (celle qu'on lui connaît davantage, notamment à travers le fameux documentaire Dig!), ce premier album peut être totalement déroutant, voir énervant. J'avoue que je me suis initié au BJM avec Methodrone, et comme je m'attendais à un son plus rétro j'ai été vraiment surpris car ici les guitares sont beaucoup plus saturées, grunges, plus 90's, on est davantage dans une tendance musicale récente même si dans certaines mélodies et chansons (comme "Wisdom" par exemple) on sent les influences 60's 70's. Une chanson comme "Crushed" fait assez penser à du Sonic Youth (c'est qui est plus tôt bien... mais loin des influences dylanesque et stonienne qui suivront), on pourrait aussi penser à du Ride par moment...
Bref cet album est vraiment à part, mais mérite largement qu'on s'y intéresse, car passée la première impression, qui peut nous faire poser des questions, on rentre dans un album riche en guitares noisys (un peu trop peut être parfois), avec une écriture mélodique assez remarquable, des passages bien planants et pas loin du psyché (il y a tout de même une ou deux chansons plus rétro: "That Girl Suicide" ou "I Love You"). Cet album vaut vraiment un petit effort au départ si vous avez tendance à le rejeter pour X raisons (et notamment celle dite plus haut) mais une fois qu'on l'a bien pénétré (excusez moi l'expression), on est en présence de quelques perles pleines d'émotions, équilibrées dans un album homogène et sans aucun doute atmosphérique, de là à parler 'd'aura'... et puis pourquoi pas, après l'écoute de ce "She's Gone" qui clôt l'album, se poser la question est une évidence.
Bref cet album est vraiment à part, mais mérite largement qu'on s'y intéresse, car passée la première impression, qui peut nous faire poser des questions, on rentre dans un album riche en guitares noisys (un peu trop peut être parfois), avec une écriture mélodique assez remarquable, des passages bien planants et pas loin du psyché (il y a tout de même une ou deux chansons plus rétro: "That Girl Suicide" ou "I Love You"). Cet album vaut vraiment un petit effort au départ si vous avez tendance à le rejeter pour X raisons (et notamment celle dite plus haut) mais une fois qu'on l'a bien pénétré (excusez moi l'expression), on est en présence de quelques perles pleines d'émotions, équilibrées dans un album homogène et sans aucun doute atmosphérique, de là à parler 'd'aura'... et puis pourquoi pas, après l'écoute de ce "She's Gone" qui clôt l'album, se poser la question est une évidence.
Très bon 16/20
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