Mark Lanegan
Lille [La Péniche] - mercredi 04 mai 2016 |
Mercredi 4 mai 2016, je réalise enfin l'un de mes rêves les plus chers: voir Mark Lanegan en concert (rêve relativement accessible, c'est pas faux). J'ai beau l'avoir découvert il y a plus de dix ans maintenant avec Bubblegum, jamais encore l'occasion de le voir ne s'était présentée. Donc quand l'annonce de la "tournée française" (2 dates seulement) est arrivée, avec une date à Lille, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion. Et grand bien m'en a pris. Le concert, d'abord prévu au Splendid, grande salle de plusieurs milliers de places, a rapidement été reporté à la Péniche, qui comme son nom l'indique, se trouve dans une péniche pouvant à peine contenir une centaine de spectateur. Le concert fut donc immédiatement complet.
Mon billet en poche, j'arrive vers vingt heures. Une petite bière et un passage direct au stand merchandising ou je trouve le plus qu'excellent Dark Mark Does Christmas uniquement disponible à ses concerts, et que je ne pensais plus disponible depuis longtemps déjà. Trente balles, ce n'est pas donné, mais je n'hésite pas, étant en mode groupie ce soir là.
La première partie est assurée par LYENN, un jeune guitariste qui s'avèrera par la suite être le bassiste du backing band de Lanegan. Le mec assure et propose un espèce de blues sec et puissant qui semble satisfaire le public encore clairsemé.
La seconde première partie voit Duke Garwood prendre place pour un set de trois quart d'heure ou le bonhomme fait montre de tout son talent, dans un registre certes proche de ce que peut faire Lanegan, tant au niveau de la musique que du chant, mais d'une qualité indiscutable.
Arrive enfin le grand moment de la soirée, l'arrivée de Mark Lanegan sur scène. Accompagné donc de Duke Garwood, de LYENN et d'un second guitariste virtuose dont le nom m'a échappé, le groupe, après un timide salut, lance le concert devant une salle comble (pas bien dur dans ces conditions) avec le classique "One Way Street" issu de Field Songs. La setlist est variée, faisant aussi bien la part-belle au morceaux récents qu'aux titres issus des premiers albums. Les morceaux provenant de Phantom Radio, dernier album en date, et qui m'a déçu, se révèlent largement meilleurs en concert, avec notamment un "Judgement Time" magnifique. Le set est ponctuée de surprises, comme ce "Where The Twain Shall Meet" issu des Screaming Trees, ou le "Can't Catch The Train" que Lanegan était venu chanté à l'époque sur l'album des Soulsalvers. Parmi les anciens morceaux, on peut noter la présence de "One Hundred Days", et du terrifiant "On Jesus Program", qui s'il arrive déjà sur disque à me mettre la chair de poule, devient totalement apocalyptique.
Le rappel survient au bout d'une heure trente de concert, et quel rappel! Dans l'ordre, "Driver" et "Mescalito", deux morceaux issu de l'album en collaboration avec Duke Garwood, le magnifique Black Pudding, puis un "I Am The Wolf" superbe. A partir de là, les musiciens s'en vont, ne laissant que le guitariste sans nom avec Lanegan pour enchaîner une reprise de Frank Sinatra ("Pretty Colors"), un "Bombed" aussi court qu'intense, avant un final grandiose sur "Halo Of Ashes " des Screaming Trees, que ce fameux guitariste assure comme une bête, seul avec Lanegan au chant.
Je pense que je ne pouvais pas espérer mieux en terme de conditions pour voir celui qui est à peu près le seul artiste que je m'autorise à considérer comme une idole. La salle, que je connaissais déjà pour y avoir vu un concert sauvage de Mondo Generator quelques mois plus tôt, est juste parfaite. Quelle chance de pouvoir voir Mark Lanegan en concert dans une ambiance aussi intimiste, aussi chaleureuse. Le groupe eu l'air de prendre du plaisir à jouer dans ces conditions. La setlist quand à elle fut presque parfaite, même si j'aurais préféré deux ou trois morceaux anciens à certains des plus récents joués ici. Mais c'est uniquement parce qu'il faut pinailler un peu. Et cerise sur le gâteau, j'ai pu faire ma groupie jusqu'au bout, car Mark Lanegan revint une vingtaine de minutes plus tard pour "discuter" et signer quelques autographes à la quinzaine de fans encore là. Et même si je n'ai réussi qu'à bredouiller quelques mots à ce géant quand il me sera la main et signa mon beau vinyle acheté en début de soirée, tout ça ne fit que renforcer le caractère spécial de ce concert qui, même si je manque sûrement d'objectivité, était excellent.
Mon billet en poche, j'arrive vers vingt heures. Une petite bière et un passage direct au stand merchandising ou je trouve le plus qu'excellent Dark Mark Does Christmas uniquement disponible à ses concerts, et que je ne pensais plus disponible depuis longtemps déjà. Trente balles, ce n'est pas donné, mais je n'hésite pas, étant en mode groupie ce soir là.
La première partie est assurée par LYENN, un jeune guitariste qui s'avèrera par la suite être le bassiste du backing band de Lanegan. Le mec assure et propose un espèce de blues sec et puissant qui semble satisfaire le public encore clairsemé.
La seconde première partie voit Duke Garwood prendre place pour un set de trois quart d'heure ou le bonhomme fait montre de tout son talent, dans un registre certes proche de ce que peut faire Lanegan, tant au niveau de la musique que du chant, mais d'une qualité indiscutable.
Arrive enfin le grand moment de la soirée, l'arrivée de Mark Lanegan sur scène. Accompagné donc de Duke Garwood, de LYENN et d'un second guitariste virtuose dont le nom m'a échappé, le groupe, après un timide salut, lance le concert devant une salle comble (pas bien dur dans ces conditions) avec le classique "One Way Street" issu de Field Songs. La setlist est variée, faisant aussi bien la part-belle au morceaux récents qu'aux titres issus des premiers albums. Les morceaux provenant de Phantom Radio, dernier album en date, et qui m'a déçu, se révèlent largement meilleurs en concert, avec notamment un "Judgement Time" magnifique. Le set est ponctuée de surprises, comme ce "Where The Twain Shall Meet" issu des Screaming Trees, ou le "Can't Catch The Train" que Lanegan était venu chanté à l'époque sur l'album des Soulsalvers. Parmi les anciens morceaux, on peut noter la présence de "One Hundred Days", et du terrifiant "On Jesus Program", qui s'il arrive déjà sur disque à me mettre la chair de poule, devient totalement apocalyptique.
Le rappel survient au bout d'une heure trente de concert, et quel rappel! Dans l'ordre, "Driver" et "Mescalito", deux morceaux issu de l'album en collaboration avec Duke Garwood, le magnifique Black Pudding, puis un "I Am The Wolf" superbe. A partir de là, les musiciens s'en vont, ne laissant que le guitariste sans nom avec Lanegan pour enchaîner une reprise de Frank Sinatra ("Pretty Colors"), un "Bombed" aussi court qu'intense, avant un final grandiose sur "Halo Of Ashes " des Screaming Trees, que ce fameux guitariste assure comme une bête, seul avec Lanegan au chant.
Je pense que je ne pouvais pas espérer mieux en terme de conditions pour voir celui qui est à peu près le seul artiste que je m'autorise à considérer comme une idole. La salle, que je connaissais déjà pour y avoir vu un concert sauvage de Mondo Generator quelques mois plus tôt, est juste parfaite. Quelle chance de pouvoir voir Mark Lanegan en concert dans une ambiance aussi intimiste, aussi chaleureuse. Le groupe eu l'air de prendre du plaisir à jouer dans ces conditions. La setlist quand à elle fut presque parfaite, même si j'aurais préféré deux ou trois morceaux anciens à certains des plus récents joués ici. Mais c'est uniquement parce qu'il faut pinailler un peu. Et cerise sur le gâteau, j'ai pu faire ma groupie jusqu'au bout, car Mark Lanegan revint une vingtaine de minutes plus tard pour "discuter" et signer quelques autographes à la quinzaine de fans encore là. Et même si je n'ai réussi qu'à bredouiller quelques mots à ce géant quand il me sera la main et signa mon beau vinyle acheté en début de soirée, tout ça ne fit que renforcer le caractère spécial de ce concert qui, même si je manque sûrement d'objectivité, était excellent.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par El rodeo |
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