Mudhoney
Live Mud |
Label :
Sub Pop |
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Mudhoney a toujours tourné le dos à l'industrie musicale et ce live pousse encore plus loin cette démarche. Aucune pub venant de Sub Pop, un disque uniquement disponible en vinyl et limité à 500 exemplaires ; le groupe s'enfonce encore un peu plus dans l'underground. Niveau artwork c'est le summum : quand on a le disque dans les mains, on a plus l'impression d'avoir affaire à un bootleg qu'à un album officiel : pochette totalement blanche affublée d'un simple encart photocopié collé dessus pour donner les quelques informations nécessaires. Ce dépouillement extrême contraste avec la qualité phénoménale du dernier album du groupe Under A Billion Suns (fans de rock en tous genres jetez vous sur cette galette excellentissime si ce n'est déjà fait).
Enregistré en décembre 2005 à Mexico, Live Mud fait la part belle aux deux derniers albums ainsi qu'aux premiers classiques du groupe. Et le mot classique n'est pas usurpé ! A entendre comment sonnent encore aujourd'hui les premiers titres composés par le groupe, on se rend vite compte que Mudhoney est d'ores et déjà entré dans le panthéon des combos rock incontournables. Le rampant "Mudride" ouvre de manière parfaite le show grâce à sa progression crescendo et une mélodie intemporelle. L'hymne grunge "Touch Me I'm Sick", l'entêtant "No One Has" et le très punk "Hate The Police" sont d'une efficacité redoutable plus de vingt ans après leur composition. Pas de doute donc, Mudhoney fait partie des fleurons du genre et les albums du groupe seront toujours écoutés dans 50 ans même s'ils font partie de l'histoire officieuse du rock'n'roll.
Mais les dernières compositions n'ont pas à rougir face à leurs ainées. Les arrangements complexes des deux derniers albums pourraient laisser envisager une faiblesse sur les planches mais c'est loin d'être le cas. D'un autre côté avec des riffs de la teneur de "The Straight Life" ou "On The Move", il faudrait vraiment être manchot pour livrer une prestation molle et fade. Les morceaux de Under A Billion Suns perdent juste un peu de leur impact apocalyptique une fois dépouillés de leurs cuivres. Mais cette sensation est tout de même appuyée par les solos bordéliques et approximatifs de Steve Turner et les paroles glauques de Mark Arm.
Le seul regret finalement c'est que le groupe ait fait l'impasse sur presque tous leurs albums. Difficile de faire un set quand on compte autant de très bons disques et de morceaux jouissifs surtout sur la courte durée d'un vinyl. Mais oublier complètement tous les albums au profit des dernières compositions est tout de même vraiment dommage. Pour un groupe à la carrière aussi fournie que Mudhoney, un double vinyl n'aurait vraiment pas été du luxe.
Jamais contents ces fans...
Enregistré en décembre 2005 à Mexico, Live Mud fait la part belle aux deux derniers albums ainsi qu'aux premiers classiques du groupe. Et le mot classique n'est pas usurpé ! A entendre comment sonnent encore aujourd'hui les premiers titres composés par le groupe, on se rend vite compte que Mudhoney est d'ores et déjà entré dans le panthéon des combos rock incontournables. Le rampant "Mudride" ouvre de manière parfaite le show grâce à sa progression crescendo et une mélodie intemporelle. L'hymne grunge "Touch Me I'm Sick", l'entêtant "No One Has" et le très punk "Hate The Police" sont d'une efficacité redoutable plus de vingt ans après leur composition. Pas de doute donc, Mudhoney fait partie des fleurons du genre et les albums du groupe seront toujours écoutés dans 50 ans même s'ils font partie de l'histoire officieuse du rock'n'roll.
Mais les dernières compositions n'ont pas à rougir face à leurs ainées. Les arrangements complexes des deux derniers albums pourraient laisser envisager une faiblesse sur les planches mais c'est loin d'être le cas. D'un autre côté avec des riffs de la teneur de "The Straight Life" ou "On The Move", il faudrait vraiment être manchot pour livrer une prestation molle et fade. Les morceaux de Under A Billion Suns perdent juste un peu de leur impact apocalyptique une fois dépouillés de leurs cuivres. Mais cette sensation est tout de même appuyée par les solos bordéliques et approximatifs de Steve Turner et les paroles glauques de Mark Arm.
Le seul regret finalement c'est que le groupe ait fait l'impasse sur presque tous leurs albums. Difficile de faire un set quand on compte autant de très bons disques et de morceaux jouissifs surtout sur la courte durée d'un vinyl. Mais oublier complètement tous les albums au profit des dernières compositions est tout de même vraiment dommage. Pour un groupe à la carrière aussi fournie que Mudhoney, un double vinyl n'aurait vraiment pas été du luxe.
Jamais contents ces fans...
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
Note : chaque vinyl contient une carte munie d'un code permettant de télécharger gratuitement les morceaux en mp3 depuis le site de Sub Pop.
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