Will Oldham
Seafarers Music |
Label :
Drag City |
||||
Poursuivant un point de vue adopté pour le travail abordé sur Ode Music, Will Oldham tente ici un nouvel exercice instrumental sous le biais d'un documentaire sur des marins de Rotterdam.
Moins de plages pour plus de contenu et de substance, les quatre titres de Seafarers Music étalent une demi-heure d'atmosphère acoustique maîtrisée. S'il reprend encore des structures obstinées et raide, le songwriter a su cette fois éveiller une tension diffuse, qui ne s'impose pas. Sensation accrue par le fait que trois sur quatre des titres on la même tonique imposante (attrapez vos guitares chers confrères : c'est un La) : on suit un trajet cohérent. Contrairement à l'essai précédent, on est mieux ferré par les mélodies des arpèges artisanaux (on entend bien voire trop les doigts se démancher sur les cordes) que distille Oldham en boucle, saupoudrés de discrets arrangements qui n'ont pour autres attribue que de soutenir l'instrument principal dans son hypnose, et n'ont d'établir des chorus explicites. Les deux plus longs titres de plus huit minutes chacun comme les deux autres -qui ne sont pas courts pour autant-, les quatre incarnant différents marins, sont de petites fables à elles seules, plongeant dans une même histoire d'eau lo-fi au sujet innommable mais touchant.
Encore une petite perle...
Moins de plages pour plus de contenu et de substance, les quatre titres de Seafarers Music étalent une demi-heure d'atmosphère acoustique maîtrisée. S'il reprend encore des structures obstinées et raide, le songwriter a su cette fois éveiller une tension diffuse, qui ne s'impose pas. Sensation accrue par le fait que trois sur quatre des titres on la même tonique imposante (attrapez vos guitares chers confrères : c'est un La) : on suit un trajet cohérent. Contrairement à l'essai précédent, on est mieux ferré par les mélodies des arpèges artisanaux (on entend bien voire trop les doigts se démancher sur les cordes) que distille Oldham en boucle, saupoudrés de discrets arrangements qui n'ont pour autres attribue que de soutenir l'instrument principal dans son hypnose, et n'ont d'établir des chorus explicites. Les deux plus longs titres de plus huit minutes chacun comme les deux autres -qui ne sont pas courts pour autant-, les quatre incarnant différents marins, sont de petites fables à elles seules, plongeant dans une même histoire d'eau lo-fi au sujet innommable mais touchant.
Encore une petite perle...
Bon 15/20 | par X_YoB |
En ligne
132 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages