The Brian Jonestown Massacre
Revelation |
Label :
A |
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Premier album entièrement produit dans son studio berlinois, Revelation est aussi le quatorzième du Brian Jonestown Massacre. Quand même !
Bien loin des expérimentations sonores des dernières années (encore que..), Revelation est accessible, presque (trop) classique, et gorgé de petites mélodies qui, une nouvelle fois resteront nichées dans un coin de votre tête pendant un petit moment ! Dur en effet de ne pas siffloter "What You Isn't" une fois le titre fini, ou de hocher doucement en rythme de la douce "Unknown". Un album du BJM, c'est un peu comme un morceau d'Elmer Food Beat. Il y a toujours de la place pour tous les copains qui passent, comme par exemple Joachim Alhund (de Big Byrds) qui chante en suédois sur le très bon "Vad Hände Med Dem", Constantine Karlis (de Dimmer) ou Ryan Van Kreidt (d'Asteroid #4).
Le groupe n'a, rassurez vous, rien perdu de sa ferveur psychédélique, comme en témoigne entre autres l'instrumental "Duck And Cover", ou "Food For Clouds" renouant avec la période mid-90's du groupe. Une nouvelle fois, le groupe nous offre une petite ballade à la flûte ("Second Sighting"), pour un rendu presque médiéval, et renoue avec les boîtes à rythmes le temps d'un "Memorymix" synthétique, qui tourne un peu trop en boucle pour être honnête.
En effet, pour la première fois, un album du Brian Jonestown Massacre se révèle difficile à écouter d'une traite, sans sentir un léger sentiment de lassitude, à l'image d'un "Fist Full Of Bees", qu'on aurait presque préféré accéléré en 45t, tant cette espèce de trip-hop pèse un peu sur l'album, rendant les derniers titres accessoires, comme si on avait lâché l'affaire. Pourtant loin d'être mauvais, "Nightbird", Xibalba" reprenant presque un thème déjà entendu sur le disque & le "Goodbye (Butterfly)" final agissant comme une petite madeleine, les choeurs faisant penser à leur célèbre "Who?".
Alors, erreur de tracklist, morceau en trop, ou encore autre chose ? Mon avis n'est pas encore définitif, mais j'opterai pour la première option, car en déstructurant l'album, les derniers titres se révèlent plutôt bons, même "Fist Full Of Bees".
Peut être était ce alors l'intention d'Anton justement, nous perdre dans ce disque, y revenir, pour finalement l'avoir cette .... Revelation.
Bien loin des expérimentations sonores des dernières années (encore que..), Revelation est accessible, presque (trop) classique, et gorgé de petites mélodies qui, une nouvelle fois resteront nichées dans un coin de votre tête pendant un petit moment ! Dur en effet de ne pas siffloter "What You Isn't" une fois le titre fini, ou de hocher doucement en rythme de la douce "Unknown". Un album du BJM, c'est un peu comme un morceau d'Elmer Food Beat. Il y a toujours de la place pour tous les copains qui passent, comme par exemple Joachim Alhund (de Big Byrds) qui chante en suédois sur le très bon "Vad Hände Med Dem", Constantine Karlis (de Dimmer) ou Ryan Van Kreidt (d'Asteroid #4).
Le groupe n'a, rassurez vous, rien perdu de sa ferveur psychédélique, comme en témoigne entre autres l'instrumental "Duck And Cover", ou "Food For Clouds" renouant avec la période mid-90's du groupe. Une nouvelle fois, le groupe nous offre une petite ballade à la flûte ("Second Sighting"), pour un rendu presque médiéval, et renoue avec les boîtes à rythmes le temps d'un "Memorymix" synthétique, qui tourne un peu trop en boucle pour être honnête.
En effet, pour la première fois, un album du Brian Jonestown Massacre se révèle difficile à écouter d'une traite, sans sentir un léger sentiment de lassitude, à l'image d'un "Fist Full Of Bees", qu'on aurait presque préféré accéléré en 45t, tant cette espèce de trip-hop pèse un peu sur l'album, rendant les derniers titres accessoires, comme si on avait lâché l'affaire. Pourtant loin d'être mauvais, "Nightbird", Xibalba" reprenant presque un thème déjà entendu sur le disque & le "Goodbye (Butterfly)" final agissant comme une petite madeleine, les choeurs faisant penser à leur célèbre "Who?".
Alors, erreur de tracklist, morceau en trop, ou encore autre chose ? Mon avis n'est pas encore définitif, mais j'opterai pour la première option, car en déstructurant l'album, les derniers titres se révèlent plutôt bons, même "Fist Full Of Bees".
Peut être était ce alors l'intention d'Anton justement, nous perdre dans ce disque, y revenir, pour finalement l'avoir cette .... Revelation.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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