The Smashing Pumpkins
American Gothic |
Label :
Reprise |
||||
Ça le démangeait ! La guitare sèche manquait à ce grand dadais de Billy Corgan. Après un Zeitgeist tonitruant et quasiment métal les Smashing Pumpkins proposent cette fois avec American Gothic quatre morceaux acoustiques. Ou presque. Car même si l'on retrouve un aspect du groupe totalement absent du dernier album en date, certains tics de celui-ci viennent quelque peu gâcher les réjouissances.
Dès l'intro de "Rose March", l'excitation retombe comme un soufflé trop cuit. On entend à nouveau avec grand plaisir ces mélodies douces et enchanteresses jouées à la guitare de manière très particulière (merci Pete Townsend). Mais les exagérations du chant appuyées par des choeurs ridicules et désagréables et une production trop lisse et percutante (surtout la batterie) remettent vite les pendules à l'heure : nous sommes bien en 2008. Même dans des morceaux acoustiques relativement dépouillées, la grandiloquence excessive de Billy Corgan vient gâcher l'ambiance de manière boursoufflée.
Heureusement tous les titres ne déversent pas autant de mauvais goût. Les Smashing Pumpkins sauvent tout de même les meubles. "Sunkissed" rappelle même les plus grandes heures du groupe : les mélodies sont très travaillées, un clavier discret vient enjoliver le tout... C'est simple et beau, tout ce qu'on leur demande.
Un petit plus également : Jimmy Chamberlain est plus en forme que jamais. Il délivre un jeu complexe et grandiose la majeure partie du temps. Sa prestation sur "Again, Again, Again" est même une des plus intéressantes de ce grand batteur.
Finalement en virant les morceaux immondes de Zeitgeist tout en lui greffant les meilleurs de cet EP (et en changeant cette production indigne), les Smashing Pumpkins seraient revenus avec un très bon disque...
Dès l'intro de "Rose March", l'excitation retombe comme un soufflé trop cuit. On entend à nouveau avec grand plaisir ces mélodies douces et enchanteresses jouées à la guitare de manière très particulière (merci Pete Townsend). Mais les exagérations du chant appuyées par des choeurs ridicules et désagréables et une production trop lisse et percutante (surtout la batterie) remettent vite les pendules à l'heure : nous sommes bien en 2008. Même dans des morceaux acoustiques relativement dépouillées, la grandiloquence excessive de Billy Corgan vient gâcher l'ambiance de manière boursoufflée.
Heureusement tous les titres ne déversent pas autant de mauvais goût. Les Smashing Pumpkins sauvent tout de même les meubles. "Sunkissed" rappelle même les plus grandes heures du groupe : les mélodies sont très travaillées, un clavier discret vient enjoliver le tout... C'est simple et beau, tout ce qu'on leur demande.
Un petit plus également : Jimmy Chamberlain est plus en forme que jamais. Il délivre un jeu complexe et grandiose la majeure partie du temps. Sa prestation sur "Again, Again, Again" est même une des plus intéressantes de ce grand batteur.
Finalement en virant les morceaux immondes de Zeitgeist tout en lui greffant les meilleurs de cet EP (et en changeant cette production indigne), les Smashing Pumpkins seraient revenus avec un très bon disque...
Pas mal 13/20 | par Abe-sapien |
En ligne
450 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages