Malcolm Middleton
Sleight Of Heart |
Label :
Full Time Hobby |
||||
La cadence est effrénée, la qualité toujours intacte. Malcolm Middleton n'en peut plus de composer : depuis la mort officielle d'Arab Strap il y a deux ans, l'écossais a sorti pas moins de... deux disques !
Sleight Of Heart survient donc un an pile-poil après l'excellent A Brighter Beat ; et plus le temps passe, plus les compositions du rouquin s'illuminent et se simplifient. Résultat, ça sent bon le bois. Comprenez : la guitare sèche est omniprésente ; on peut même dire qu'elle symbolise le nouveau disque de Middleton, comme le suggère assez ouvertement l'artwork !
L'accompagnement, très discret, est tout aussi acoustique, et on retrouve avec plaisir les éternels compères du songwriter. Barry Burns, au piano, est une nouvelle fois présent, tout comme la violoniste Jenny Reeve (qui prête aussi quelques fois sa voix mutine), et Paul Savage, qui assure les quelques parties de batterie.
Le grand tour de force de Sleight Of Heart passe précisément par son grand dépouillement. Car Middleton ne se contente pas de surprendre dans la forme et le ton (on le connait surtout pour l'univers musical sombre d'Arab Strap), il brille aussi aussi dans le fond, c'est à dire la finesse d'écriture.
Ainsi, qu'il soit habillé de ses atours électro-pop-noise (cf. ses albums précédents) ou qu'il soit totalement à poil, Middleton a la classe. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est un grand mélodiste, au répertoire hallucinant de diversité. J'en veux pour preuve deux de ses trois choix de reprises : Madonna, l'icône dancefloor et sexuelle des eighties côtoie le génie maudit Jackson C. Frank, folkeux dépressif des sixties qui a achevé sa vie clochard et infirme !
Drôle de bonhomme que ce Middleton, donc, et drôle de carrière, dont l'excellence semble être le maître mot. Et si les fans d'Arab Strap ne se retrouveront pas tous dans ces chansons plutôt légères, c'est bien qu'il a définitivement trouvé sa place en dehors du duo qui l'a révélé à un public assez large. Chapeau bas.
Sleight Of Heart survient donc un an pile-poil après l'excellent A Brighter Beat ; et plus le temps passe, plus les compositions du rouquin s'illuminent et se simplifient. Résultat, ça sent bon le bois. Comprenez : la guitare sèche est omniprésente ; on peut même dire qu'elle symbolise le nouveau disque de Middleton, comme le suggère assez ouvertement l'artwork !
L'accompagnement, très discret, est tout aussi acoustique, et on retrouve avec plaisir les éternels compères du songwriter. Barry Burns, au piano, est une nouvelle fois présent, tout comme la violoniste Jenny Reeve (qui prête aussi quelques fois sa voix mutine), et Paul Savage, qui assure les quelques parties de batterie.
Le grand tour de force de Sleight Of Heart passe précisément par son grand dépouillement. Car Middleton ne se contente pas de surprendre dans la forme et le ton (on le connait surtout pour l'univers musical sombre d'Arab Strap), il brille aussi aussi dans le fond, c'est à dire la finesse d'écriture.
Ainsi, qu'il soit habillé de ses atours électro-pop-noise (cf. ses albums précédents) ou qu'il soit totalement à poil, Middleton a la classe. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est un grand mélodiste, au répertoire hallucinant de diversité. J'en veux pour preuve deux de ses trois choix de reprises : Madonna, l'icône dancefloor et sexuelle des eighties côtoie le génie maudit Jackson C. Frank, folkeux dépressif des sixties qui a achevé sa vie clochard et infirme !
Drôle de bonhomme que ce Middleton, donc, et drôle de carrière, dont l'excellence semble être le maître mot. Et si les fans d'Arab Strap ne se retrouveront pas tous dans ces chansons plutôt légères, c'est bien qu'il a définitivement trouvé sa place en dehors du duo qui l'a révélé à un public assez large. Chapeau bas.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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