Mark Lanegan
Hasselt - Belgique [Pukkelpop - Marquee] - jeudi 19 août 2010 |
Après l'un des concerts les plus mouvementés du festival (Gojira, vous comprendrez...), je pars voir l'un des artistes qui m'inspirent le plus dans cette affiche : Mark Lanegan. Des guitares saturées aux polyrythmies à la double pédale, je me prépare à passer à quelque chose de calme. Mais, vraiment plus calme. Plus calme que ce à quoi je m'attendais.
J'arrive, je me place bien, sans trop faire attention au décor, jusqu'à remarquer qu'il est très humble, humble... disons au point de ne voir ni la trace d'une batterie ni celles d'énormes amplificateurs. Effectivement : c'est un concert qui s'annonce très personnel qui nous attend là. Après une petite demi-heure (et encore) d'attente, Mark Lanegan fait son entrée avec son guitariste. Dès la première chanson, le ton est lancé. On aura ici l'un des concerts les plus minimaliste auquel on pourra assister, mais, pourtant... De la puissance. Elle était bien là! Bizarrement, on se retrouve très vite envoûté par les rythmes de guitare tantôt coulants pour les balades, tantôt saccadés pour tout ce qui sonne plus rock, le "tout" enrobé par la merveilleuse voix et la performance indéniablement parfaite de notre ancien Screaming Trees. En parlant de ça? Il nous fait la bonne surprise de jouer une de leur bonne vieille chanson, et donc on passe de la carrière solo du crooner mélancolique à du QOTSA, il semble que celle les Gutter Twins ne sont pas évoqués ici.
Niveau performance, rien à dire, la guitare est bien comme il faut, pas de problèmes sonores (ce serait le pompon avec le peu qu'il y a à régler, mais en fest... tout peut arriver), la voix passe très bien, et les duos vocaux se font avec une justesse et une synchronisation que l'on sent bien travaillée : ce n'est pas du minimalisme à la n'importe quoi, où l'on a bâclé le travail vite fait bien fait. Mais on ne pourrait pas parler de travail après ce concert, il s'agit clairement de passion, même pas d'amusement, c'est plus que ça.
On se sent donc interagir avec ce si bon chanteur qui, pourtant, ne se montre pas spécialement proche du public, il ne parle pas beaucoup, reste stoïque, mais sa voix veut tout dire, ce concept veut tout dire, tout le monde a compris, et tout le monde aime et profite durant cette tracklist merveilleusement choisie, où l'on passe de "Hit The City" à "Hangin' Tree", "No Easy Action", "Stay", "Hotel" au classique "Where The Twain Shall Meet"...
Une bonne ambiance à la base, avec des gens un petit peu moins bourrins que tous ceux que l'on pouvait trouver en général (fest varié, fréquentations variées oblige), un bon gros grain de subtilité qui se méritait, et que j'avais personnellement besoin. Un plaisir pur malheureusement trop court (plus ou moins une heure de concert), mais quel bien ça fait! On n'en repart certainement pas déçu, du moins, pas de ce concert-là.
J'arrive, je me place bien, sans trop faire attention au décor, jusqu'à remarquer qu'il est très humble, humble... disons au point de ne voir ni la trace d'une batterie ni celles d'énormes amplificateurs. Effectivement : c'est un concert qui s'annonce très personnel qui nous attend là. Après une petite demi-heure (et encore) d'attente, Mark Lanegan fait son entrée avec son guitariste. Dès la première chanson, le ton est lancé. On aura ici l'un des concerts les plus minimaliste auquel on pourra assister, mais, pourtant... De la puissance. Elle était bien là! Bizarrement, on se retrouve très vite envoûté par les rythmes de guitare tantôt coulants pour les balades, tantôt saccadés pour tout ce qui sonne plus rock, le "tout" enrobé par la merveilleuse voix et la performance indéniablement parfaite de notre ancien Screaming Trees. En parlant de ça? Il nous fait la bonne surprise de jouer une de leur bonne vieille chanson, et donc on passe de la carrière solo du crooner mélancolique à du QOTSA, il semble que celle les Gutter Twins ne sont pas évoqués ici.
Niveau performance, rien à dire, la guitare est bien comme il faut, pas de problèmes sonores (ce serait le pompon avec le peu qu'il y a à régler, mais en fest... tout peut arriver), la voix passe très bien, et les duos vocaux se font avec une justesse et une synchronisation que l'on sent bien travaillée : ce n'est pas du minimalisme à la n'importe quoi, où l'on a bâclé le travail vite fait bien fait. Mais on ne pourrait pas parler de travail après ce concert, il s'agit clairement de passion, même pas d'amusement, c'est plus que ça.
On se sent donc interagir avec ce si bon chanteur qui, pourtant, ne se montre pas spécialement proche du public, il ne parle pas beaucoup, reste stoïque, mais sa voix veut tout dire, ce concept veut tout dire, tout le monde a compris, et tout le monde aime et profite durant cette tracklist merveilleusement choisie, où l'on passe de "Hit The City" à "Hangin' Tree", "No Easy Action", "Stay", "Hotel" au classique "Where The Twain Shall Meet"...
Une bonne ambiance à la base, avec des gens un petit peu moins bourrins que tous ceux que l'on pouvait trouver en général (fest varié, fréquentations variées oblige), un bon gros grain de subtilité qui se méritait, et que j'avais personnellement besoin. Un plaisir pur malheureusement trop court (plus ou moins une heure de concert), mais quel bien ça fait! On n'en repart certainement pas déçu, du moins, pas de ce concert-là.
Excellent ! 18/20 | par Lucid Nightmare |
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