The Brian Jonestown Massacre
Something Else |
Label :
A |
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Anton est fait pour ça, il ne doit rien savoir d'autre. Comme pas mal de types, composer, jouer, écrire, enregistrer, expérimenter, il a fait de sa passion un véritable art de vivre. Bientôt trente ans que le Brian Jonestown Massacre a vu le jour et onze ans qu'il en sort les albums sur son label, A Records, à la moyenne d'un disque chaque année. Une dizaine d'année de liberté totale, même s'il a toujours fait comme il l'entendait.
Libre comme l'air depuis cet affranchissement, il continue son chemin entamé avec le génial My Bloody Underground (2007) se frottant aux collages, à la musique électronique, à tout ce qu'offre la musique au sens large comme possibilité, à l'instar d'un Jean Louis Murat sur son dernier album.
Tellement libre qu'il a dû se dire qu'il reviendrait bien à un son plus organique, dans l'idée de la trilogie magique de 1996, quitte à prendre tout le monde à contre pied, enfoncé comme il était dans ses digressions synthétiques, souvent du meilleur goût faut bien l'avouer.
Back to basics. Newcombe nous offre dans ce Something Else une petite collection de titres accrocheurs, immédiats comme il sait si bien le faire. Et c'est peut être ça le problème. Dès l'instrumental "Animal Wisdom", on se dit qu'on a déjà entendu ce titre sur un précédent disque, et comment ne pas penser à "Satellite" (sur Give It Back, 97) en écoutant "My Poor Heart" ? Il faut reconnaître que l'ami Anton fait ce qu'il sait faire, et ça marche vraiment bien. Ce style reconnaissable, et c'est assez remarquable vu la quantité de membres dans la grande famille du rock psychédélique au sens le plus large, il a cette science de la mélodie bien à lui, mais ce Something Else a un air de déjà vu vraiment trop marqué, comme s'il s'agissait de vieilles compos jamais totalement terminées qu'il a sorti du tiroir.
Oui, un tiroir qui est rempli de compos de cette qualité c'est assez rare ("Fragmentation" et l'hypnotisant "Silent Stream" en tête), mais quand même, il n'y a pas cette qualité, cette surprise, cette excitation de se demander où Anton va nous mener, comme à chaque nouvel album depuis plus de dix ans.
Libre comme l'air depuis cet affranchissement, il continue son chemin entamé avec le génial My Bloody Underground (2007) se frottant aux collages, à la musique électronique, à tout ce qu'offre la musique au sens large comme possibilité, à l'instar d'un Jean Louis Murat sur son dernier album.
Tellement libre qu'il a dû se dire qu'il reviendrait bien à un son plus organique, dans l'idée de la trilogie magique de 1996, quitte à prendre tout le monde à contre pied, enfoncé comme il était dans ses digressions synthétiques, souvent du meilleur goût faut bien l'avouer.
Back to basics. Newcombe nous offre dans ce Something Else une petite collection de titres accrocheurs, immédiats comme il sait si bien le faire. Et c'est peut être ça le problème. Dès l'instrumental "Animal Wisdom", on se dit qu'on a déjà entendu ce titre sur un précédent disque, et comment ne pas penser à "Satellite" (sur Give It Back, 97) en écoutant "My Poor Heart" ? Il faut reconnaître que l'ami Anton fait ce qu'il sait faire, et ça marche vraiment bien. Ce style reconnaissable, et c'est assez remarquable vu la quantité de membres dans la grande famille du rock psychédélique au sens le plus large, il a cette science de la mélodie bien à lui, mais ce Something Else a un air de déjà vu vraiment trop marqué, comme s'il s'agissait de vieilles compos jamais totalement terminées qu'il a sorti du tiroir.
Oui, un tiroir qui est rempli de compos de cette qualité c'est assez rare ("Fragmentation" et l'hypnotisant "Silent Stream" en tête), mais quand même, il n'y a pas cette qualité, cette surprise, cette excitation de se demander où Anton va nous mener, comme à chaque nouvel album depuis plus de dix ans.
Sympa 14/20 | par X_Lok |
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