Serge Gainsbourg
Serge Gainsbourg N°2 |
Label :
Philips |
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Le costard bien taillé et le bouquet de rose : la grande classe. La cigarette et surtout le revolver pas très loin, ce sera un dandy cynique.
Du Chant À La Une était sa carte de visite, Serge persiste et signe avec ce deuxième album entièrement voué au jazz confirmera son talent. C'est aussi les débuts des mélodies exotiques : mambo et autre chachacha qui glissent des percussions endiablés dans un swing qui en devient irrésistible. Les textes sont tous succulents (l'hommage à Musset de ""La Nuit D'octobre") et parfois plus surprenant et décalé : 'J'ai dans l'œsophage, Un anthropophage, Qui avait dans l'idée, De m'empoisonner' (extrait de "Mambo Miam Miam"). Des textes jamais vraiment tendre et jamais fade mais finalement assez drôle.
Un album sans grand classique qui fusionne, sans doute pour la première fois, le jazz et les rythmes latino. Même si je ne le considère pas comme un indispensable, Numéro 2 reste un met délicieux et passionnant.
Du Chant À La Une était sa carte de visite, Serge persiste et signe avec ce deuxième album entièrement voué au jazz confirmera son talent. C'est aussi les débuts des mélodies exotiques : mambo et autre chachacha qui glissent des percussions endiablés dans un swing qui en devient irrésistible. Les textes sont tous succulents (l'hommage à Musset de ""La Nuit D'octobre") et parfois plus surprenant et décalé : 'J'ai dans l'œsophage, Un anthropophage, Qui avait dans l'idée, De m'empoisonner' (extrait de "Mambo Miam Miam"). Des textes jamais vraiment tendre et jamais fade mais finalement assez drôle.
Un album sans grand classique qui fusionne, sans doute pour la première fois, le jazz et les rythmes latino. Même si je ne le considère pas comme un indispensable, Numéro 2 reste un met délicieux et passionnant.
Bon 15/20 | par Mozz |
Posté le 30 mars 2007 à 15 h 46 |
'Jukebox, Jukebox, je suis claqueur de doigts devant les jukebox'.
C'est sur un rythme sautillant, et une vision jazzy tirée de ses influences, que Serge Gainsbourg a composé cet album. Faisant suite au fameux 'Du chant à la une', 'No 2' se veut plus léger que son prédécesseur, les sujets abordés y étant moins divers, tous centrés sur le thème qui fera son succès plus tard : l'amour. Les sujets de 'chant de travail' et de 'lutte des classes', si chers au jazz habituel, disparaissent au profit de chansons d'amour (histoires difficiles évidemment) loufoques et provocatrices pour l'époque ("Jeunes Femmes Et Vieux Messieurs", "Mambo Miam Miam"). Les textes sont toujours succulents et lourds de sens, mais la victime est moins politique que morale.
Malgré ces orientations plus cadrées, ce deuxième opus confirme l'étendue du talent de compositeur de Gainsbourg. Les airs sont beaucoup plus gais et sautillants, et on se surprendra à danser sur une bonne partie d'entre eux. L'utilisation de différents types de percussions, de cuivres etc... donne une petite touche plus personnelle et une perspective d'innovation intéressante pour ce style de musique.
Les textes ont toujours ce petit côté cynique, mais comme les sujets sont allégés par les mélodies entrainantes, ils en deviennent drôles ("Le Claqueur De Doigts", "L'Amour À La Papa", "Indifférente"). La différence est qu'il n'y a pas de réels 'tubes' sur cet album mais on ne s'en plaindra pas.
Ce second effort du grand Serge mérite d'être découvert, d'avoir une meilleure renommée car il annonce un petit virage pour la suite de son oeuvre. Pour les fans, indispensable, pour les autres commencez par un des incontournables. Cet album a le défaut de n'être que 'bon' ! Et c'est déjà pas si mal...
C'est sur un rythme sautillant, et une vision jazzy tirée de ses influences, que Serge Gainsbourg a composé cet album. Faisant suite au fameux 'Du chant à la une', 'No 2' se veut plus léger que son prédécesseur, les sujets abordés y étant moins divers, tous centrés sur le thème qui fera son succès plus tard : l'amour. Les sujets de 'chant de travail' et de 'lutte des classes', si chers au jazz habituel, disparaissent au profit de chansons d'amour (histoires difficiles évidemment) loufoques et provocatrices pour l'époque ("Jeunes Femmes Et Vieux Messieurs", "Mambo Miam Miam"). Les textes sont toujours succulents et lourds de sens, mais la victime est moins politique que morale.
Malgré ces orientations plus cadrées, ce deuxième opus confirme l'étendue du talent de compositeur de Gainsbourg. Les airs sont beaucoup plus gais et sautillants, et on se surprendra à danser sur une bonne partie d'entre eux. L'utilisation de différents types de percussions, de cuivres etc... donne une petite touche plus personnelle et une perspective d'innovation intéressante pour ce style de musique.
Les textes ont toujours ce petit côté cynique, mais comme les sujets sont allégés par les mélodies entrainantes, ils en deviennent drôles ("Le Claqueur De Doigts", "L'Amour À La Papa", "Indifférente"). La différence est qu'il n'y a pas de réels 'tubes' sur cet album mais on ne s'en plaindra pas.
Ce second effort du grand Serge mérite d'être découvert, d'avoir une meilleure renommée car il annonce un petit virage pour la suite de son oeuvre. Pour les fans, indispensable, pour les autres commencez par un des incontournables. Cet album a le défaut de n'être que 'bon' ! Et c'est déjà pas si mal...
Très bon 16/20
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