Mudhoney
Paris [La Boule Noire] - samedi 07 septembre 2002 |
Que nenni! Le grunge n'est pas mort! Mudhoney l'a prouvé en embrasant les planches devant moult spectateurs ébahis en cette soirée de Septembre. La Boule Noire pleine au ras bord a assisté avec calme à la première partie des Catheters, formation énergique de pédigrée grunge (of course!). Hélas, le show ne sera pas à la hauteur... Des ennuis techniques en rafales, et désservi par une balance assez approximative, le set semble corrosif mais est indubitablement gâché.
15 minutes de patience, le temps d'écouter les 4 premiers titres du dernier QOTSA
et les Mudhoney entrent en scène. Mark Arm en tête qui s'installe devant un orgue
électronique. L'introduction du set par "Baby Can You Dig The Light ?" plonge les auditeurs
dans une torpeur toute psychédélique ; s'ensuit alors "I have To Laugh"
pour chauffer comme il se doit salle et public. S'enchaînent par la suite "The Straight Life", "Poisoned Water","Inside Job", "Sweet Young Thing" ; la température ne cesse d'augmenter, les pogos sont devenus frénétiques et l'on se croirait revenu à LA période grunge par excellence, du temps ou les Nirvana, L7, Soundgarden, Alice In Chains régnaient en maîtres sur le paysage sonore. Le son du groupe est vraiment bon et l'on commence à sentir que le concert qui s'offre à nos yeux et oreilles est d'une incroyable qualité. La formation a la pêche, le bassiste Guy Maddison remplaçant de Matt Lukin depuis 1999, s'avère d'une gentillesse sans pareille, touché qu'il est par une telle frénésie.
Celui ci demande quel mot équivaut à "hot" en français. Ayant obtenu sa réponse, il annonce au micro: "It's fucking chaud here". Steve Turner et Dan Peters semblent également heureux d'être là ainsi que fiers d'avoir rempli une partie de leur mission : la salle est effectivement à température équatoriale et des rictus satisfaits éclairent nos visages. Le show se poursuit avec "Our Time Is Now", "Where The Flavor Is"et atteint alors son apothéose quand le tant attendu "Touch Me I'm Sick" met le feu à la salle. Tout le monde reprend en chœur le refrain ; toute une génération grunge prête à faire exploser les murs de par ses hurlements surpuissants.
Viennent ensuite "In The Winner's Circle", "Take It Like A Man", "Crooked and Wide", "You Got It Dyin For It", un "Sonic Infusion" écourté, avant que le groupe ne quitte la scène, laissant une salle moite et nos visages extasiés.
Mudhoney sait chérir son public et revient avec "When Tomorrow Hits, "In 'N' Out of Grace", et "Urban Guerilla".
La dernière chanson fait office de deuxième rappel avec "You Stupid Asshole". La messe est dite.
C'est donc un set impeccable et très dense (le dernier album "Since We've Become Translucent" ayant été joué en entier) qui a retracé ce soir la carrière exemplaire d'un groupe pionnier qui a su conserver ses valeurs durant toutes ces années d'activité. Les Mudhoney ont ravivé cette flamme grunge, que l'on disait éteinte depuis plusieurs années, en pas moins de 90 minutes.
15 minutes de patience, le temps d'écouter les 4 premiers titres du dernier QOTSA
et les Mudhoney entrent en scène. Mark Arm en tête qui s'installe devant un orgue
électronique. L'introduction du set par "Baby Can You Dig The Light ?" plonge les auditeurs
dans une torpeur toute psychédélique ; s'ensuit alors "I have To Laugh"
pour chauffer comme il se doit salle et public. S'enchaînent par la suite "The Straight Life", "Poisoned Water","Inside Job", "Sweet Young Thing" ; la température ne cesse d'augmenter, les pogos sont devenus frénétiques et l'on se croirait revenu à LA période grunge par excellence, du temps ou les Nirvana, L7, Soundgarden, Alice In Chains régnaient en maîtres sur le paysage sonore. Le son du groupe est vraiment bon et l'on commence à sentir que le concert qui s'offre à nos yeux et oreilles est d'une incroyable qualité. La formation a la pêche, le bassiste Guy Maddison remplaçant de Matt Lukin depuis 1999, s'avère d'une gentillesse sans pareille, touché qu'il est par une telle frénésie.
Celui ci demande quel mot équivaut à "hot" en français. Ayant obtenu sa réponse, il annonce au micro: "It's fucking chaud here". Steve Turner et Dan Peters semblent également heureux d'être là ainsi que fiers d'avoir rempli une partie de leur mission : la salle est effectivement à température équatoriale et des rictus satisfaits éclairent nos visages. Le show se poursuit avec "Our Time Is Now", "Where The Flavor Is"et atteint alors son apothéose quand le tant attendu "Touch Me I'm Sick" met le feu à la salle. Tout le monde reprend en chœur le refrain ; toute une génération grunge prête à faire exploser les murs de par ses hurlements surpuissants.
Viennent ensuite "In The Winner's Circle", "Take It Like A Man", "Crooked and Wide", "You Got It Dyin For It", un "Sonic Infusion" écourté, avant que le groupe ne quitte la scène, laissant une salle moite et nos visages extasiés.
Mudhoney sait chérir son public et revient avec "When Tomorrow Hits, "In 'N' Out of Grace", et "Urban Guerilla".
La dernière chanson fait office de deuxième rappel avec "You Stupid Asshole". La messe est dite.
C'est donc un set impeccable et très dense (le dernier album "Since We've Become Translucent" ayant été joué en entier) qui a retracé ce soir la carrière exemplaire d'un groupe pionnier qui a su conserver ses valeurs durant toutes ces années d'activité. Les Mudhoney ont ravivé cette flamme grunge, que l'on disait éteinte depuis plusieurs années, en pas moins de 90 minutes.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Oneair |
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