The Smashing Pumpkins
Colmar [Foire Aux Vins - Théâtre De Plein Air] - dimanche 19 août 2007 |
C'est avec une réelle appréhension de voir un groupe qui symbolise une époque désormais définitivement révolue faire un come-back scénique foireux que l'attente de ce concert se passe. Les Smashing Pumpkins vont-ils être les derniers fossoyeurs de cette période oh combien regrettée alors qu'ils en étaient un des fers de lance ? Ajoutons par la dessus le fait que leur nouvel album Zeitgeist n'ai pas réussi à ranimer complètement la flamme, les échos des concerts précédents pas vraiment enjoués et on ne pouvait qu'être encore plus sceptique.
Le groupe entre en scène de manière discrète et distante. La claviériste se contente de placer quelques nappes avant que "Tonight, Tonight" ne démarre. Le son n'est pas très au point et on sent que le groupe n'est pas chaud. La voix de Billy Corgan a du mal à se placer et le tout manque un peu d'énergie. Une impression de déception commence déjà à pointer le bout de son nez. Pas grave, car les deux morceaux suivants viendront rectifier le tir. "Tarantula" démarre et là, tout de suite, on sent la puissance du groupe. Le son est énorme, Billy Corgan hurle comme un punk, Jimmy Chamberlin martèle ses fûts (il sera impérial jusqu'à la fin) et le décor de scène gorgé de spots appuie ce sentiment de puissance. Qui aurait cru que les morceaux du dernier album viendraient ranimer la flamme sur scène ? Mais tout ceci n'est peut-être qu'une mise en scène. En effet, on connaît la malice de Billy Corgan. Il accentue même de manière ostensible, gestes à l'appui, les ‘Don't you know we cannot die' de "Starz". Les Smashing Pumpkins seraient finis, morts et enterrés ? Ils viennent de prouver par deux de leurs derniers morceaux qu'ils sont plus que jamais un excellent groupe de scène. Le scepticisme s'envole alors et le groupe peut nous emmener où il veut.
Les morceaux de Zeitgeist joués ce soir s'avèrent vraiment fait pour la scène. A part "Doomsday Clock" un peu poussif, "Starz" ou "Death From Above" prennent toute leur ampleur en live. Mais le gros morceau est finalement le titre le plus difficile d'accès de l'album. En effet, "United States" y prend une dimension incroyable. On comprend enfin où Billy Corgan veut en venir. Alternant passages de gros rock tonitruants, duel batterie guitare (l'occasion aux deux uniques citrouilles de rester seuls sur scène) et long instrumental noisy, ce morceau représente la quintessence même des USA. Y figure la démesure, l'excès, la tristesse, l'incompréhension, le dégoût... Billy Corgan a su peindre là une toile de sa vision des Etats-Unis. Il parvient à nous faire ressentir ce qu'il éprouve pour son pays, bons et mauvais sentiments entremêlés. Chapeau ! Du coup Zeitgeist prend un peu plus de valeur.
Ce morceau est en même temps le révélateur de la beaufitude atroce du public. Eh oui ! Les Smashing Pumpkins étaient un groupe très populaire dans les années 1990, ils drainent donc à leurs concerts des pseudo-fans dégénérés (mâles bien évidemment) incapables de comprendre autre chose qu'un morceau entraînant et bourrin. Les sifflements lors du passage noisy de "United States" ou pendant les morceaux joués (magnifiquement) en acoustique par Billy ("33" et "The Crying Tree Of Mercury") étaient désespérants. Impossible pour ce regroupement de bas du front de ressentir les émotions inhabituelles de ces morceaux. Heureusement, Billy Corgan su maintenir sa concentration. Seuls quelques rires navrés à destination des personnes conquises trahir son agacement et sa compassion envers le reste de l'audience.
Les anciens morceaux sont loin d'avoir été mis au placard ou retouchés. Au contraire. "Stand Inside Your Love", "33" ou "Disarm" donnaient des frissons tant l'émotion dégagée était intacte. "Bullet With Butterfly Wings" ou "Muzzle" apportaient eux leur dose d'énergie rock'n'roll. Le groupe est loin de jouer ses anciens morceaux de manière désinvolte et ennuyée. "The Crying Tree Of Mercury" en acoustique, jouée uniquement par Billy Corgan était incroyable! Evidemment, l'âge n'arrangeant sûrement pas les choses, celui-ci semble moins habité mais l'essentiel est tout de même bien présent. Au final, seul "Heavy Metal Machine" a été complètement remanié. Il est même devenu difficilement reconnaissable. Seuls subsistent quelques plans et quelques paroles. Le reste du morceau est à mettre dans la droite lignée de "United States": alternance de passages rock'n roll, calmes, impro... Encore une fois Billy Corgan veut nous montrer la décadence et la démesure du rock et de tout ce qui tourne autour. Ceci s'inscrit dans la droite lignée de l'aspect ‘grosse machine rock' de Zeitgeist.
Quand à la soi-disant mégalomanie de rock star de Billy Corgan, impossible d'en voir la trace dans ce concert. Un peu coincé au début du concert certes, mais ce grand dadais n'a jamais été réputé pour sa communication. On le sait d'une timidité extrême. Il faut voir également l'accueil que l'audience lui réserve. Ici la majeure partie était conquise donc les petits mots au public n'ont pas manqué. Une certaine complicité s'est même installée sur les morceaux plus intimistes. Grosse tête, un type qui demande d'applaudir les potiches qui lui servent de musiciens plutôt que lui ? Un type qui passe cinq minutes à remercier tout le monde une fois le concert fini ?
Que les éternels insatisfaits passent leur chemin ainsi que les ayatollahs de l'indé qui ne veulent pas se rabaisser à un minimum de respect pour un groupe qui vend plus de 10000 disques. C'est facile de mettre l'accent sur les aspects péjoratifs (notables, il est vrai) mais il faut également ne pas bouder son plaisir. Ca fait un bien fou de revoir un groupe ce cette teneur sur scène. Que les médisants passent leur chemin et nous laissent un peu en paix. Mais aux vues de l'ambiance de ce concert ainsi que des échos à la sortie, ceux-ci de sont pas nombreux...
Le groupe entre en scène de manière discrète et distante. La claviériste se contente de placer quelques nappes avant que "Tonight, Tonight" ne démarre. Le son n'est pas très au point et on sent que le groupe n'est pas chaud. La voix de Billy Corgan a du mal à se placer et le tout manque un peu d'énergie. Une impression de déception commence déjà à pointer le bout de son nez. Pas grave, car les deux morceaux suivants viendront rectifier le tir. "Tarantula" démarre et là, tout de suite, on sent la puissance du groupe. Le son est énorme, Billy Corgan hurle comme un punk, Jimmy Chamberlin martèle ses fûts (il sera impérial jusqu'à la fin) et le décor de scène gorgé de spots appuie ce sentiment de puissance. Qui aurait cru que les morceaux du dernier album viendraient ranimer la flamme sur scène ? Mais tout ceci n'est peut-être qu'une mise en scène. En effet, on connaît la malice de Billy Corgan. Il accentue même de manière ostensible, gestes à l'appui, les ‘Don't you know we cannot die' de "Starz". Les Smashing Pumpkins seraient finis, morts et enterrés ? Ils viennent de prouver par deux de leurs derniers morceaux qu'ils sont plus que jamais un excellent groupe de scène. Le scepticisme s'envole alors et le groupe peut nous emmener où il veut.
Les morceaux de Zeitgeist joués ce soir s'avèrent vraiment fait pour la scène. A part "Doomsday Clock" un peu poussif, "Starz" ou "Death From Above" prennent toute leur ampleur en live. Mais le gros morceau est finalement le titre le plus difficile d'accès de l'album. En effet, "United States" y prend une dimension incroyable. On comprend enfin où Billy Corgan veut en venir. Alternant passages de gros rock tonitruants, duel batterie guitare (l'occasion aux deux uniques citrouilles de rester seuls sur scène) et long instrumental noisy, ce morceau représente la quintessence même des USA. Y figure la démesure, l'excès, la tristesse, l'incompréhension, le dégoût... Billy Corgan a su peindre là une toile de sa vision des Etats-Unis. Il parvient à nous faire ressentir ce qu'il éprouve pour son pays, bons et mauvais sentiments entremêlés. Chapeau ! Du coup Zeitgeist prend un peu plus de valeur.
Ce morceau est en même temps le révélateur de la beaufitude atroce du public. Eh oui ! Les Smashing Pumpkins étaient un groupe très populaire dans les années 1990, ils drainent donc à leurs concerts des pseudo-fans dégénérés (mâles bien évidemment) incapables de comprendre autre chose qu'un morceau entraînant et bourrin. Les sifflements lors du passage noisy de "United States" ou pendant les morceaux joués (magnifiquement) en acoustique par Billy ("33" et "The Crying Tree Of Mercury") étaient désespérants. Impossible pour ce regroupement de bas du front de ressentir les émotions inhabituelles de ces morceaux. Heureusement, Billy Corgan su maintenir sa concentration. Seuls quelques rires navrés à destination des personnes conquises trahir son agacement et sa compassion envers le reste de l'audience.
Les anciens morceaux sont loin d'avoir été mis au placard ou retouchés. Au contraire. "Stand Inside Your Love", "33" ou "Disarm" donnaient des frissons tant l'émotion dégagée était intacte. "Bullet With Butterfly Wings" ou "Muzzle" apportaient eux leur dose d'énergie rock'n'roll. Le groupe est loin de jouer ses anciens morceaux de manière désinvolte et ennuyée. "The Crying Tree Of Mercury" en acoustique, jouée uniquement par Billy Corgan était incroyable! Evidemment, l'âge n'arrangeant sûrement pas les choses, celui-ci semble moins habité mais l'essentiel est tout de même bien présent. Au final, seul "Heavy Metal Machine" a été complètement remanié. Il est même devenu difficilement reconnaissable. Seuls subsistent quelques plans et quelques paroles. Le reste du morceau est à mettre dans la droite lignée de "United States": alternance de passages rock'n roll, calmes, impro... Encore une fois Billy Corgan veut nous montrer la décadence et la démesure du rock et de tout ce qui tourne autour. Ceci s'inscrit dans la droite lignée de l'aspect ‘grosse machine rock' de Zeitgeist.
Quand à la soi-disant mégalomanie de rock star de Billy Corgan, impossible d'en voir la trace dans ce concert. Un peu coincé au début du concert certes, mais ce grand dadais n'a jamais été réputé pour sa communication. On le sait d'une timidité extrême. Il faut voir également l'accueil que l'audience lui réserve. Ici la majeure partie était conquise donc les petits mots au public n'ont pas manqué. Une certaine complicité s'est même installée sur les morceaux plus intimistes. Grosse tête, un type qui demande d'applaudir les potiches qui lui servent de musiciens plutôt que lui ? Un type qui passe cinq minutes à remercier tout le monde une fois le concert fini ?
Que les éternels insatisfaits passent leur chemin ainsi que les ayatollahs de l'indé qui ne veulent pas se rabaisser à un minimum de respect pour un groupe qui vend plus de 10000 disques. C'est facile de mettre l'accent sur les aspects péjoratifs (notables, il est vrai) mais il faut également ne pas bouder son plaisir. Ca fait un bien fou de revoir un groupe ce cette teneur sur scène. Que les médisants passent leur chemin et nous laissent un peu en paix. Mais aux vues de l'ambiance de ce concert ainsi que des échos à la sortie, ceux-ci de sont pas nombreux...
Excellent ! 18/20 | par Abe-sapien |
Setlist :
Tonight, Tonight
Tarantula
Starz
Hummer
Bullet With Butterfly Wings
Glass And The Ghost Children
United States
Thirty-Three
The Crying Tree Of Mercury
To Sheila
Today
Stand Inside Your Love
Zero
Superchrist
Doomsday Clock
1979
Disarm
Heavy Metal Machine
>>>
Death From Above
Muzzle
Tonight, Tonight
Tarantula
Starz
Hummer
Bullet With Butterfly Wings
Glass And The Ghost Children
United States
Thirty-Three
The Crying Tree Of Mercury
To Sheila
Today
Stand Inside Your Love
Zero
Superchrist
Doomsday Clock
1979
Disarm
Heavy Metal Machine
>>>
Death From Above
Muzzle
Posté le 06 septembre 2007 à 11 h 40 |
C'est un public assez hétéroclite qui trépigne d'impatience dans la coquille du théâtre de plein air. Curieusement, le concert qui s'annonçait le plus ''gros morceau'' de ce festival, et placé en tant que tel en dernier, n'affiche même pas complet.
Le soleil n'est pas encore couché quand arrive la première partie.Un groupe du coin, looké de chemises noires et grandes Ray-Ban. Ca joue vite et ça sonne très fort, dans la plus pure tradition de headbanging. Sympathique mais sans plus, avec des noms à coucher dehors, ''Fred the Icecreamer", ils s'offrent d'ailleurs d'être le premier groupe à figurant de l'histoire de la musique. Un de leurs potes, déguisé en Marshall US avec chemise bonne imitation, Stetson, holster et menottes chauffe la foule, la photographie et donne le rythme. Sortis de la scène de façon pour le moins abrupte par le staff d'organisation,ils ont à peine le temps de dire au revoir avant de devoir libérer les lieux.
Derrière eux, on voyait déjà une installation monstrueuse pour le concert des Smashing. Des piliers de sports, des murs d'amplis remplissent la scène, la faisant presque ressembler à un entrepot. Ce qui présage de bonnes choses !
Leur arrivée sur scène, prévue a 21h30, se fait en fait a 21h. Fait exceptionnel, pour une fois qu'un groupe monte sur scène en avance !
La foule, totalement acquise d'avance, frôle l'hystérie. Des ados au T-shirt Zeitgeist cotoient des fans de la première heure arborant le T-shirt ''Zero'' devenu célèbre.
La lumière s'éteint, des spots bleus éclairent la scène et les Smashing (anciens et nouveaux venus) montent débarquent sous des cris enthousiastes. Ginger, qui remplace Melissa Auf Der Maur et surtout l'irremplaçable D'Arcy, ressemble à une poupée Barbie. Physique impeccable, les mensurations et la taille d'une Kylie Minogue musicienne, faux cils interminables, coiffure tendance. Le guitariste remplaçant de James semble aussi avoir des origines asiatiques. Billy voudrait-il recréer un nouveau Smashing à l'imitation de l'ancien ? Ce dernier arrive, les spots bleus se reflètant sur son crane lisse. Look pas possible, chemise et pantacourt beige sur un pull et des chausettes rayées bleues et noires. On est loin de l'époque du look ''Fétide Adams'' d'Ava Adore. Le ton est donné tout de suite, avec ''Tonight Tonight''. S'enchaînent ensuite sans temps mort chansons cultes avec des nouveautés. Si les chansons ''bourrines'', ou tout du moins les plus rythmées de leur répertoire, comme ''Bullet With Butterfly Wings'' s'avèrent assez poussifs sur scène, loin des tonitruants lives du temps de leur grandeur. La citrouille serait-elle en train de pourrir ?
Mais là où le groupe redevient culte, c'est quand ils attaquent les instrumentales et les chansons plus douces. Billy se révèle un magicien, faisant planer des nappes de guitares aériennes, propulsant tout le public dans une autre dimension. Tout le monde,les yeux grands ouverts (et la larme à l'oeil pour pas mal d'entre eux). Ces chansons s'avèrent immenses, à couper le souffle. C'est là que les Smashing retrouvent toute leur magie. Comme par exemple le long solo de ''USA'', où d'autres moments comme l'accoustique "The Crying Tree Of Mercury", Billy se retrouvant seul avec sa guitare, surréel dans son éclairage bleu.
Billy reste l'homme de tête, pendant tout le set aucun des musiciens ne se parle ni ne se regarde, Billy surveillant tout son petit monde d'un oeil d'aigle. Chose encore plus surprenante, quand un des musiciens n'a pas à intervenir dans un morceau,il quitte la scène. Et Billy revient seul sur la scène pour les saluts, appréciant le bain de foule et les tonnerres d'applaudissements et témoignant aussi sa reconnaissance au public en arpentant lentement la scène, saluant quasi personnellement le premier rang.
C'était mon premier,et sans doute mon dernier concert des Smashing vu leur évolution houleuse. Si j'ai été déçue de ne pas retrouver la flamme de la grande époque sur les morceaux cultes, j'ai quand même été plus que séduite par la magie intemporelle qui se dégage de leurs hits.
Le soleil n'est pas encore couché quand arrive la première partie.Un groupe du coin, looké de chemises noires et grandes Ray-Ban. Ca joue vite et ça sonne très fort, dans la plus pure tradition de headbanging. Sympathique mais sans plus, avec des noms à coucher dehors, ''Fred the Icecreamer", ils s'offrent d'ailleurs d'être le premier groupe à figurant de l'histoire de la musique. Un de leurs potes, déguisé en Marshall US avec chemise bonne imitation, Stetson, holster et menottes chauffe la foule, la photographie et donne le rythme. Sortis de la scène de façon pour le moins abrupte par le staff d'organisation,ils ont à peine le temps de dire au revoir avant de devoir libérer les lieux.
Derrière eux, on voyait déjà une installation monstrueuse pour le concert des Smashing. Des piliers de sports, des murs d'amplis remplissent la scène, la faisant presque ressembler à un entrepot. Ce qui présage de bonnes choses !
Leur arrivée sur scène, prévue a 21h30, se fait en fait a 21h. Fait exceptionnel, pour une fois qu'un groupe monte sur scène en avance !
La foule, totalement acquise d'avance, frôle l'hystérie. Des ados au T-shirt Zeitgeist cotoient des fans de la première heure arborant le T-shirt ''Zero'' devenu célèbre.
La lumière s'éteint, des spots bleus éclairent la scène et les Smashing (anciens et nouveaux venus) montent débarquent sous des cris enthousiastes. Ginger, qui remplace Melissa Auf Der Maur et surtout l'irremplaçable D'Arcy, ressemble à une poupée Barbie. Physique impeccable, les mensurations et la taille d'une Kylie Minogue musicienne, faux cils interminables, coiffure tendance. Le guitariste remplaçant de James semble aussi avoir des origines asiatiques. Billy voudrait-il recréer un nouveau Smashing à l'imitation de l'ancien ? Ce dernier arrive, les spots bleus se reflètant sur son crane lisse. Look pas possible, chemise et pantacourt beige sur un pull et des chausettes rayées bleues et noires. On est loin de l'époque du look ''Fétide Adams'' d'Ava Adore. Le ton est donné tout de suite, avec ''Tonight Tonight''. S'enchaînent ensuite sans temps mort chansons cultes avec des nouveautés. Si les chansons ''bourrines'', ou tout du moins les plus rythmées de leur répertoire, comme ''Bullet With Butterfly Wings'' s'avèrent assez poussifs sur scène, loin des tonitruants lives du temps de leur grandeur. La citrouille serait-elle en train de pourrir ?
Mais là où le groupe redevient culte, c'est quand ils attaquent les instrumentales et les chansons plus douces. Billy se révèle un magicien, faisant planer des nappes de guitares aériennes, propulsant tout le public dans une autre dimension. Tout le monde,les yeux grands ouverts (et la larme à l'oeil pour pas mal d'entre eux). Ces chansons s'avèrent immenses, à couper le souffle. C'est là que les Smashing retrouvent toute leur magie. Comme par exemple le long solo de ''USA'', où d'autres moments comme l'accoustique "The Crying Tree Of Mercury", Billy se retrouvant seul avec sa guitare, surréel dans son éclairage bleu.
Billy reste l'homme de tête, pendant tout le set aucun des musiciens ne se parle ni ne se regarde, Billy surveillant tout son petit monde d'un oeil d'aigle. Chose encore plus surprenante, quand un des musiciens n'a pas à intervenir dans un morceau,il quitte la scène. Et Billy revient seul sur la scène pour les saluts, appréciant le bain de foule et les tonnerres d'applaudissements et témoignant aussi sa reconnaissance au public en arpentant lentement la scène, saluant quasi personnellement le premier rang.
C'était mon premier,et sans doute mon dernier concert des Smashing vu leur évolution houleuse. Si j'ai été déçue de ne pas retrouver la flamme de la grande époque sur les morceaux cultes, j'ai quand même été plus que séduite par la magie intemporelle qui se dégage de leurs hits.
Bon 15/20
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