Serge Gainsbourg
Cannabis |
Label :
Emarcy |
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Dans les collaborations Gainsbourg Vannier on connaît tous Melody Nelson. On oublie un peu d'autres travaux comme l'Enfant Assassin Des Mouches et ce travail sur la bande original de Cannabis.
Cannabis c'est un polar à la violence stylisé de Pierre Koralnik, celui qui réalisa Anna avec une BO de Gainsbourg. Ce film un peu ovni est devenu objet de culte notamment grâce à la BO dont il est question ici. Si celle-ci à longtemps été introuvable, a part si vous étiez prêt à mettre 200 euros, la récente réédition à permis de mettre la lumière sur ce trip psyché.
Parfois très rock, parfois intime, parfois orientalisant les expérimentations de Jean Claude et les mélodies (Nelson) de Serge se marient pour le meilleur et pour le meilleur. On peut se demander quels substances ils ont pu absorber pour arriver à un tel résultat mais force est de constater que le résultat vaut plus que le détour. Le son est cohérent et moderne d'une finesse et d'une inventivité rare. C'est un délire entre pote à surtout ne pas trop prendre au sérieux mais d'une vitalité épatante et qui à contribué à l'éclatement des frontières et la fusion des genres musicaux. Un disque aussi intemporel, seul la fin des années 60 et le début des 70s peut en fournir.
Le mystère et les heureux hasards des rééditions l'ont couplé avec une autre BO cosigné Michel Colombier (un autre bidouilleur génial) répondant au doux nom de ce sacré grand-père. Encore une curiosité qui devrait vous dépuceler les oreilles. Et les amateurs pourront prolonger l'extase avec Capot Pointu du même Colombier. Croyez moi vous allez pas vous en remettre.
En 1970, il nous introduisent, bien avant l'heure, les albums de Air dont Virgin Suicide est une quasi copie. Dire qu'on nous l'a caché pendant tant d'années.
Cannabis c'est un polar à la violence stylisé de Pierre Koralnik, celui qui réalisa Anna avec une BO de Gainsbourg. Ce film un peu ovni est devenu objet de culte notamment grâce à la BO dont il est question ici. Si celle-ci à longtemps été introuvable, a part si vous étiez prêt à mettre 200 euros, la récente réédition à permis de mettre la lumière sur ce trip psyché.
Parfois très rock, parfois intime, parfois orientalisant les expérimentations de Jean Claude et les mélodies (Nelson) de Serge se marient pour le meilleur et pour le meilleur. On peut se demander quels substances ils ont pu absorber pour arriver à un tel résultat mais force est de constater que le résultat vaut plus que le détour. Le son est cohérent et moderne d'une finesse et d'une inventivité rare. C'est un délire entre pote à surtout ne pas trop prendre au sérieux mais d'une vitalité épatante et qui à contribué à l'éclatement des frontières et la fusion des genres musicaux. Un disque aussi intemporel, seul la fin des années 60 et le début des 70s peut en fournir.
Le mystère et les heureux hasards des rééditions l'ont couplé avec une autre BO cosigné Michel Colombier (un autre bidouilleur génial) répondant au doux nom de ce sacré grand-père. Encore une curiosité qui devrait vous dépuceler les oreilles. Et les amateurs pourront prolonger l'extase avec Capot Pointu du même Colombier. Croyez moi vous allez pas vous en remettre.
En 1970, il nous introduisent, bien avant l'heure, les albums de Air dont Virgin Suicide est une quasi copie. Dire qu'on nous l'a caché pendant tant d'années.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mozz |
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