Alec Empire
Rennes [L'Antipode] - jeudi 16 mars 2006 |
Depuis la fin du set d'Expérience, la salle de l'Antipode ne cesse de se remplir pour accueillir Alec Empire: l'une des figures les plus emblématiques de la contre-culture musicale underground, sur fond de remix de "J'encule" de Gogol Premier offert par le DJ.
Peu avant 23H00, ce qui devait arriver arriva: Alec Empire arrive sur scène sous l'ovation d'un public bien désireux d'en découdre avec la techno-hardcore surpuissante de l'ancien Atari Teenage Riot. Torse nu, la mèche rebelle, le visage apparaissant et disparaissant avec le rythme du stromboscope flanqué à ses pieds et l'allure fière et pragmatique: Alec Empire est une icône. Et ça, il le sait ! Evidemment l'homme est poseur, et en rajoute des tonnes. Toujours est-il qu'un véritable déluge d'électricité s'abat sur l'Antipode nourri par la guitare de notre homme et par les beats et les nappes déversées par la (très très) charmante demoiselle aux machines, tandis que le batteur martèle ses fûts autant qu'il le peut. Ce sera d'ailleurs à mon sens l'un des points faibles du set: le batteur qui est fait ne s'impose pas vraiment au sein des compositons d'Alec Empire, et surtout noyé sous les beats électroniques qui battent impitoyablement la mesure.
Bref, nous voilà parti en plein délire hardcore quand notre fameuse icône décide que rien ne va plus. QUe le public ne réagit pas ou trop peu. Et le voilà qui harangue la foule: "What's Goin' On ?!?", "What's The Fuck ?!?" hurle-t-il et répète-il inlassablement avant de se jeter dans la foule, puis de remonter sur scène balancer un "I thought Rennes was the capital of rock 'n' roll in France..." et de quitter la scène.
Bien entendu, rien de tel pour relancer un public pourtant conquis à la cause de notre homme, et de s'enflammer d'autant plus lorsque le trio revient des backstages pour se réinstaller.
Techno-harcore: deuxième round ! Et c'est reparti. Pied collé au plancher Alec Empire balance ses riffs surpuissants, quoique parfois très et trop simplistes, multipliant les poses et les gestes façon "rock 'n' roll star". Qu'importe le peronnage, le public est là pour ça. Alec Empire n'est pas n'importe qui, il le sait (donc) et le public aussi.
Le set durera un peu plus d'une heure, de folie, de fureur, de démesure, d'outrance, de provocation, et se montrera d'ailleurs au final plus "techno-punk" que "techno-hardcore", (à mon grand dam d'ailleurs !).
Un peu déçu au final, sur la longueur. Il y avait ce côté statique sur scène qui inhibe quelque peu la prestation à mon sens. Et l'homme est fier et aime en faire des tonnes... Cela peut agacer...
Le moment le plus rock'n'roll de la soirée sera donc sans aucun doute les "animations" anti-CPE qui se poursuivent encore dans le centre-ville de Rennes alors que minuit est passé depuis déjà quelques heures: les affrontements avec les CRS, et tout ce qui va avec (pavés, charges des CRS, gaz lacrymogènes, cocktails molotov, feux improvisés...).
Là j'y étais, et Alec Empire n'était plus alors qu'un lointain souvenir...
Peu avant 23H00, ce qui devait arriver arriva: Alec Empire arrive sur scène sous l'ovation d'un public bien désireux d'en découdre avec la techno-hardcore surpuissante de l'ancien Atari Teenage Riot. Torse nu, la mèche rebelle, le visage apparaissant et disparaissant avec le rythme du stromboscope flanqué à ses pieds et l'allure fière et pragmatique: Alec Empire est une icône. Et ça, il le sait ! Evidemment l'homme est poseur, et en rajoute des tonnes. Toujours est-il qu'un véritable déluge d'électricité s'abat sur l'Antipode nourri par la guitare de notre homme et par les beats et les nappes déversées par la (très très) charmante demoiselle aux machines, tandis que le batteur martèle ses fûts autant qu'il le peut. Ce sera d'ailleurs à mon sens l'un des points faibles du set: le batteur qui est fait ne s'impose pas vraiment au sein des compositons d'Alec Empire, et surtout noyé sous les beats électroniques qui battent impitoyablement la mesure.
Bref, nous voilà parti en plein délire hardcore quand notre fameuse icône décide que rien ne va plus. QUe le public ne réagit pas ou trop peu. Et le voilà qui harangue la foule: "What's Goin' On ?!?", "What's The Fuck ?!?" hurle-t-il et répète-il inlassablement avant de se jeter dans la foule, puis de remonter sur scène balancer un "I thought Rennes was the capital of rock 'n' roll in France..." et de quitter la scène.
Bien entendu, rien de tel pour relancer un public pourtant conquis à la cause de notre homme, et de s'enflammer d'autant plus lorsque le trio revient des backstages pour se réinstaller.
Techno-harcore: deuxième round ! Et c'est reparti. Pied collé au plancher Alec Empire balance ses riffs surpuissants, quoique parfois très et trop simplistes, multipliant les poses et les gestes façon "rock 'n' roll star". Qu'importe le peronnage, le public est là pour ça. Alec Empire n'est pas n'importe qui, il le sait (donc) et le public aussi.
Le set durera un peu plus d'une heure, de folie, de fureur, de démesure, d'outrance, de provocation, et se montrera d'ailleurs au final plus "techno-punk" que "techno-hardcore", (à mon grand dam d'ailleurs !).
Un peu déçu au final, sur la longueur. Il y avait ce côté statique sur scène qui inhibe quelque peu la prestation à mon sens. Et l'homme est fier et aime en faire des tonnes... Cela peut agacer...
Le moment le plus rock'n'roll de la soirée sera donc sans aucun doute les "animations" anti-CPE qui se poursuivent encore dans le centre-ville de Rennes alors que minuit est passé depuis déjà quelques heures: les affrontements avec les CRS, et tout ce qui va avec (pavés, charges des CRS, gaz lacrymogènes, cocktails molotov, feux improvisés...).
Là j'y étais, et Alec Empire n'était plus alors qu'un lointain souvenir...
Correct 12/20 | par X_Jpbowersock |
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