Mudhoney
Every Good Boy Deserves Fudge |
Label :
Sub Pop |
||||
Every Good Boy Deserves Fudge marque un tournant dans la carrière de Mudhoney.
Se passant un temps de la prod' de Jack Endino, ils font appel à Conrad Uno (The Young Fresh Fellows), et vont enregistrer chez lui à l'Egg Studio, un album plus subtil et plus adulte au grand dam de leurs fans hardcore !!
Ayant reçu alors des critiques plus que mitigées, il convient aujourd'hui d'avoir le recul nécessaire à la réhabilitation de ce magnifique album.
Certes, Mudhoney n'a jamais fait dans la finesse et quand je dis que Every Good Boy Deserves Fudge est plus subtil qu'auparavant il ne faut pas s'attendre à un revirement total et absolu de ce qui faisait leur puissance. Disons juste qu'ils sonnent un petit peu moins gras de bière !!!
Et le résultat est plus que convaincant. En treize titres (j'occulte l'intro "Generation Genocide"), ils ne nous laissent aucun moment de répit. "Let It Slide", "Thorn", "Who You Drivin' Now ?", "Something So Clear", autant de chansons tirées à bout portant, auquel il est difficile de résister.
Maîtres de leurs musique, les Mudhoney innovent, se réinventent, tentent des choses. C'est ainsi que certains titres sonnent totalement neufs et frais au regard de leurs deux précédents albums. La terrifiante "Shoot The Moon", portée par un Mark Arm crépusculaire, et la magnifique et tragique "Pokin Around" illustrent à merveille cette nouvelle tendance chez eux. "Don't Fade IV" est également un point fort du disque et reste encore un des meilleurs titres de Mudhoney à ce jour. Et que dire de "Broken Hands" dont l'intro reprend le riff de "Cinamon Girl" du grand Neil Young ? Mark Arm y est encore une fois impressionnant par sa noirceur et son désespoir... incontournable !
Alors donc ouais, Every Good Boy Deserves Fudge sonne plus propre, mais ça ne l'empêche pas d'être indéniablement sombre et angoissé. Mark Arm est au sommet de son art, Steve Turner balance quelque uns de ses meilleurs riffs, Dan Peters est plus inspiré que jamais tandis que Matt Lukin... se contente d'être Matt Lukin... et qu'est ce qu'il le fait bien le bougre !
Un album phare dans la carrière du groupe et un coup de maître... indiscutablement.
Se passant un temps de la prod' de Jack Endino, ils font appel à Conrad Uno (The Young Fresh Fellows), et vont enregistrer chez lui à l'Egg Studio, un album plus subtil et plus adulte au grand dam de leurs fans hardcore !!
Ayant reçu alors des critiques plus que mitigées, il convient aujourd'hui d'avoir le recul nécessaire à la réhabilitation de ce magnifique album.
Certes, Mudhoney n'a jamais fait dans la finesse et quand je dis que Every Good Boy Deserves Fudge est plus subtil qu'auparavant il ne faut pas s'attendre à un revirement total et absolu de ce qui faisait leur puissance. Disons juste qu'ils sonnent un petit peu moins gras de bière !!!
Et le résultat est plus que convaincant. En treize titres (j'occulte l'intro "Generation Genocide"), ils ne nous laissent aucun moment de répit. "Let It Slide", "Thorn", "Who You Drivin' Now ?", "Something So Clear", autant de chansons tirées à bout portant, auquel il est difficile de résister.
Maîtres de leurs musique, les Mudhoney innovent, se réinventent, tentent des choses. C'est ainsi que certains titres sonnent totalement neufs et frais au regard de leurs deux précédents albums. La terrifiante "Shoot The Moon", portée par un Mark Arm crépusculaire, et la magnifique et tragique "Pokin Around" illustrent à merveille cette nouvelle tendance chez eux. "Don't Fade IV" est également un point fort du disque et reste encore un des meilleurs titres de Mudhoney à ce jour. Et que dire de "Broken Hands" dont l'intro reprend le riff de "Cinamon Girl" du grand Neil Young ? Mark Arm y est encore une fois impressionnant par sa noirceur et son désespoir... incontournable !
Alors donc ouais, Every Good Boy Deserves Fudge sonne plus propre, mais ça ne l'empêche pas d'être indéniablement sombre et angoissé. Mark Arm est au sommet de son art, Steve Turner balance quelque uns de ses meilleurs riffs, Dan Peters est plus inspiré que jamais tandis que Matt Lukin... se contente d'être Matt Lukin... et qu'est ce qu'il le fait bien le bougre !
Un album phare dans la carrière du groupe et un coup de maître... indiscutablement.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Max |
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