Nine Inch Nails
And All That Could Have Been [Limited Edition] |
Label :
Nothing / Interscope Records |
||||
L'édition limitée du live de NIN comporte un CD de bonus : c'est de lui dont il sera question dans les lignes qui vont suivre.
Certaines chansons de NIN sont trop calmes pour être joués en concert. Trent Reznor a eu l'idée d'en enregistrer quelques unes en acoustique pour une radio US ; devant la haute qualité du résultat, il sortit ces versions sur Still, en édition limitée de And All That Could Have Been.
Tout débute par la grandiose "Something I Can Never Have". Le traitement de la chanson est merveilleux, et on a VRAIMENT l'impression que Reznor est juste à côté de nous, comme sur "The Becoming". "The Fragile" est superbe et devient un régal quand Jérôme Dillon entre en jeu. Et cette voix qui est consciente de ses limites ! Superbe. La version de "The Day The World Went Away" est plus proche de la version quiet disponible sur les Halos 13 et 15 que de celle figurant sur l'album ; un excellent moment qui ravit l'auditeur. Enfin, cinq inédites : "And All That Could Have Been", pas très originale et d'un intérêt limité et quatre instrumentales de bonne qualité (pas le genre 'inédite qu'on jette à ces cons de fans pour calmer leur avidité'), dont une "Gone, Still" dépouillée à l'extrême et la très bonne "Adrift And At Peace" qui surclasse la quasi-totalité des morceaux instrumentaux de The Fragile.
Un CD intéressant couplé au live pour découvrir les différentes facettes de ce groupe (ou homme) inclassable.
Certaines chansons de NIN sont trop calmes pour être joués en concert. Trent Reznor a eu l'idée d'en enregistrer quelques unes en acoustique pour une radio US ; devant la haute qualité du résultat, il sortit ces versions sur Still, en édition limitée de And All That Could Have Been.
Tout débute par la grandiose "Something I Can Never Have". Le traitement de la chanson est merveilleux, et on a VRAIMENT l'impression que Reznor est juste à côté de nous, comme sur "The Becoming". "The Fragile" est superbe et devient un régal quand Jérôme Dillon entre en jeu. Et cette voix qui est consciente de ses limites ! Superbe. La version de "The Day The World Went Away" est plus proche de la version quiet disponible sur les Halos 13 et 15 que de celle figurant sur l'album ; un excellent moment qui ravit l'auditeur. Enfin, cinq inédites : "And All That Could Have Been", pas très originale et d'un intérêt limité et quatre instrumentales de bonne qualité (pas le genre 'inédite qu'on jette à ces cons de fans pour calmer leur avidité'), dont une "Gone, Still" dépouillée à l'extrême et la très bonne "Adrift And At Peace" qui surclasse la quasi-totalité des morceaux instrumentaux de The Fragile.
Un CD intéressant couplé au live pour découvrir les différentes facettes de ce groupe (ou homme) inclassable.
Pas mal 13/20 | par Thinwhitejs |
Track List du cd bonus :
1. Something I Can Never Have
2. A Drift And At Peace
3. The Fragile
4. The Becoming
5. Gone, Still
6. The Day The World Went Away
7. And All That Could Have Been
8. The Persistence Of Loss
9. Leaving Hope
1. Something I Can Never Have
2. A Drift And At Peace
3. The Fragile
4. The Becoming
5. Gone, Still
6. The Day The World Went Away
7. And All That Could Have Been
8. The Persistence Of Loss
9. Leaving Hope
Posté le 27 août 2008 à 18 h 55 |
Pour moi And All That Could Have Been occupe une place essentielle dans la discographie de Nine Inch Nails. Dans la plupart des cas, les albums live m'ennuient prodigieusement: celui-ci en est très loin. Et cette édition limitée, si elle est un peu chère, offre, mis à part son packaging assez luxueux, quelques petits chefs-d'oeuvre qu'ils serait dommage de manquer.
Le premier disque s'ouvre avec fracas sur un "Terrible Lie" absolument MONSTRUEUX... il s'avérera d'ailleurs par la suite que les morceaux issus de Pretty Hate Machine, qui pouvaient paraître un peu faiblards dans leur version originale, acquièrent avec le live une puissance incroyable. C'est le cas de "Sin", qui achève de mettre l'auditeur dans un état second, fiévreux : Trent Reznor est en grande forme et les musiciens aussi, enchaînant les morceaux sans le moindre répit. "March Of The Pigs" n'est pas en reste.
Le déchaînement industriel s'apaise un peu pour l'oppressant "Piggy", le piano émergeant du déluge final pour enchaîner superbement avec "The Frail". "The Wretched" s'en sort très bien; "Gave Up" s'éloigne un peu de son (excellente) version originale pour devenir particulièrement efficace.
Mais le morceau de bravoure, celui qui arrache les tripes, c'est "The Great Below", oppressant, magnifique. La tension monte progressivement jusqu'à ce que le "I will take my place... in the great below" terrasse l'auditeur, le riff de guitare lancinant l'achève, "The Mark Has Been Made" (c'est le cas de le dire, on n'en sortira pas indemne) le sort un peu de sa torpeur tandis que le toujours monstrueux "Wish" le remet K.O. sans ménagement...
C'est le côté sensuel de la musique de NIN qui ressort ensuite avec "Suck" et surtout "Closer", génialement interprétées. "Head Like A Hole" est à l'image de "Terrible Lie" et "Sin": surpuissante. Après un "The Day The World Went Away" de toute beauté, et un "Starfuckers, Inc." toujours efficace, c'est "Hurt" terriblement poignant, qui clôt cette performance exceptionnelle, où tout aura été impeccablement maîtrisé, avec des musiciens et un Trent déchaînés...
Passons maintenant au deuxième disque, "Still". La version dépouillée de "Something I Can Never Have" est encore plus intense et déchirante que l'originale (pourtant déjà impressionnante)... Celle de "The Fragile" est superbe. Il faut dire que la voix de Trent Reznor est (était) en effet absolument déchirante. De bonnes versions également de "The Becoming" et "The Day The World Went Away". Les cinq autres morceaux sont des inédits. Si "And All That Could Have Been" sent le déjà-entendu, le reste est tout à fait honorable : quatre très beaux instrumentaux au piano.
C'est donc le côté plus "calme", quoique toujours torturé, de l'énervé Trent Reznor qui est approfondi sur ce disque bonus.
Si ç'avait été le live seul, j'aurais mis 20.
Le premier disque s'ouvre avec fracas sur un "Terrible Lie" absolument MONSTRUEUX... il s'avérera d'ailleurs par la suite que les morceaux issus de Pretty Hate Machine, qui pouvaient paraître un peu faiblards dans leur version originale, acquièrent avec le live une puissance incroyable. C'est le cas de "Sin", qui achève de mettre l'auditeur dans un état second, fiévreux : Trent Reznor est en grande forme et les musiciens aussi, enchaînant les morceaux sans le moindre répit. "March Of The Pigs" n'est pas en reste.
Le déchaînement industriel s'apaise un peu pour l'oppressant "Piggy", le piano émergeant du déluge final pour enchaîner superbement avec "The Frail". "The Wretched" s'en sort très bien; "Gave Up" s'éloigne un peu de son (excellente) version originale pour devenir particulièrement efficace.
Mais le morceau de bravoure, celui qui arrache les tripes, c'est "The Great Below", oppressant, magnifique. La tension monte progressivement jusqu'à ce que le "I will take my place... in the great below" terrasse l'auditeur, le riff de guitare lancinant l'achève, "The Mark Has Been Made" (c'est le cas de le dire, on n'en sortira pas indemne) le sort un peu de sa torpeur tandis que le toujours monstrueux "Wish" le remet K.O. sans ménagement...
C'est le côté sensuel de la musique de NIN qui ressort ensuite avec "Suck" et surtout "Closer", génialement interprétées. "Head Like A Hole" est à l'image de "Terrible Lie" et "Sin": surpuissante. Après un "The Day The World Went Away" de toute beauté, et un "Starfuckers, Inc." toujours efficace, c'est "Hurt" terriblement poignant, qui clôt cette performance exceptionnelle, où tout aura été impeccablement maîtrisé, avec des musiciens et un Trent déchaînés...
Passons maintenant au deuxième disque, "Still". La version dépouillée de "Something I Can Never Have" est encore plus intense et déchirante que l'originale (pourtant déjà impressionnante)... Celle de "The Fragile" est superbe. Il faut dire que la voix de Trent Reznor est (était) en effet absolument déchirante. De bonnes versions également de "The Becoming" et "The Day The World Went Away". Les cinq autres morceaux sont des inédits. Si "And All That Could Have Been" sent le déjà-entendu, le reste est tout à fait honorable : quatre très beaux instrumentaux au piano.
C'est donc le côté plus "calme", quoique toujours torturé, de l'énervé Trent Reznor qui est approfondi sur ce disque bonus.
Si ç'avait été le live seul, j'aurais mis 20.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 17 février 2009 à 23 h 16 |
Tout d'abord, moi et NIN c'est une grande histoire d'amour... et ce depuis que j'ai entendu les fragments de Closer ("Precursor") dans le générique du film Seven au cinéma.
Certes j'ai de suite accroché en commençant par Downward Spiral puis par tout ce qui me tombait sous la main.
Admiratif du coté bruyant des chansons, lorsque j'ai eu The Fragile je ne l'ai pas de suite cerné; au point de ne pas comprendre l'univers qui en découlait, les émotions qui en filtraient n'ont pas été assez prenantes à ce stade de ma vie.
Jusqu'au jour où j'ai eu l'album Still qui accompagnait And All That Could Have Been.
Qu'est-ce que Still? à mes yeux ce n'est pas une oeuvre officielle dans le sens commercial du mot.
Et je pense que c'est pour cela que Reznor ne l'a pas mis en vente et le propose seulement sur la version deluxe du live ou sur le site de NIN.
Fanatiques des sons destructeurs et ravageurs des précédant opus, passez votre chemin car si "A Warm Place", "The Frail" et "La Mer" ne vous ont pas plu, ici vous ne trouverez que le coté calme et posé de NIN.
Still c'est une parenthese, une brèche temporelle, un vortex vers un monde paralelle... une parenthese.
Commençons par les versions acoustiques des chansons dejà existante, "Something I Could Never Have" ne perd pas de son intensité, et gagne en intimité, cette chanson semble ne pas changer quelqu'en soit la version.
"The Fragile", "The Becoming", "The Day The World Went Away" se retrouvent elles meme dépouillées de leur artifices mais resplendissent aussi sous la flamme de l'intimité, exeption faite a "The Becoming" qui est une prise de risque bien maniée du sieur Reznor.
Passons maintenant aux morceaux inédits et instrumentaux.
"Adrift & At Peace": Que dire de ce bijou? Comment Trent Reznor a-t-il fait pour créer une telle perle? A ce jour c'est à mes yeux sa plus belle création, c'est LE morceau qui sort du lot et de loin... de part sa mélancolie qui s'en dégage, une telle décharge d'émotion contenue dans un morceau si court... seul un génie est capable de nous faire ressentir ça. Je ne pourrai jamais trouvé les mots pour expliquer cette chanson... Elle reste un mystere, mais aussi un veritable joyau et la piece maitresse dans le repertoire "pavé" de NIN.
"Gone, Still": A mon gout, l'un des deux morceaux les plus calmes de l'album et pourtant le plus étrange, car c'est de part sa simplicité meme qu'il facine.
"And All That Could Have Been": Une chanson tres sous estimée par son créateur et s'il y a bien un défaut à sortir à Rznor c'est bien ça, pourquoi ne l'avoir jamais interpretée? Pourtant tout y est, une ballade bien triste sur la séparation... ambiance mélée entre acoustique et ambiant... encore une perle qui nous est donnée et qu'on s'appropriera jalousement.
"The Persistence Of Loss": Le second morceau calme de l'album, lui meme tres simple mais une fois de plus c'est de ça que sort la puissance du morceau, un simple piano, un minuscule jeu de gratte acoustique... et c'est tout? Oui... c'est tout ce qu'il faut pour accompagner quelques cors et nous voilà transportés ailleurs, je ne sais où, dans une des toiles que Reznor aime dessiner sur ses compositions. Tant le morceau semble innofensif, mais ce n'est la qu'un piège, car il monte legèrement comme pour nous montrer un autre côté, plus sombre.
"Leaving Hope": Le morceau qui clôture l'album, c'est courant chez les artistes (et surtout NIN) de mettre en dernier un morceau calme triste et il faut le dire pas forcement gai.
Ici on est en plein dedans, c'est la dernière pépite de l'album. Celle qui annonce que la fin est imminente, que la parenthese se referme.
Pour conclure, Still est à mes yeux une pièce a posseder absolument, que l'on aime ou pas l'univers de Reznor, appropriez vous cette pépite, faites abstraction de tout, et laissez vous emporter.
Car en fin de compte, ce n'est pas un simple EP... mais une oeuvre à part entiere... une oeuvre qui nous parle, qui se propage jusqu'a nous. On y trouve les tourments d'un homme, mais aussi nos propres lamentations.
Certes j'ai de suite accroché en commençant par Downward Spiral puis par tout ce qui me tombait sous la main.
Admiratif du coté bruyant des chansons, lorsque j'ai eu The Fragile je ne l'ai pas de suite cerné; au point de ne pas comprendre l'univers qui en découlait, les émotions qui en filtraient n'ont pas été assez prenantes à ce stade de ma vie.
Jusqu'au jour où j'ai eu l'album Still qui accompagnait And All That Could Have Been.
Qu'est-ce que Still? à mes yeux ce n'est pas une oeuvre officielle dans le sens commercial du mot.
Et je pense que c'est pour cela que Reznor ne l'a pas mis en vente et le propose seulement sur la version deluxe du live ou sur le site de NIN.
Fanatiques des sons destructeurs et ravageurs des précédant opus, passez votre chemin car si "A Warm Place", "The Frail" et "La Mer" ne vous ont pas plu, ici vous ne trouverez que le coté calme et posé de NIN.
Still c'est une parenthese, une brèche temporelle, un vortex vers un monde paralelle... une parenthese.
Commençons par les versions acoustiques des chansons dejà existante, "Something I Could Never Have" ne perd pas de son intensité, et gagne en intimité, cette chanson semble ne pas changer quelqu'en soit la version.
"The Fragile", "The Becoming", "The Day The World Went Away" se retrouvent elles meme dépouillées de leur artifices mais resplendissent aussi sous la flamme de l'intimité, exeption faite a "The Becoming" qui est une prise de risque bien maniée du sieur Reznor.
Passons maintenant aux morceaux inédits et instrumentaux.
"Adrift & At Peace": Que dire de ce bijou? Comment Trent Reznor a-t-il fait pour créer une telle perle? A ce jour c'est à mes yeux sa plus belle création, c'est LE morceau qui sort du lot et de loin... de part sa mélancolie qui s'en dégage, une telle décharge d'émotion contenue dans un morceau si court... seul un génie est capable de nous faire ressentir ça. Je ne pourrai jamais trouvé les mots pour expliquer cette chanson... Elle reste un mystere, mais aussi un veritable joyau et la piece maitresse dans le repertoire "pavé" de NIN.
"Gone, Still": A mon gout, l'un des deux morceaux les plus calmes de l'album et pourtant le plus étrange, car c'est de part sa simplicité meme qu'il facine.
"And All That Could Have Been": Une chanson tres sous estimée par son créateur et s'il y a bien un défaut à sortir à Rznor c'est bien ça, pourquoi ne l'avoir jamais interpretée? Pourtant tout y est, une ballade bien triste sur la séparation... ambiance mélée entre acoustique et ambiant... encore une perle qui nous est donnée et qu'on s'appropriera jalousement.
"The Persistence Of Loss": Le second morceau calme de l'album, lui meme tres simple mais une fois de plus c'est de ça que sort la puissance du morceau, un simple piano, un minuscule jeu de gratte acoustique... et c'est tout? Oui... c'est tout ce qu'il faut pour accompagner quelques cors et nous voilà transportés ailleurs, je ne sais où, dans une des toiles que Reznor aime dessiner sur ses compositions. Tant le morceau semble innofensif, mais ce n'est la qu'un piège, car il monte legèrement comme pour nous montrer un autre côté, plus sombre.
"Leaving Hope": Le morceau qui clôture l'album, c'est courant chez les artistes (et surtout NIN) de mettre en dernier un morceau calme triste et il faut le dire pas forcement gai.
Ici on est en plein dedans, c'est la dernière pépite de l'album. Celle qui annonce que la fin est imminente, que la parenthese se referme.
Pour conclure, Still est à mes yeux une pièce a posseder absolument, que l'on aime ou pas l'univers de Reznor, appropriez vous cette pépite, faites abstraction de tout, et laissez vous emporter.
Car en fin de compte, ce n'est pas un simple EP... mais une oeuvre à part entiere... une oeuvre qui nous parle, qui se propage jusqu'a nous. On y trouve les tourments d'un homme, mais aussi nos propres lamentations.
Intemporel ! ! ! 20/20
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