Mark Lanegan
Cologne - Allemagne [Gabäude 9] - lundi 23 août 2004 |
Et nous voilà à nouveau sur la route pour voir Mark Lanegan !
Ce soir là, c'était à Cologne que nos pas nous ont menés... au Gebäude 9 pour être précis. Une salle perdue en périphérie de la ville qui devait être, il fut un temps, une usine de je sais pas quoi, destinée à je sais pas quoi... Telle une carte postale de ce que l'underground peut être, elle renvoie à une certaine idée de ce que doit être une salle de concert de rock : glauque, intime, malsaine, sympa, bordélique, cool...
Dans ce paradis, nous avons assisté à un concert inoubliable. Près d'une semaine après Amsterdam, on peut dire que les choses ont sensiblement changé.
Tout ce qui avait fait du concert d'Amsterdam un must, fut alors multiplié par deux. Commençons par le son: surpuissant, énorme, ravageur ! Les guitares de Brett Netson (ex-Built To Spill) et de Michael Barrigan crachaient des riffs à faire pâlir les métaleux en herbe. La basse d'Eddie Nappi (déjà énorme à Amsterdam) balançait un groove solide et irrésistible pendant que Norm Block martelait sa batterie comme un Thor qui aurait fait du rock. Ce dernier se révéla être le héros de la soirée (Mark étant définitivement hors-course) tant sa puissance et son talent nous ont fait voir les étoiles. Mark, quant à lui, fut fidèle à lui-même, irréprochable, ténébreux, envoûtant et démoniaque. Le seul vrai changement est que ce soir là, il était autrement plus détendu que les autres fois où nous l'avions vu. Plusieurs fois pendant le concert on l'a surpris à ouvrir les yeux, et même, quelque fois, à esquisser un rictus. Incroyable quand on connaît le mec !!!
Pour ce qui est de la setlist, on a eu droit à peu de changements par rapport à Amsterdam. Le truc, c'est que le groupe était beaucoup plus à l'aise dans ses pompes et que bien sûr, ça s'est ressenti dans la musique. Pour l'exemple, citons "Little Willie John" qui a envoyé tous les gonzes présents dans la salle au tapis. Les nouvelles chansons ont été énormes, "Skeletal History" fut le summum de la soirée. La montée en puissance, débouchant sur une explosion de guitares, mariées avec la voix incroyable de Mark, résonne encore dans nos oreilles, et jamais nous n'avions été aussi déchaînés pendant un concert (aaaaargh !!!!). "Message To Mine" est quant à elle irrésistible avec son final bluesy où Mark déploie sa voix comme nul autre ne sait le faire. On a même eu droit au classique "Pendulum", chef-d'œuvre tiré de "Whiskey For The Holy Ghost", lors du premier rappel. Le second nous offre une version moins énervée (par rapport à Amsterdam) de "Ressurection Song".
Les lumières se sont malheureusement rallumées, et depuis on n'arrête pas de sourire en refaisant le concert dans nos têtes. C'était tout simplement fabuleux... plus long... et encore plus puissant qu'à Amsterdam !!!
On attend Mark à Paris désormais. Nul doute que ça sera encore grandiose !
Ce soir là, c'était à Cologne que nos pas nous ont menés... au Gebäude 9 pour être précis. Une salle perdue en périphérie de la ville qui devait être, il fut un temps, une usine de je sais pas quoi, destinée à je sais pas quoi... Telle une carte postale de ce que l'underground peut être, elle renvoie à une certaine idée de ce que doit être une salle de concert de rock : glauque, intime, malsaine, sympa, bordélique, cool...
Dans ce paradis, nous avons assisté à un concert inoubliable. Près d'une semaine après Amsterdam, on peut dire que les choses ont sensiblement changé.
Tout ce qui avait fait du concert d'Amsterdam un must, fut alors multiplié par deux. Commençons par le son: surpuissant, énorme, ravageur ! Les guitares de Brett Netson (ex-Built To Spill) et de Michael Barrigan crachaient des riffs à faire pâlir les métaleux en herbe. La basse d'Eddie Nappi (déjà énorme à Amsterdam) balançait un groove solide et irrésistible pendant que Norm Block martelait sa batterie comme un Thor qui aurait fait du rock. Ce dernier se révéla être le héros de la soirée (Mark étant définitivement hors-course) tant sa puissance et son talent nous ont fait voir les étoiles. Mark, quant à lui, fut fidèle à lui-même, irréprochable, ténébreux, envoûtant et démoniaque. Le seul vrai changement est que ce soir là, il était autrement plus détendu que les autres fois où nous l'avions vu. Plusieurs fois pendant le concert on l'a surpris à ouvrir les yeux, et même, quelque fois, à esquisser un rictus. Incroyable quand on connaît le mec !!!
Pour ce qui est de la setlist, on a eu droit à peu de changements par rapport à Amsterdam. Le truc, c'est que le groupe était beaucoup plus à l'aise dans ses pompes et que bien sûr, ça s'est ressenti dans la musique. Pour l'exemple, citons "Little Willie John" qui a envoyé tous les gonzes présents dans la salle au tapis. Les nouvelles chansons ont été énormes, "Skeletal History" fut le summum de la soirée. La montée en puissance, débouchant sur une explosion de guitares, mariées avec la voix incroyable de Mark, résonne encore dans nos oreilles, et jamais nous n'avions été aussi déchaînés pendant un concert (aaaaargh !!!!). "Message To Mine" est quant à elle irrésistible avec son final bluesy où Mark déploie sa voix comme nul autre ne sait le faire. On a même eu droit au classique "Pendulum", chef-d'œuvre tiré de "Whiskey For The Holy Ghost", lors du premier rappel. Le second nous offre une version moins énervée (par rapport à Amsterdam) de "Ressurection Song".
Les lumières se sont malheureusement rallumées, et depuis on n'arrête pas de sourire en refaisant le concert dans nos têtes. C'était tout simplement fabuleux... plus long... et encore plus puissant qu'à Amsterdam !!!
On attend Mark à Paris désormais. Nul doute que ça sera encore grandiose !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Max |
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