Quadrupède
Togoban |
Label :
Black Basset |
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Plus j'écoute du Math Rock, plus je me dis que Stewart Copeland en était le précurseur. Toujours à vouloir en foutre partout, rajouter çà & là un claquement de fût, une shirley, pas un temps mort. faut faire gaffe, ça peut facilement virer à la démonstration chiante. Pas toujours hein, me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. On trouve toujours des contre-exemples, où l'on ne fait presque plus attention au BPM, où l'on se retrouve avalé par les morceaux, presque malgré nous.
Quadrupède n'est clairement pas dans la performance. Ok, ils jouent vite, le batteur se mue en pieuvre par endroit, mais c'est toujours au service du morceau. Les rythmiques se font ethniques, la guitare se la joue africaine par moment (Ali Farka Touré fait des émules lui aussi), les titres prennent vie, et se remplissent de sens en même temps. Un titre comme "Mambo Pomelo", morceau à tiroir par excellence, résume bien l'idée qu'on peut se faire de Quadrupède. L'album en entier s'écoute comme un seul morceau, avec ses breaks noisy & succint ("Via Là" ne dure presque pas plus d'une minute), & "Rhododendron" reprend presque là où le précédent s'est terminé. Avec ses nombreux effets de manche analogiques, Togoban s'écoute d'un trait, il faut presque l'écouter les yeux rivés sur le chrono du lecteur cd pour en distinguer les pistes. Ce qui ôte une bonne part de de magie à l'ensemble, vous en conviendrez. Bien sûr, on retrouve par moment du math-rock bête & méchant, mais quand c'est bien amené, et avec parcimonie, on en redemande. Surtout l'album à la bonne idée de se terminer avec la perle "Adulthood".
Pour un premier album, Quadrupède a vraiment visé juste, et même si fatalement, l'association batterie/synthés/guitare fait penser aux Montpelliérains de Marvin, ces deux gars de la Sarthe n'ont rien à leur envier, ce Togoban est une vraie bonne surprise, addictive juste comme il faut.
Quadrupède n'est clairement pas dans la performance. Ok, ils jouent vite, le batteur se mue en pieuvre par endroit, mais c'est toujours au service du morceau. Les rythmiques se font ethniques, la guitare se la joue africaine par moment (Ali Farka Touré fait des émules lui aussi), les titres prennent vie, et se remplissent de sens en même temps. Un titre comme "Mambo Pomelo", morceau à tiroir par excellence, résume bien l'idée qu'on peut se faire de Quadrupède. L'album en entier s'écoute comme un seul morceau, avec ses breaks noisy & succint ("Via Là" ne dure presque pas plus d'une minute), & "Rhododendron" reprend presque là où le précédent s'est terminé. Avec ses nombreux effets de manche analogiques, Togoban s'écoute d'un trait, il faut presque l'écouter les yeux rivés sur le chrono du lecteur cd pour en distinguer les pistes. Ce qui ôte une bonne part de de magie à l'ensemble, vous en conviendrez. Bien sûr, on retrouve par moment du math-rock bête & méchant, mais quand c'est bien amené, et avec parcimonie, on en redemande. Surtout l'album à la bonne idée de se terminer avec la perle "Adulthood".
Pour un premier album, Quadrupède a vraiment visé juste, et même si fatalement, l'association batterie/synthés/guitare fait penser aux Montpelliérains de Marvin, ces deux gars de la Sarthe n'ont rien à leur envier, ce Togoban est une vraie bonne surprise, addictive juste comme il faut.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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