The Blood Brothers
Paris [La Maroquinerie] - dimanche 20 mars 2005 |
C'est un public assez éclectique qui se présente ce soir à la Maroquinerie pour profiter du passage des Blood Brothers dans la capitale. Et cette audience cosmopolite caractérise bien la musique du groupe : violente et précieuse à la fois.
En guise de première partie, on a droit à White Circle Crime Club, un quatuor que je qualifierais de noise post-hardcore pour faire simple et concis, tant il est difficile de discerner une quelconque mélodie dans le déluge de décibels que nous offrent ces belges, déjà bien desservis par un son atroce.
Les Blood Brothers investissent assez vite la scène de la Maroquinerie, faisant eux-mêmes les balances.
Le set commence donc assez rapidement avec "Teen Heat", extraite du dernier album et qui se charge de chauffer la salle. On enchaîne avec la monstrueuse "Trash Flavored Trash", qui provoque visiblement un état de transe chez certains ... Bonne nouvelle, tous les membres du combo sont en grande forme, que ce soient les voix haut perchées mais maîtrisées de Johnny et Jordan, ou la technique sobre mais efficace des musiciens, Mark Gadajhar en tête. S'ensuivent la très punk "Beautiful Horses" et la magnifique "Peacock Skeleton With Crooked Feathers", extraites elles aussi du dernier album.
Si les musiciens peuvent sembler statiques sur scène (la faute à leur statut de multi-instrumentistes, Morgan Henderson devant à lui seul gérer la guitare, la basse et les claviers ...), on ne peut pas en dire autant du public, notamment une bande d'agités du bocal qui se dandinent comme des épileptiques, ce qui n'est pas du goût de certains spectateurs qui leur font savoir. Les Blood Brothers continueront ainsi leur set pendant environ 45 minutes, courtes mais intenses, regroupant les meilleurs morceaux de leurs précédents efforts ("Guitarmy", ...), ainsi qu'une mémorable interprétation de "Crimes", chargée de colère et d'émotion.
En rappel, le groupe nous gratifie d'une reprise symapthique du "Five To One" des Doors ainsi que de la dernière piste de Crimes, la tordue "Devastator".
En résumé, un set court mais carré, qui prouve une fois de plus que les Blood Brothers ont vraiment une identité et un monde à part dans le petit monde du punk screamo.
En guise de première partie, on a droit à White Circle Crime Club, un quatuor que je qualifierais de noise post-hardcore pour faire simple et concis, tant il est difficile de discerner une quelconque mélodie dans le déluge de décibels que nous offrent ces belges, déjà bien desservis par un son atroce.
Les Blood Brothers investissent assez vite la scène de la Maroquinerie, faisant eux-mêmes les balances.
Le set commence donc assez rapidement avec "Teen Heat", extraite du dernier album et qui se charge de chauffer la salle. On enchaîne avec la monstrueuse "Trash Flavored Trash", qui provoque visiblement un état de transe chez certains ... Bonne nouvelle, tous les membres du combo sont en grande forme, que ce soient les voix haut perchées mais maîtrisées de Johnny et Jordan, ou la technique sobre mais efficace des musiciens, Mark Gadajhar en tête. S'ensuivent la très punk "Beautiful Horses" et la magnifique "Peacock Skeleton With Crooked Feathers", extraites elles aussi du dernier album.
Si les musiciens peuvent sembler statiques sur scène (la faute à leur statut de multi-instrumentistes, Morgan Henderson devant à lui seul gérer la guitare, la basse et les claviers ...), on ne peut pas en dire autant du public, notamment une bande d'agités du bocal qui se dandinent comme des épileptiques, ce qui n'est pas du goût de certains spectateurs qui leur font savoir. Les Blood Brothers continueront ainsi leur set pendant environ 45 minutes, courtes mais intenses, regroupant les meilleurs morceaux de leurs précédents efforts ("Guitarmy", ...), ainsi qu'une mémorable interprétation de "Crimes", chargée de colère et d'émotion.
En rappel, le groupe nous gratifie d'une reprise symapthique du "Five To One" des Doors ainsi que de la dernière piste de Crimes, la tordue "Devastator".
En résumé, un set court mais carré, qui prouve une fois de plus que les Blood Brothers ont vraiment une identité et un monde à part dans le petit monde du punk screamo.
Excellent ! 18/20 | par Jello |
Merci à Laurent pour la photo.
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