Nine Inch Nails
Paris [Le Zénith] - mercredi 22 juin 2005 |
Le 22 juin 2005, une date à marquer d'une pierre blanche pour les fans de NIN, venu sur nos terres gauloises pour la dernière fois en 1999 !
Un concert attendu donc dans ce Zénith au son si pourri et à la chaleur insoutenable (50 degrés mini), on pourra remercier au passage les distributeurs de flyers à l'entrée du concert, qui nous ont permis d'utiliser ces flyers en guise éventail !
Retour attendu donc de Trent Reznor après la petite déception de With Teeth, on se demande à quelle sauce on bouffer le concert (aigre douce, épicée ??)...!
On ne tarde pas à être fixé avec un début de concert entamé par un "Wish" des plus ravageurs, et un Reznor des plus ravagés, qui contraste avec la presque inconsistance de son nouveau line-up (on regrette déjà Clouser !). Entrée en matière brutale et sans détours suivie d'un "Sin" qui nous montre que Reznor a envie de nous montrer que NIN reste avant tout une gigantesque machine indomptable, une biomécanique parfaite !
"The Line Begins To Blur" est le premier titre du nouvel album à l'honneur, pas mal !
La chaleur se fait toujours plus lourde et l'ambiance chaotique, lorsque les premieres notes de piano de "Something I Can Never Have" retentissent ; les premiers frissons nous montent le long des jambes et les premiers signes d'agacement de Reznor (chaleur, son...?!) apparaissent, lorsque celui-ci se met en tête de défoncer litéralement un projecteur qui visiblement l'emmerde, avec son pied de micro (rock n roll) !
Retour sur scène quelques instants plus tard du maitre et de ses disciples calmés, pour reprendre avec "The Hand That Feet", puis suivent et s'enchainent parfaitement les terrible "Lie", "Closer", "The Wretched" (entrecoupés d'un ou deux titres du dernier album, qui malheureusement et objectivement ne soutiennent pas la comparaison avec ses ainés en live).
On se dit que le concert ne peut avoir la même intensité sur la durée, et que les mecs vont écourter le show pour éviter de crever là, sous la chaleur ... Mais le show continue avec un excellent "Reptile" et un cadeau pour les connaisseurs, avec "Dead Souls" (BOF de The Crow), rarement joué en live !
Toujours survolté, Reznor parait inépuisable sur "Gave Up" et nous offre un moment de répit sur "The Day The Whole World Went Away" ...! Et un magnifique "Hurt" en solo, clou du spectacle, pour terminer à fond la caisse avec "Starfucker Inc." et "Head Like A Hole" !!
Après presque deux heures, le groupe quitte la scène avec le sentiment d'avoir bien fait le boulot, un exercice périlleux voire un exploit, vu les conditions du jour, qu'on avait presque fini par oublier pour vivre un pure moment rock n' roll !
Un concert attendu donc dans ce Zénith au son si pourri et à la chaleur insoutenable (50 degrés mini), on pourra remercier au passage les distributeurs de flyers à l'entrée du concert, qui nous ont permis d'utiliser ces flyers en guise éventail !
Retour attendu donc de Trent Reznor après la petite déception de With Teeth, on se demande à quelle sauce on bouffer le concert (aigre douce, épicée ??)...!
On ne tarde pas à être fixé avec un début de concert entamé par un "Wish" des plus ravageurs, et un Reznor des plus ravagés, qui contraste avec la presque inconsistance de son nouveau line-up (on regrette déjà Clouser !). Entrée en matière brutale et sans détours suivie d'un "Sin" qui nous montre que Reznor a envie de nous montrer que NIN reste avant tout une gigantesque machine indomptable, une biomécanique parfaite !
"The Line Begins To Blur" est le premier titre du nouvel album à l'honneur, pas mal !
La chaleur se fait toujours plus lourde et l'ambiance chaotique, lorsque les premieres notes de piano de "Something I Can Never Have" retentissent ; les premiers frissons nous montent le long des jambes et les premiers signes d'agacement de Reznor (chaleur, son...?!) apparaissent, lorsque celui-ci se met en tête de défoncer litéralement un projecteur qui visiblement l'emmerde, avec son pied de micro (rock n roll) !
Retour sur scène quelques instants plus tard du maitre et de ses disciples calmés, pour reprendre avec "The Hand That Feet", puis suivent et s'enchainent parfaitement les terrible "Lie", "Closer", "The Wretched" (entrecoupés d'un ou deux titres du dernier album, qui malheureusement et objectivement ne soutiennent pas la comparaison avec ses ainés en live).
On se dit que le concert ne peut avoir la même intensité sur la durée, et que les mecs vont écourter le show pour éviter de crever là, sous la chaleur ... Mais le show continue avec un excellent "Reptile" et un cadeau pour les connaisseurs, avec "Dead Souls" (BOF de The Crow), rarement joué en live !
Toujours survolté, Reznor parait inépuisable sur "Gave Up" et nous offre un moment de répit sur "The Day The Whole World Went Away" ...! Et un magnifique "Hurt" en solo, clou du spectacle, pour terminer à fond la caisse avec "Starfucker Inc." et "Head Like A Hole" !!
Après presque deux heures, le groupe quitte la scène avec le sentiment d'avoir bien fait le boulot, un exercice périlleux voire un exploit, vu les conditions du jour, qu'on avait presque fini par oublier pour vivre un pure moment rock n' roll !
Excellent ! 18/20 | par Interpolian |
Setlist :
Wish
Sin
The Line Begins To Blur
March Of The Pigs
Something I Can Never Have
The Hand That Feeds
Terrible Lie
Burn
Closer + The Only Time
Home
The Frail / The Wretched
Reptile
Love Is Not Enough
Suck
Dead Souls
Gave Up
Piggy
The Day The Whole World Went Away
No You Don't
Hurt
You Know What You Are?
Starfuckers Inc.
Head Like A Hole
Wish
Sin
The Line Begins To Blur
March Of The Pigs
Something I Can Never Have
The Hand That Feeds
Terrible Lie
Burn
Closer + The Only Time
Home
The Frail / The Wretched
Reptile
Love Is Not Enough
Suck
Dead Souls
Gave Up
Piggy
The Day The Whole World Went Away
No You Don't
Hurt
You Know What You Are?
Starfuckers Inc.
Head Like A Hole
Posté le 15 septembre 2005 à 11 h 17 |
Dégoulinant, le cou tordu et le dos brisé, voila comment j'ai fini ce concert.
Un set de bruit et de fureur, dirigé de main de maître par Reznor et ses acolytes, dont le remarquable Aaron North à la guitare. De "Wish" en ouverture jusqu'à "Head Like A Hole" pour conclure, Trent nous a régalés de titres tels que "Hurt", "Piggy", "The Hand That Feeds", "Starfuckers", "You Know What Are", "Sin" (pour ne citer qu'eu x..), puissants, prenants, gorgés de vocaux made in Reznor, de guitares furieuses et de séquences electro à la NIN.
Je connaissais la réputation de la troupe sur scène : eh bien je dois avouer que ce gig, je l'ai pris en pleine gueule et qu'une fois encore, il me faudra du temps pour me remettre de cette déferlante sonore et émotionelle.
Chapeau bas Mr Reznor !
Un set de bruit et de fureur, dirigé de main de maître par Reznor et ses acolytes, dont le remarquable Aaron North à la guitare. De "Wish" en ouverture jusqu'à "Head Like A Hole" pour conclure, Trent nous a régalés de titres tels que "Hurt", "Piggy", "The Hand That Feeds", "Starfuckers", "You Know What Are", "Sin" (pour ne citer qu'eu x..), puissants, prenants, gorgés de vocaux made in Reznor, de guitares furieuses et de séquences electro à la NIN.
Je connaissais la réputation de la troupe sur scène : eh bien je dois avouer que ce gig, je l'ai pris en pleine gueule et qu'une fois encore, il me faudra du temps pour me remettre de cette déferlante sonore et émotionelle.
Chapeau bas Mr Reznor !
Excellent ! 18/20
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