The Brian Jonestown Massacre
Third World Pyramid |
Label :
A |
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On pourrait facilement se faire berner en voyant cette pochette, et penser à un nouveau disque de Spacemen 3. Mais non, il s'agit du nouveau clin d'oeil appuyé d'Anton Newcombe, qui cette fois ne joue pas sur les titres à tiroirs, mais sur l'artwork. ce type n'arrête jamais, entre les productions, les maquettes qu'il balance sur Youtube, les collaborations, sans oublier les tournées aux concerts marathons dépassant souvent les trois heures, on ne l'arrête plus.
Qui aurait pu dire qu'il serait encore là 20 ans après la trilogie magique Their Satanic Majesties' Second Request, Take It from the Man! et Thank God for Mental Illness ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas perdu la main. Toujours entre le bon vieux psyché et l'ambition de renouveler le genre (comprendre faire du neuf avec du vieux), il n'hésite pas à mélanger les styles, les instruments, une vieille sitar côtoie un synthétiseur, il va même oser jouer la mélodie de "Oh Bother" avec ce qui semble être un cuivre en midi, le rendu surprend au début, mais ça colle parfaitement, donnant presque un côté charmeur de serpent désuet au tout. Il retrouve ses vieux amours, toujours la même sensation de facilité quand on entend "Describing Colors To A Blind Man On Acid" ou "Don't Get Lost", On se dit qu'il pourrait se limiter à faire des titres dans ce goût là, mais il a la bonne idée de faire évoluer ses exigences, comme sur "Lunar Surf Graveyard", où The Shadows rencontrerait un convoi mortuaire, et le final "The Sun Ship", joyau 60's sorti d'on ne sait où, encadrant l'album d'une aura presque magnétique avec l'introductif "Good Mourning" chanté en duo avec Tess Parks.
On sent également la volonté de faire des titres facilement adaptables pour la scène, ce qui n'était pas forcément le cas dans les précédents disques, définitivement fait pour le studio. Même la longue plage de presque dix minutes "Assignment Song" est la porte ouverte à toutes les improvisations en roue libre.
Quand je vous disais qu'Anton ne jouait plus sur les titres à tiroirs, c'était sans compter sur les Illuminatis qui s'approprieront sans doute ce disque, de là à dire qu'ils ont ouvert une Loge à Berlin, me faites pas dire ce que je n'ai même pas pensé. Ce nouveau disque du Brian Jonestown Massacre, même s'il tente moins, s'il est moins dans la recherche ou l'expérimentation n'en reste pas moins très créatif. Beau boulot Mr Newcombe.
Qui aurait pu dire qu'il serait encore là 20 ans après la trilogie magique Their Satanic Majesties' Second Request, Take It from the Man! et Thank God for Mental Illness ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas perdu la main. Toujours entre le bon vieux psyché et l'ambition de renouveler le genre (comprendre faire du neuf avec du vieux), il n'hésite pas à mélanger les styles, les instruments, une vieille sitar côtoie un synthétiseur, il va même oser jouer la mélodie de "Oh Bother" avec ce qui semble être un cuivre en midi, le rendu surprend au début, mais ça colle parfaitement, donnant presque un côté charmeur de serpent désuet au tout. Il retrouve ses vieux amours, toujours la même sensation de facilité quand on entend "Describing Colors To A Blind Man On Acid" ou "Don't Get Lost", On se dit qu'il pourrait se limiter à faire des titres dans ce goût là, mais il a la bonne idée de faire évoluer ses exigences, comme sur "Lunar Surf Graveyard", où The Shadows rencontrerait un convoi mortuaire, et le final "The Sun Ship", joyau 60's sorti d'on ne sait où, encadrant l'album d'une aura presque magnétique avec l'introductif "Good Mourning" chanté en duo avec Tess Parks.
On sent également la volonté de faire des titres facilement adaptables pour la scène, ce qui n'était pas forcément le cas dans les précédents disques, définitivement fait pour le studio. Même la longue plage de presque dix minutes "Assignment Song" est la porte ouverte à toutes les improvisations en roue libre.
Quand je vous disais qu'Anton ne jouait plus sur les titres à tiroirs, c'était sans compter sur les Illuminatis qui s'approprieront sans doute ce disque, de là à dire qu'ils ont ouvert une Loge à Berlin, me faites pas dire ce que je n'ai même pas pensé. Ce nouveau disque du Brian Jonestown Massacre, même s'il tente moins, s'il est moins dans la recherche ou l'expérimentation n'en reste pas moins très créatif. Beau boulot Mr Newcombe.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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