Oh No! Oh My!
Between The Devil And The Sea |
Label :
Autoproduit |
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Oh no! Oh my! Qu'arrive t-il à ce groupe qui depuis 2004 n'a en fait produit qu'un album? Nul ne le sait, peut-être sont-ils trop occupés à retirer les points d'exclamation de leur nom pour facilité les démarches administratives et les référencements internautiques?
Mais avant le très bon opus éponyme des quatre larrons de foire, il y avait un EP en 2005 du doux nom de Beetween the Devil and the See. Déjà en Self-Released, déjà teinté de folk et de chants à la limite de la justesse; revenons un instant sur ce petit bout de musique, franchement pas désagréable, autant le dire tout de suite.
On commence avec un aérien "Oh Be One" --remarquez le jeu de mot subtil. A noter que les choeurs de fin sont vraiment très jolis. Des groupes comme Au Revoir Simone n'avait encore rien fait quand Oh no! Oh my! amenait ces rythmes minimalistes. Ce n'était pas, à l'époque, une mode grandissant à une vitesse exponentielle comme de nos jours. C'était rafraichissant. Réellement. "Our Mouth Were Wet" marque le pas avec ce petit rythme saccadé, enfantin.
Enfin, pour les bornés et fâchés du folk minimaliste qui perdure et perdure de nos jours, il est tout de même nécessaire d'écouter "The Party Punch".
D'accord, on y retrouve les petites guitares sautillantes sentant le premier pelotage dans le foin... D'accord, on y retrouve ce genre bien spécifique de voix pas toujours justes... Mais tout de même! C'est une musique qui fait sourire, une musique que l'on a envie de mettre dans son vieux baladeur à k7, une musique qu'on aurait aimé composer à 10,12,15 ans. Peut-être encore aujourd'hui certains se sentiront retomber dans ces âges à l'écoute des "ooooh" bien singuliers au groupe qui se situent au milieu de la chanson. Une envolée.
Si "The Bike, Sir" crispera tous les énervés de l'antifolk, tous les haineux de Kimya Dawson, et tous ceux qui avec fierté se monte que le mouvement Toy-Folk, en une petite minute seulement; "A Pirate's Anthem" renoue avec une sonorité bien plus acceptable. Inspirés de psyché, de plumes qui volent et de vastes étendues d'eau, ces sons dissonent tout en douceurs. On a l'impression que tout est juste quand tout est faux. La musique ne dépasse pas les 4 minutes, et c'est bien dommage. On aurait bien repris de ces chants pirates...
En conclusion, l'EP marquait déjà chez les Texan (bhé ouais) leur goût pour la pop acidulée, les histoires d'enfants et d'enfants qui grandissent. Pas indispensable, mais tout de même très bon. Un EP à avoir pour qui aime le genre de musique fait main, qui bouge, le tout teinté aux couleurs d'un léger psychédélisme. Un EP qui rappelle les bateaux de papier, les confitures maison et les culottes "Petit Bateau".
Mais avant le très bon opus éponyme des quatre larrons de foire, il y avait un EP en 2005 du doux nom de Beetween the Devil and the See. Déjà en Self-Released, déjà teinté de folk et de chants à la limite de la justesse; revenons un instant sur ce petit bout de musique, franchement pas désagréable, autant le dire tout de suite.
On commence avec un aérien "Oh Be One" --remarquez le jeu de mot subtil. A noter que les choeurs de fin sont vraiment très jolis. Des groupes comme Au Revoir Simone n'avait encore rien fait quand Oh no! Oh my! amenait ces rythmes minimalistes. Ce n'était pas, à l'époque, une mode grandissant à une vitesse exponentielle comme de nos jours. C'était rafraichissant. Réellement. "Our Mouth Were Wet" marque le pas avec ce petit rythme saccadé, enfantin.
Enfin, pour les bornés et fâchés du folk minimaliste qui perdure et perdure de nos jours, il est tout de même nécessaire d'écouter "The Party Punch".
D'accord, on y retrouve les petites guitares sautillantes sentant le premier pelotage dans le foin... D'accord, on y retrouve ce genre bien spécifique de voix pas toujours justes... Mais tout de même! C'est une musique qui fait sourire, une musique que l'on a envie de mettre dans son vieux baladeur à k7, une musique qu'on aurait aimé composer à 10,12,15 ans. Peut-être encore aujourd'hui certains se sentiront retomber dans ces âges à l'écoute des "ooooh" bien singuliers au groupe qui se situent au milieu de la chanson. Une envolée.
Si "The Bike, Sir" crispera tous les énervés de l'antifolk, tous les haineux de Kimya Dawson, et tous ceux qui avec fierté se monte que le mouvement Toy-Folk, en une petite minute seulement; "A Pirate's Anthem" renoue avec une sonorité bien plus acceptable. Inspirés de psyché, de plumes qui volent et de vastes étendues d'eau, ces sons dissonent tout en douceurs. On a l'impression que tout est juste quand tout est faux. La musique ne dépasse pas les 4 minutes, et c'est bien dommage. On aurait bien repris de ces chants pirates...
En conclusion, l'EP marquait déjà chez les Texan (bhé ouais) leur goût pour la pop acidulée, les histoires d'enfants et d'enfants qui grandissent. Pas indispensable, mais tout de même très bon. Un EP à avoir pour qui aime le genre de musique fait main, qui bouge, le tout teinté aux couleurs d'un léger psychédélisme. Un EP qui rappelle les bateaux de papier, les confitures maison et les culottes "Petit Bateau".
Très bon 16/20 | par Damned! |
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