Nine Inch Nails
With Teeth |
Label :
Interscope |
||||
Six ans après un génial et probablement inégalable The Fragile à la fois épique, douloureusement introspectif et relativement difficile d'accès, Nine Inch Nails affiche ici clairemrent ses (nouvelles) intentions : proposer une musique plus directe, spontanée et abordable.
Plus calibrés 'radio' diront les mauvaises langues, certains morceaux font notamment montre d'un potentiel tube évident (si "Every Day Is Exactly The Same" n'est pas décliné en single, je ne comprends plus rien aux lois du marketing).
Probablement lassé de réfléchir sa musique à l'extrême, Trent Reznor s'est attelé à orienter NIN dans l'une des rares voies qu'il n'avait pas encore empruntée, celle d'un jeu décontracté et débridé, moins tourmenté. Examen de passage réussi ? Sans le moindre doute !
Débarassé de ses emprunts liés à des influences plus kitsch que Reznor n'avait jamais vraiment assumées, NIN joue sans retenue et va droit au but. Rien de bien neuf pour autant, puisque le groupe fait valoir ses acquis à travers des titres successivement explosifs et apaisés, aux teintes parfois très rock (la présence de Dave Grohl derrière les fûts sur certains morceaux y est pour beaucoup : citons "The Collector" pour l'exemple le plus frappant), et parfois très indus ("You Know What You Are ?" et sa rythmique de fou furieux).
Le syndrôme 'bilan de carrière' semble ne pas épargner ce disque, qui étale de façon brute tout ce dont le groupe est capable, ou presque.
Reznor, comme à son habitude, chante, hurle, chuchotte, modulant sa voix à foison pour coller au plus près à la réalité du message.
Au final, et même si cette volonté de revenir à des choses plus simples et moins torturées se fait nettement sentir, Reznor n'en reste pas moins un artiste de génie immanquablement rattrappé par ses démons, quoi qu'il fasse. En témoignent une poignée de morceaux, comme ce déchirant "Right Where It Belongs", ou le très violent "Getting Smaller" chargé d'une tension quasi palpable, qui pour le coup, ne prête pas vraiment à sourire.
Plusieurs niveaux de lecture donc, pour un disque bien plus consistant et complexe qu'il n'y paraît a priori, ne serait-ce que parce qu'il est l'oeuvre d'un gars intensément déchiré par ses contradictions.
Plus calibrés 'radio' diront les mauvaises langues, certains morceaux font notamment montre d'un potentiel tube évident (si "Every Day Is Exactly The Same" n'est pas décliné en single, je ne comprends plus rien aux lois du marketing).
Probablement lassé de réfléchir sa musique à l'extrême, Trent Reznor s'est attelé à orienter NIN dans l'une des rares voies qu'il n'avait pas encore empruntée, celle d'un jeu décontracté et débridé, moins tourmenté. Examen de passage réussi ? Sans le moindre doute !
Débarassé de ses emprunts liés à des influences plus kitsch que Reznor n'avait jamais vraiment assumées, NIN joue sans retenue et va droit au but. Rien de bien neuf pour autant, puisque le groupe fait valoir ses acquis à travers des titres successivement explosifs et apaisés, aux teintes parfois très rock (la présence de Dave Grohl derrière les fûts sur certains morceaux y est pour beaucoup : citons "The Collector" pour l'exemple le plus frappant), et parfois très indus ("You Know What You Are ?" et sa rythmique de fou furieux).
Le syndrôme 'bilan de carrière' semble ne pas épargner ce disque, qui étale de façon brute tout ce dont le groupe est capable, ou presque.
Reznor, comme à son habitude, chante, hurle, chuchotte, modulant sa voix à foison pour coller au plus près à la réalité du message.
Au final, et même si cette volonté de revenir à des choses plus simples et moins torturées se fait nettement sentir, Reznor n'en reste pas moins un artiste de génie immanquablement rattrappé par ses démons, quoi qu'il fasse. En témoignent une poignée de morceaux, comme ce déchirant "Right Where It Belongs", ou le très violent "Getting Smaller" chargé d'une tension quasi palpable, qui pour le coup, ne prête pas vraiment à sourire.
Plusieurs niveaux de lecture donc, pour un disque bien plus consistant et complexe qu'il n'y paraît a priori, ne serait-ce que parce qu'il est l'oeuvre d'un gars intensément déchiré par ses contradictions.
Très bon 16/20 | par Yoan |
Posté le 13 juin 2005 à 01 h 28 |
Presque 6 ans après "The Fragile", voici le nouvel album de Nine Inch Nails. Alors que le précédent était peut-être le disque le moins accessible du groupe, "With Teeth" accroche davantage l'oreille.
Certes, pour moi, "The Downward Spiral" restera le chef d'oeuvre de Reznor, mais cette nouvelle livraison (à la pochette sombre et superbe) est néanmoins d'un très bon niveau.
Commençant par une chanson relativement calme ("All The Love In The World"), on retrouve la violence avec le très correct "You Know What You Are ?".
"The Collector", par contre, n'arrive pas vraiment à susciter mon admiration. Vient ensuite le génial "The Hand That Feeds" et son intensité finale, excellent choix pour un premier single. "Love Is Not Enough" à l'atmosphère malsaine, est également d'un bon niveau.
"Every Day Is Exactly The Same" ressemble à un désespoir contrôlé, à une forme de sérénité relative où la voix paraît prendre un ton quelque peu désabusé, une chanson digne des meilleurs titres du groupe. Puis, "With Teeth" me laisse sur une impression mitigée, avec son rythme et son refrain sans doute trop répétitif, et pourtant on finit par progressivement s'attacher au morceau.
"Only", actuel single, est vraiment bizarre, avec des airs de new wave passée à la machine industrielle, une chanson particulièrement originale qui emmène Nine Inch Nails vers de nouvelles dimensions. "Getting Smaller" renoue avec une violence plus classique, tandis que "Sunspots" apparaît un peu en retrait avec ses paroles murmurées du début. Cela reste cependant un excellent titre. "The Line Begins To Blur" n'est par contre pas des plus convaincants, trop "martial". Les trois dernières chansons du CD sont à nouveau plus calmes : "Beside You In Time" est très belle et semble préparer la route pour "Right Where It Belongs", autre grand moment du disque (peut-être le meilleur pour moi) qui rappelle "The Downward Spiral" et notamment son magnifique "Hurt". Un titre qui ferait merveille en cloture d'un film par son coté épuré et l'émotion qu'il procure.
"Home", dernière chanson, est très satisfaisante, mais souffre de la comparaison avec "Right Where it Belongs".
Au final, un très bon album, plus apaisé que les précédents, qui, s'il perd peut-être en rage, gagne en accessibilité par la séduction immédiate de certaines chansons.
Certes, pour moi, "The Downward Spiral" restera le chef d'oeuvre de Reznor, mais cette nouvelle livraison (à la pochette sombre et superbe) est néanmoins d'un très bon niveau.
Commençant par une chanson relativement calme ("All The Love In The World"), on retrouve la violence avec le très correct "You Know What You Are ?".
"The Collector", par contre, n'arrive pas vraiment à susciter mon admiration. Vient ensuite le génial "The Hand That Feeds" et son intensité finale, excellent choix pour un premier single. "Love Is Not Enough" à l'atmosphère malsaine, est également d'un bon niveau.
"Every Day Is Exactly The Same" ressemble à un désespoir contrôlé, à une forme de sérénité relative où la voix paraît prendre un ton quelque peu désabusé, une chanson digne des meilleurs titres du groupe. Puis, "With Teeth" me laisse sur une impression mitigée, avec son rythme et son refrain sans doute trop répétitif, et pourtant on finit par progressivement s'attacher au morceau.
"Only", actuel single, est vraiment bizarre, avec des airs de new wave passée à la machine industrielle, une chanson particulièrement originale qui emmène Nine Inch Nails vers de nouvelles dimensions. "Getting Smaller" renoue avec une violence plus classique, tandis que "Sunspots" apparaît un peu en retrait avec ses paroles murmurées du début. Cela reste cependant un excellent titre. "The Line Begins To Blur" n'est par contre pas des plus convaincants, trop "martial". Les trois dernières chansons du CD sont à nouveau plus calmes : "Beside You In Time" est très belle et semble préparer la route pour "Right Where It Belongs", autre grand moment du disque (peut-être le meilleur pour moi) qui rappelle "The Downward Spiral" et notamment son magnifique "Hurt". Un titre qui ferait merveille en cloture d'un film par son coté épuré et l'émotion qu'il procure.
"Home", dernière chanson, est très satisfaisante, mais souffre de la comparaison avec "Right Where it Belongs".
Au final, un très bon album, plus apaisé que les précédents, qui, s'il perd peut-être en rage, gagne en accessibilité par la séduction immédiate de certaines chansons.
Très bon 16/20
Posté le 25 juin 2005 à 16 h 44 |
Mouais, mouais ,mouais ! Est-ce parce que je suis un gros fan et que j'attendais cet album depuis (trop) longtemps que je reste sceptique quand au nouveau bébé de sieur Reznor ?
Il faut avouer qu'on attendait un truc enorme et qu'à la première écoute de With Teeth on reste sur notre faim avec des titres standardisés quelques fois, voire faciles et qui souffrent de la comparaison avec leurs predecesseurs en concert (Hé oui !).
Bref, sur la faim et sur la fin on peut dire, la fin d'une époque de folie Nine Inch Nailsienne, d'auto-destruction, de chaos et de génie; à défaut d'être génial l'album tient sa route en ligne droite pour presque finalement rentrer dans le rang malgrés quelques excellents passages !
Il faut avouer qu'on attendait un truc enorme et qu'à la première écoute de With Teeth on reste sur notre faim avec des titres standardisés quelques fois, voire faciles et qui souffrent de la comparaison avec leurs predecesseurs en concert (Hé oui !).
Bref, sur la faim et sur la fin on peut dire, la fin d'une époque de folie Nine Inch Nailsienne, d'auto-destruction, de chaos et de génie; à défaut d'être génial l'album tient sa route en ligne droite pour presque finalement rentrer dans le rang malgrés quelques excellents passages !
Bon 15/20
Posté le 10 novembre 2005 à 17 h 01 |
Dernier album en date de la bande à Trent Reznor, With Teeth est un véritable carton plein pour ce groupe américain qui marche tambour battant depuis maintenant plus de quinze ans. Pourtant "remixé"avec le départ de Chris Vrenna (parti assuré la tournée Against All Gods Tour de Marilyn Manson) et l'arrivée de Jeordie White (a.k.a Twiggy Ramirez) à la basse, le groupe nous prouve une fois de plus qu'il sait produire de magnifiques composition, même loin de leur excellent The Downward Spiral, en alternant des morceaux puissant avec des morceaux plus calmes. Le morceau "The Collector" est le véritable symbole du renouveau dans le metal-indu américain porté par Nine Inch Nails. On ne regrette que très peu les changements de musiciens que le chanteur Trent Reznor a effectué pour la sortie de ce dernier album car l'arrivée de Jeordie White est des plus exceptionnelle.
Parfait 17/20
Posté le 17 janvier 2006 à 22 h 00 |
Il y a un peu moins d'un an maintenant je suis rentré chez mon disquaire, pour faire le tour du propriétaire habituel... Et là, c'est le choc: sur le comptoir, le dernier NIN. Il sort dans une semaine. Je n'ai pas internet. Je n'aime pas attendre... Après quelques pourparlers, j'obtient l'objet tant convoité: c'est la liesse, je lâche tout ce que j'ai à faire, je prend le metro, je rentre l'écouter.
Rituel immuable: ouverture du cellophane dans le metro, pour lire les remerciements, tout ça, m'approprier déjà un peu l'objet avant l'écoute...
Surprise: Trent Reznor est là, il me regarde. C'est étrange cette photo. Les dernières que j'avais vues le montraient gros, bouffi, suite à un arrêt de produit chimique... Il est beau comme ça, mais je suis un peu déçu quand même, on dirait un de ces types qui sort du cours de squash de derrière chez moi... Pas de remerciements, une simple adresse internet. Tant pis, la patience, c'est bien aussi.
A l'arrivée tant attendue, je mets le disque dans la chaîne, je préviens mon colocataire, on se prépare, et puis ça y est, on appuie sur play...
C'était il y près d'un an. Sur le moment, déçu (TRES déçu), j'ai remis le disque dans sa pochette: parfois, il vaut mieux ne rien attendre d'un disque, je le reprendrais plus tard.
Je remets le disque sur la platine. C'était pas trop mal parti, mais rapidement, tout se gâte: c'est pauvre, sans relief. Parfois même, ridicule: ces tambourins sur "All The Love...". "The Hands That Feeds"... On croirait entendre un morceau pour un cour d'aérobic... Les rares fois où l'album semble sur le point de devenir intéressant, Reznor retombe dans les vieilles formules, mais sans l'âme des deux chefs d'oeuvres précédents...
Plus rien du son abrasif, des rythmiques rentre-dedans de The Downward Spiral ne transparaît ici, plus rien des longues plages instrumentales de The Fragile torturées, tortueuses... La simplicité des morceaux magnifiques, délicats des inédits de And All That Could Have Been a disparue, elle aussi...
With Teeth, effectivement: prémaché. On a enlevé ici tout ce qui faisait le génie de la musique du sieur Reznor pour ne laisser que le résidu disco rock de Nine Inch Nails...
Sans drogues. Sans délicatesse. Sans violence. Sans goût. Sans moi.
Rituel immuable: ouverture du cellophane dans le metro, pour lire les remerciements, tout ça, m'approprier déjà un peu l'objet avant l'écoute...
Surprise: Trent Reznor est là, il me regarde. C'est étrange cette photo. Les dernières que j'avais vues le montraient gros, bouffi, suite à un arrêt de produit chimique... Il est beau comme ça, mais je suis un peu déçu quand même, on dirait un de ces types qui sort du cours de squash de derrière chez moi... Pas de remerciements, une simple adresse internet. Tant pis, la patience, c'est bien aussi.
A l'arrivée tant attendue, je mets le disque dans la chaîne, je préviens mon colocataire, on se prépare, et puis ça y est, on appuie sur play...
C'était il y près d'un an. Sur le moment, déçu (TRES déçu), j'ai remis le disque dans sa pochette: parfois, il vaut mieux ne rien attendre d'un disque, je le reprendrais plus tard.
Je remets le disque sur la platine. C'était pas trop mal parti, mais rapidement, tout se gâte: c'est pauvre, sans relief. Parfois même, ridicule: ces tambourins sur "All The Love...". "The Hands That Feeds"... On croirait entendre un morceau pour un cour d'aérobic... Les rares fois où l'album semble sur le point de devenir intéressant, Reznor retombe dans les vieilles formules, mais sans l'âme des deux chefs d'oeuvres précédents...
Plus rien du son abrasif, des rythmiques rentre-dedans de The Downward Spiral ne transparaît ici, plus rien des longues plages instrumentales de The Fragile torturées, tortueuses... La simplicité des morceaux magnifiques, délicats des inédits de And All That Could Have Been a disparue, elle aussi...
With Teeth, effectivement: prémaché. On a enlevé ici tout ce qui faisait le génie de la musique du sieur Reznor pour ne laisser que le résidu disco rock de Nine Inch Nails...
Sans drogues. Sans délicatesse. Sans violence. Sans goût. Sans moi.
Insipide 7/20
Posté le 26 janvier 2006 à 20 h 42 |
Quelques mois avant la sortie de With Teeth, Trent Reznor avait prévenu que cet album serait plus un disque à chansons que ne le furent les autres efforts de Nine Inch Nails.
Le voilà, le problème.
A l'écoute de With Teeth, on cherche parfois la cohérence du machin. Certes, le fait d'avoir un batteur aussi bon (bel euphémisme) que Dave Grohl donne du liant à la sauce. Certes, un seul type aux commandes, ça vous nappe les textures.
Malheureusement on ne met pas de la sauce au poivre sur tous les plats d'un repas.
On a l'impression, à l'écoute de l'album, que Trent a voulu montrer tout ce dont il était capable, toute l'étendue de son talent, de façon à satisfaire le fan de base ("You Know What You Are", "Getting Smaller") et M. Tout-le-monde (l'excellente "Only", "Everyday Is Exactly The Same", "The Collector") en passant par l'amateur de rock aventureux ("All The Love In The World"). Et de ce fait, ça sent parfois le réchauffé. Et le frais c'est meilleur.
Mais enfin bon, il ne faut pas se leurrer: Reznor a vieillit, il est devenu clean, s'est calmé. Peut de chance dans ces conditions qu'il nous ressorte un disque de la trempe de The Downward Spiral.
Dans ces conditions, With Teeth, avec ses réussites et ses fautes de goûts, est le meilleur disque que le nouveau Reznor pouvait nous offrir (pardon, vendre).
Le voilà, le problème.
A l'écoute de With Teeth, on cherche parfois la cohérence du machin. Certes, le fait d'avoir un batteur aussi bon (bel euphémisme) que Dave Grohl donne du liant à la sauce. Certes, un seul type aux commandes, ça vous nappe les textures.
Malheureusement on ne met pas de la sauce au poivre sur tous les plats d'un repas.
On a l'impression, à l'écoute de l'album, que Trent a voulu montrer tout ce dont il était capable, toute l'étendue de son talent, de façon à satisfaire le fan de base ("You Know What You Are", "Getting Smaller") et M. Tout-le-monde (l'excellente "Only", "Everyday Is Exactly The Same", "The Collector") en passant par l'amateur de rock aventureux ("All The Love In The World"). Et de ce fait, ça sent parfois le réchauffé. Et le frais c'est meilleur.
Mais enfin bon, il ne faut pas se leurrer: Reznor a vieillit, il est devenu clean, s'est calmé. Peut de chance dans ces conditions qu'il nous ressorte un disque de la trempe de The Downward Spiral.
Dans ces conditions, With Teeth, avec ses réussites et ses fautes de goûts, est le meilleur disque que le nouveau Reznor pouvait nous offrir (pardon, vendre).
Sympa 14/20
Posté le 24 mars 2006 à 03 h 01 |
Si la note ici attribuée devait être relative au reste de l'oeuvre, elle n'irait assurément pas au dessus de 10. Trent Reznor nous livre ici un disque très, trop inégal, diluant le tout dans une sorte de brouillard médiocre. Trois perles selon moi ("All The Love In The World", "Love Is Not Enough" et "Right Where It Belongs"), et tout le reste de morceaux non mauvais, non moyens, mais bons. Et ce n'est pas à cela que l'on s'attend lorsque l'on met un disque de NIN dans sa platine. On ne sait si tout cela est motivé par un formatage radio ou autre, si l'on doit parler de maturité, d'ambiance différente. Ce disque est déroutant ; mais on ne se sent pas forcément mené vers une bonne voie...
Alors que dire finalement ? With Teeth en soi est un excellent disque, un groupe débarqué de nulle part sortirait pareille chose, tout le monde, et à raison, serait abasourdi. Mais voilà : on écoute Nine Inch Nails (comme tout artiste de cette trempe) avec des oreilles loin d'être neutres... Il s'agit bien donc à la fois d'un disque fantastique et du moins bon disque de Nine Inch Nails. 18 est la note qu'il vaut en essayant d'être le plus objectif possible, car ce n'est pas 20 que mérite ses deux prédécesseurs.
Alors que dire finalement ? With Teeth en soi est un excellent disque, un groupe débarqué de nulle part sortirait pareille chose, tout le monde, et à raison, serait abasourdi. Mais voilà : on écoute Nine Inch Nails (comme tout artiste de cette trempe) avec des oreilles loin d'être neutres... Il s'agit bien donc à la fois d'un disque fantastique et du moins bon disque de Nine Inch Nails. 18 est la note qu'il vaut en essayant d'être le plus objectif possible, car ce n'est pas 20 que mérite ses deux prédécesseurs.
Très bon 16/20
Posté le 31 mars 2006 à 10 h 17 |
Que d'encre a couler sur ce disque... Souvent source de déceptions mais paradoxalement très rarement noté moins de 15/20.
On peu expliquer, ces sentiments par le fait que Nine Inch Nails n'est jamais là où on l'attend. Alors évidement ceux qui rêvaient d'un fragile ou d'un nouveau The Downral Spiral vont être déçu. Certes c'est très pop mais avec ce petit quelque chose très Reznorien qui la rend sombre, sensible et intelligente. Il ne faut pas se fier à une première écoute. Ni à la deuxième d'ailleurs.
Je me souviens qu'il y a 6 ans The Fragile a été énormément critiqué, pas souvent en bien. Maintenant qu'il est enfin digéré, il fait figure d'album culte. Je suis sûr que celui-ci suivra la même voie.
On peu expliquer, ces sentiments par le fait que Nine Inch Nails n'est jamais là où on l'attend. Alors évidement ceux qui rêvaient d'un fragile ou d'un nouveau The Downral Spiral vont être déçu. Certes c'est très pop mais avec ce petit quelque chose très Reznorien qui la rend sombre, sensible et intelligente. Il ne faut pas se fier à une première écoute. Ni à la deuxième d'ailleurs.
Je me souviens qu'il y a 6 ans The Fragile a été énormément critiqué, pas souvent en bien. Maintenant qu'il est enfin digéré, il fait figure d'album culte. Je suis sûr que celui-ci suivra la même voie.
Parfait 17/20
Posté le 05 décembre 2006 à 11 h 53 |
Décevant a été le mot que j'ai le plus entendu a propos de cet album, peut-être qu'il se sont trop fier à la première écoute, peut-être qu'ils attendaient trop un second The Downward Spiral, peut être qu'ils aiment pas tout court... Mais pour moi il est un album très bon dans l'ensemble avec quelques perles ("All The Love In The World", "You Know What You Are", "With Teeth", "Only"). A force de bien l'écouter j'ai découvert quelques pépites cachées, différent des anciens dus au manque de violence et plus pop, certains ont pensés qu'il n'en valait pas la peine...
Mais pourtant cet album montre quelque chose: Mr Reznor peut faire des choses dans d'autres domaines et espérons que ses prochains disques nous montra tous ce qu'il est vraiment capable et nous cloueras tous le bec.
Mais pourtant cet album montre quelque chose: Mr Reznor peut faire des choses dans d'autres domaines et espérons que ses prochains disques nous montra tous ce qu'il est vraiment capable et nous cloueras tous le bec.
Parfait 17/20
Posté le 18 novembre 2007 à 12 h 38 |
With Teeth est bien connu pour être le plus rock des albums de Nine Inch Nails.
Si je devais donner une raison à cela, je dirais probablement que la batterie y est pour quelque chose. Oui mais, ce n'est pas celle de n'importe qui ! C'est bel et bien Dave Grohl, ex batteur de Nirvana et chanteur des Foo Fighters, excusez-moi du peu, qui s'y colle.
Au début, je trouvais cet album terriblement fade, sans intérêt, et franchement ennuyant. Mais... En fait, c'est au fil des écoutes qu'il se révèle plus captivant qu'il ne voulait le laisser paraître. C'est donc avec patience et détermination que nous nous plongeons dans l'écoute de la dite oeuvre.
La première fois, ce qu'on remarque avant tout, ce sont les chansons qui possèdent tous les éléments du tube parfait. "Everyday is Exactly The Same", "Only" ou encore "The Hands That Feeds" j'irais même juqu'à affirmer qu'elles ont une place legitime en radio. Mais, après avoir vu l'éfficacité des deux dernières en live, il est évident que nous pouvons leur pardonner. Ce n'est pas par l'une de celles-ci que s'ouvre l'album mais par "All The Love In The Word" qui est bien moins accessible, on peut le dire. Reznor scande inlassablement la même phrase : "Why do you get all the love in the world ?". Se réveillant au bout de trois minutes, on ne peut pas dire que ce soit ma préférée... Mais, ça reste correct.
Ensuite, nous arrive "You Know What You Are ?". Une batterie claquante, un chant haineux, un ensemble qui se montre convainquant.
"The Collector" (la chanson qui suit) est certainement un de mes titres préférés de l'album ! Energique à souhaits, entêtante, mais, elle est vite noyée par la suprise que j'ai ressenti à l'écoute de "Love Is Not Enough" plus sombre et étouffante que le reste des chansons rencontrées jusqu'à présent : j'aime beaucoup.
Et là, m'arrive en pleine face LA claque avec "The Hands That Feeds" qui comme je l'ai dit plus haut est d'une 'commercialité' affolante, mais, géniale.
A peine remise de mes émotions, voilà que Trent Reznor récidive avec "Everyday Is Exactly The Same", qui n'est autre qu'une ballade pop assez sympathique. Celle-ci précède la chanson éponyme de l'album : lancinante avec une ligne de basse parfaite, et, vers le milieu une interruption d'où s'échappent quelques notes mélodiques de piano avant de reprendre "Wiiiiith Teeeeeth".
De fils en aiguilles, on en arrive donc à Getting Smaller. Que de guitares (!), avec du coté de la batterie toujours ce même coté sec.
"Sunspots", "The Line Begins To Blur" même esprit : pesant avec des refrains légers.
Et là... Après ces deux chansons d'une qualité certaine mais pas époustoufflante, "Right Where It Belongs". Des paroles émouvantes, une mélodie vraiment très belle. Bref, si vous voulez mon avis, une perle.
C'est sur "Home" que se clôt l'album. Intéressante, mais sans plus.
Pour conclure, un album qui, à defaut de marquer nos esprits mérite d'être écouté même si malheureusement nous somme très loin de l'apogée du génie de Mr. Reznor.
Si je devais donner une raison à cela, je dirais probablement que la batterie y est pour quelque chose. Oui mais, ce n'est pas celle de n'importe qui ! C'est bel et bien Dave Grohl, ex batteur de Nirvana et chanteur des Foo Fighters, excusez-moi du peu, qui s'y colle.
Au début, je trouvais cet album terriblement fade, sans intérêt, et franchement ennuyant. Mais... En fait, c'est au fil des écoutes qu'il se révèle plus captivant qu'il ne voulait le laisser paraître. C'est donc avec patience et détermination que nous nous plongeons dans l'écoute de la dite oeuvre.
La première fois, ce qu'on remarque avant tout, ce sont les chansons qui possèdent tous les éléments du tube parfait. "Everyday is Exactly The Same", "Only" ou encore "The Hands That Feeds" j'irais même juqu'à affirmer qu'elles ont une place legitime en radio. Mais, après avoir vu l'éfficacité des deux dernières en live, il est évident que nous pouvons leur pardonner. Ce n'est pas par l'une de celles-ci que s'ouvre l'album mais par "All The Love In The Word" qui est bien moins accessible, on peut le dire. Reznor scande inlassablement la même phrase : "Why do you get all the love in the world ?". Se réveillant au bout de trois minutes, on ne peut pas dire que ce soit ma préférée... Mais, ça reste correct.
Ensuite, nous arrive "You Know What You Are ?". Une batterie claquante, un chant haineux, un ensemble qui se montre convainquant.
"The Collector" (la chanson qui suit) est certainement un de mes titres préférés de l'album ! Energique à souhaits, entêtante, mais, elle est vite noyée par la suprise que j'ai ressenti à l'écoute de "Love Is Not Enough" plus sombre et étouffante que le reste des chansons rencontrées jusqu'à présent : j'aime beaucoup.
Et là, m'arrive en pleine face LA claque avec "The Hands That Feeds" qui comme je l'ai dit plus haut est d'une 'commercialité' affolante, mais, géniale.
A peine remise de mes émotions, voilà que Trent Reznor récidive avec "Everyday Is Exactly The Same", qui n'est autre qu'une ballade pop assez sympathique. Celle-ci précède la chanson éponyme de l'album : lancinante avec une ligne de basse parfaite, et, vers le milieu une interruption d'où s'échappent quelques notes mélodiques de piano avant de reprendre "Wiiiiith Teeeeeth".
De fils en aiguilles, on en arrive donc à Getting Smaller. Que de guitares (!), avec du coté de la batterie toujours ce même coté sec.
"Sunspots", "The Line Begins To Blur" même esprit : pesant avec des refrains légers.
Et là... Après ces deux chansons d'une qualité certaine mais pas époustoufflante, "Right Where It Belongs". Des paroles émouvantes, une mélodie vraiment très belle. Bref, si vous voulez mon avis, une perle.
C'est sur "Home" que se clôt l'album. Intéressante, mais sans plus.
Pour conclure, un album qui, à defaut de marquer nos esprits mérite d'être écouté même si malheureusement nous somme très loin de l'apogée du génie de Mr. Reznor.
Bon 15/20
Posté le 16 septembre 2008 à 18 h 48 |
Après une première partie plus pop que d'habitude, loin d'être désagréable mais un peu bof quand on a vécu The Downward Spiral et The Fragile, With Teeth donne à écouter sa deuxième partie. Et là, ça tue ! Le début était quand même relativement sympa avec une succession de titres accrocheurs mais un brin saoulants. Mais là, on monte d'un cran, et on retrouve vraiment Nine Inch Nails ! Enfin, pas que ça soit du déjà entendu. Car With Teeth propose encore une fois un son nouveau.
Le titre éponyme fait un peu peur au début avec un refrain étrange, mais devient vite mémorable surtout dans sa fin, avec des passages instrumentaux typiques du groupe. Vient ensuite "Only", qui est vraiment un bon morceau, bien fichu, entêtant et assumé : bref excellent.
Mais le meilleur reste à venir : "Sunspots" et son son électronique original et limite planant. "The Line Begins To Blur" nous offre de nouveau un passage instrumental tout à fait dans l'esprit de NIN, et ça fait plaisir.
Mais le vrai bonheur de With Teeth, ce sont ses deux derniers morceaux, de purs joyaux. "Beside You In Time" allie une composition électronique hypnotisante et répétitive complètement dingue et la voix douce de Reznor, et ça donne un morceau génial absolument fantastique. Quant à "Right Where It Belongs", on a simplement l'impression de se trouver juste à côté de Reznor. La simplicité du morceau et la douceur du chant font de ce titre l'un des plus beaux de Nine Inch Nails, une sorte de "Hurt" moderne et plus gai.
Au final, With Teeth est un excellent album, à la première partie légèrement décevante mais qui ne fait que sublimer la suite.
Le titre éponyme fait un peu peur au début avec un refrain étrange, mais devient vite mémorable surtout dans sa fin, avec des passages instrumentaux typiques du groupe. Vient ensuite "Only", qui est vraiment un bon morceau, bien fichu, entêtant et assumé : bref excellent.
Mais le meilleur reste à venir : "Sunspots" et son son électronique original et limite planant. "The Line Begins To Blur" nous offre de nouveau un passage instrumental tout à fait dans l'esprit de NIN, et ça fait plaisir.
Mais le vrai bonheur de With Teeth, ce sont ses deux derniers morceaux, de purs joyaux. "Beside You In Time" allie une composition électronique hypnotisante et répétitive complètement dingue et la voix douce de Reznor, et ça donne un morceau génial absolument fantastique. Quant à "Right Where It Belongs", on a simplement l'impression de se trouver juste à côté de Reznor. La simplicité du morceau et la douceur du chant font de ce titre l'un des plus beaux de Nine Inch Nails, une sorte de "Hurt" moderne et plus gai.
Au final, With Teeth est un excellent album, à la première partie légèrement décevante mais qui ne fait que sublimer la suite.
Parfait 17/20
Posté le 06 avril 2009 à 13 h 17 |
L'album le plus pop-rock de NiN. C'est ainsi que je définirais au premier abord cet album. C'est avec un slow "All The Love In The World" qui accueille l'auditeur.
A vrai dire, c'est un étrange mélange de morceaux doux ("Every Day Is Exactly The Same", et de morceaux plus durs ("You Know What You Are"). Présenté comme un album plus facile d'accès que les autres, c'est pour moi le moins bon de la série de Trent Reznor.
Même s'il y a de très bons morceaux ("Right Where It Belongs"), c'est un album en demi-teinte. Loin d'un bijou comme "The Fragile" ou plus récemment, "Year Zero". Un album de transition.
A vrai dire, c'est un étrange mélange de morceaux doux ("Every Day Is Exactly The Same", et de morceaux plus durs ("You Know What You Are"). Présenté comme un album plus facile d'accès que les autres, c'est pour moi le moins bon de la série de Trent Reznor.
Même s'il y a de très bons morceaux ("Right Where It Belongs"), c'est un album en demi-teinte. Loin d'un bijou comme "The Fragile" ou plus récemment, "Year Zero". Un album de transition.
Bon 15/20
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