Simon Joyner
Pocket Moon |
Label :
BB*ISLAND |
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Dans une interview pour l'excellent blog Aquarium Drunard, Simon Joyner a dévoilé sa chanson favorite de Dylan : "Visions of Johanna". Évidemment. J'aurais aussi parié sur "Sad-Eyed Lady of the Lowlands" ou "Tangled Up in Blue". De longues méditations brinquebalantes qui mélangent imagerie du quotidien et rêveries surréalistes. Ajoutez le son des Basement Tapes et ça vous donne un peu une idée du travail de celui qui bricole ses chansons depuis maintenant trente ans.
Et oui, j'ai beau avoir chroniquer chacun de ses albums, je me retrouve systématiquement à le comparer à Dylan, Cohen et Van Zandt, c'est plus fort que moi, c'est plus fort que lui, c'est notre langage. Et Simon l'emploie à la perfection, en particulier à mesure qu'il vieillit et se fait plus économe, moins ivre et démonstratif. Grâce au talent de son producteur/guitariste Michael Krassner (également collaborateur de Will Oldham, Californe et Dirty Three) et en s'exilant dans un studio neuf en Arizona, Pocket Moon est sans doute son disque qui sonne le mieux, une porte d'entrée confortable dans l'univers d'un songwriter que l'on a d'ailleurs redécouvert dans la presse française au moment de cette sortie. On l'a entendu sur Fip, j'y croyais pas. Entre une bossa-nova de salon de coiffure et un groupe français à nom stupide, voilà Simon qui chantait sur la lenteur du matin qui se lève et de la paix retrouvée dans ses rêves.
Suite à cette (relative) reconnaissance, on espère qu'il a profité de la pandémie pour écrire de nouvelles complaintes, j'imagine pas quelqu'un savourer plus le confinement qu'un ermite comme lui. Pendant le mien, j'ai beaucoup compté sur Pocket Moon pour tenir. "Morning Sun, Slow Down", "Yellow Jacket Blues" (le blues du Gilet Jaune, lol) et la chanson-titre sont peut-être ce qu'il a écrit de mieux. Et comme on se refait pas, on y entend même un hommage direct au "Blue Eyed Boy" à l'origine de tout.
And the country music station plays soft...
Et oui, j'ai beau avoir chroniquer chacun de ses albums, je me retrouve systématiquement à le comparer à Dylan, Cohen et Van Zandt, c'est plus fort que moi, c'est plus fort que lui, c'est notre langage. Et Simon l'emploie à la perfection, en particulier à mesure qu'il vieillit et se fait plus économe, moins ivre et démonstratif. Grâce au talent de son producteur/guitariste Michael Krassner (également collaborateur de Will Oldham, Californe et Dirty Three) et en s'exilant dans un studio neuf en Arizona, Pocket Moon est sans doute son disque qui sonne le mieux, une porte d'entrée confortable dans l'univers d'un songwriter que l'on a d'ailleurs redécouvert dans la presse française au moment de cette sortie. On l'a entendu sur Fip, j'y croyais pas. Entre une bossa-nova de salon de coiffure et un groupe français à nom stupide, voilà Simon qui chantait sur la lenteur du matin qui se lève et de la paix retrouvée dans ses rêves.
Suite à cette (relative) reconnaissance, on espère qu'il a profité de la pandémie pour écrire de nouvelles complaintes, j'imagine pas quelqu'un savourer plus le confinement qu'un ermite comme lui. Pendant le mien, j'ai beaucoup compté sur Pocket Moon pour tenir. "Morning Sun, Slow Down", "Yellow Jacket Blues" (le blues du Gilet Jaune, lol) et la chanson-titre sont peut-être ce qu'il a écrit de mieux. Et comme on se refait pas, on y entend même un hommage direct au "Blue Eyed Boy" à l'origine de tout.
And the country music station plays soft...
Parfait 17/20 | par Dylanesque |
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