Oasis
Rouen [Le Zénith] - dimanche 23 octobre 2005 |
Si certaines choses évoluent en permanence, force est de constater quelques ... constantes justement !
Il n'y a qu'à un concert de Oasis qu'on peut être acceuilli dans la queue par une bande de blaireaux, canettes à la main chantant fort et faux, causant anglais même si on se rendra vite compte que c'est du blaireau pure souche française ... fuckers.
Après l'excellente première partie des non-moins excellents The Coral, musclé et envoutant à souhait, c'est sur le son de "Fuckin' In The Bushes" que débarque nos lads favoris.
A priori tout est fidèle à la tradition durant le set : Liam prend la pose, Noel l'évite soigneusement du regard et chante ses chansons, Gem Archer et Andy Bell font leur taf avec engagement ; mais deux détails, qui auront surement échappé à mes amis du haut, frappent ...
Le premier s'appelle Zak Starkey. Le fils de l'homme aux bagues possède une frappe monumentale, pas étonnant si on se fit à la légende qui dit que son prof répondait au nom de Keith Moon.
Les chansons swinguent, l'homme place des roulements de damnés et fait bien plus qu'assurer le minimum syndical, le refrain de "Acquiesce" entre autres explose plus que jamais grâce à lui.
Deuxième détail, qui découle peut-être du premier me direz-vous : la limpidité du son. Là où avant les mancuniens jouaient à un volume assourdissant, aujourd'hui chaque instrument a sa propre place, on n'est pas écrasé par un magma sonore, il y a de l'air dans les chansons et c'est plus qu'appréciable.
Sinon on note logiquement beaucoup de chansons du dernier né d'Oasis, même l'emmerdant "Mucky Fingers", et beaucoup des deux premiers disques. Rien des autres, exception faite de "Acquiesce".
"Wonderwall" provoque l'illumination de la salle par 3999 portables (ma copine étant à côté de moi, je ne voyais pas qui appeler ... Par contre, je me demande à qui elle a téléphoné, elle !).
"Don't Look Back In Anger" est toujours bien plus hymnesque que le reste, et puisqu'il me reste quelques bons points à distribuer, je les donne à "Rock'n Roll Star", "Guess God Thinks I'm Abel" impressionnante, et au final tonitruant "My Generation".
On a vraiment le sentiment qu'Oasis a pris du plaisir à jouer ce soir-là, de plus le groupe a judicieusement raccourci les outros toujours un peu longuettes des chansons, ça évite d'avoir à chanter 26 fois le refrain de "Morning Glory" ou "Champagne Supernova".
Une excellente soirée d'amour.
PS : Messieurs Oasis, ça fait deux fois que je vous vois et vous n'avez toujours pas joué "Supersonic". Pensez-y la prochaine fois s'il vous plait.
Il n'y a qu'à un concert de Oasis qu'on peut être acceuilli dans la queue par une bande de blaireaux, canettes à la main chantant fort et faux, causant anglais même si on se rendra vite compte que c'est du blaireau pure souche française ... fuckers.
Après l'excellente première partie des non-moins excellents The Coral, musclé et envoutant à souhait, c'est sur le son de "Fuckin' In The Bushes" que débarque nos lads favoris.
A priori tout est fidèle à la tradition durant le set : Liam prend la pose, Noel l'évite soigneusement du regard et chante ses chansons, Gem Archer et Andy Bell font leur taf avec engagement ; mais deux détails, qui auront surement échappé à mes amis du haut, frappent ...
Le premier s'appelle Zak Starkey. Le fils de l'homme aux bagues possède une frappe monumentale, pas étonnant si on se fit à la légende qui dit que son prof répondait au nom de Keith Moon.
Les chansons swinguent, l'homme place des roulements de damnés et fait bien plus qu'assurer le minimum syndical, le refrain de "Acquiesce" entre autres explose plus que jamais grâce à lui.
Deuxième détail, qui découle peut-être du premier me direz-vous : la limpidité du son. Là où avant les mancuniens jouaient à un volume assourdissant, aujourd'hui chaque instrument a sa propre place, on n'est pas écrasé par un magma sonore, il y a de l'air dans les chansons et c'est plus qu'appréciable.
Sinon on note logiquement beaucoup de chansons du dernier né d'Oasis, même l'emmerdant "Mucky Fingers", et beaucoup des deux premiers disques. Rien des autres, exception faite de "Acquiesce".
"Wonderwall" provoque l'illumination de la salle par 3999 portables (ma copine étant à côté de moi, je ne voyais pas qui appeler ... Par contre, je me demande à qui elle a téléphoné, elle !).
"Don't Look Back In Anger" est toujours bien plus hymnesque que le reste, et puisqu'il me reste quelques bons points à distribuer, je les donne à "Rock'n Roll Star", "Guess God Thinks I'm Abel" impressionnante, et au final tonitruant "My Generation".
On a vraiment le sentiment qu'Oasis a pris du plaisir à jouer ce soir-là, de plus le groupe a judicieusement raccourci les outros toujours un peu longuettes des chansons, ça évite d'avoir à chanter 26 fois le refrain de "Morning Glory" ou "Champagne Supernova".
Une excellente soirée d'amour.
PS : Messieurs Oasis, ça fait deux fois que je vous vois et vous n'avez toujours pas joué "Supersonic". Pensez-y la prochaine fois s'il vous plait.
Très bon 16/20 | par Thinwhitejs |
Setlist :
Fuckin' In The Bushes
Turn Up The Sun
Lyla
Bring It On Down
Morning Glory
Cigarettes & Alcohol
The Importance Of Being Idle
A Bell Will Ring
Acquiesce
Live Forever
Mucky Fingers
Wonderwall
Champagne Supernova
Rock'n Roll Star
---------------------------------
Guess God Thinks I'm Abel
The Meaning Of Soul
Don't Look Back In Anger
My Generation
Fuckin' In The Bushes
Turn Up The Sun
Lyla
Bring It On Down
Morning Glory
Cigarettes & Alcohol
The Importance Of Being Idle
A Bell Will Ring
Acquiesce
Live Forever
Mucky Fingers
Wonderwall
Champagne Supernova
Rock'n Roll Star
---------------------------------
Guess God Thinks I'm Abel
The Meaning Of Soul
Don't Look Back In Anger
My Generation
Posté le 24 octobre 2005 à 20 h 03 |
Après une longue hésitation, je cède à la nostalgie et me décide à aller voir les idoles de mes 14 ans.
A ma grande surprise, le Zénith est quasi plein. Oasis a toujours ses fans (certains très jeunes), et de plus ne fait que deux dates en France sur cette tournée.
Les Gallagher sont malins et proposent en première partie The Coral. Un groupe de pop FM très moyen avec un son chétif ; après lequel les têtes d'affiche n'auront, à coup sûr, aucun mal à s'imposer.
Oasis arrive sous une ovation digne des plus grandes rock stars et attaque avec trois titres de "Don't Belive The Truth" sans grand intérêt.
Malgré un changement de line up en 1999 et l'arrivé de l'ancien de Ride, (Andy Bell à la basse), c'est toujours Liam qui retient l'attention.
Le deuxième guitariste est transparent tout comme le pianiste (probablement retenu pour son look Lennon période 70's). Andy Bell semble s'emmerder profondément, Zac Starkey (le fils de Ringo) à la batterie s'en sort plutôt bien, et est sûrement le meilleur batteur que le groupe ait eu.
Noël ne peut s'empêcher de chanter un bon quart des chansons dont "The Importance Of Being Idle", peut-être la plus inspirée du dernier album mais qui reste le passage le plus insipide du concert.
Les hymnes des débuts ne tardent pas à arriver : "Cigarettes & Alcohol' ,"Acquiese","Live Forever", puis sur la fin le fameux "Rock'n Roll Star". Et là, on se doit de constater que les Gallagher & co n'ont rien perdu de leur puissance et que ces chansons demeurent toujours aussi efficaces.
Détour obligé par quelques uns des tubes de "Morning Glory" dont "Champagne Supernova", "Don't Look Back In Anger" et bien évidement 'Wonderwall'. Aucun titres des 3 albums sortis entre 1996 et 2004 ne seront jouées ce soir.
"My Genaration" des Who conclue assez brillamment la prestation et prouve que le groupe assure bien avec de bonnes compositions.
Même si la plupart des titres de leur dernier disque sont peu convaincants, Oasis a de quoi tenir une décennie de plus avec ceux de ses deux premiers albums.
Le groupe n'a pas évolué durant ses 10 ans de carrière. Tant mieux, c'était les Oasis de 1994 que je venais voir.
A ma grande surprise, le Zénith est quasi plein. Oasis a toujours ses fans (certains très jeunes), et de plus ne fait que deux dates en France sur cette tournée.
Les Gallagher sont malins et proposent en première partie The Coral. Un groupe de pop FM très moyen avec un son chétif ; après lequel les têtes d'affiche n'auront, à coup sûr, aucun mal à s'imposer.
Oasis arrive sous une ovation digne des plus grandes rock stars et attaque avec trois titres de "Don't Belive The Truth" sans grand intérêt.
Malgré un changement de line up en 1999 et l'arrivé de l'ancien de Ride, (Andy Bell à la basse), c'est toujours Liam qui retient l'attention.
Le deuxième guitariste est transparent tout comme le pianiste (probablement retenu pour son look Lennon période 70's). Andy Bell semble s'emmerder profondément, Zac Starkey (le fils de Ringo) à la batterie s'en sort plutôt bien, et est sûrement le meilleur batteur que le groupe ait eu.
Noël ne peut s'empêcher de chanter un bon quart des chansons dont "The Importance Of Being Idle", peut-être la plus inspirée du dernier album mais qui reste le passage le plus insipide du concert.
Les hymnes des débuts ne tardent pas à arriver : "Cigarettes & Alcohol' ,"Acquiese","Live Forever", puis sur la fin le fameux "Rock'n Roll Star". Et là, on se doit de constater que les Gallagher & co n'ont rien perdu de leur puissance et que ces chansons demeurent toujours aussi efficaces.
Détour obligé par quelques uns des tubes de "Morning Glory" dont "Champagne Supernova", "Don't Look Back In Anger" et bien évidement 'Wonderwall'. Aucun titres des 3 albums sortis entre 1996 et 2004 ne seront jouées ce soir.
"My Genaration" des Who conclue assez brillamment la prestation et prouve que le groupe assure bien avec de bonnes compositions.
Même si la plupart des titres de leur dernier disque sont peu convaincants, Oasis a de quoi tenir une décennie de plus avec ceux de ses deux premiers albums.
Le groupe n'a pas évolué durant ses 10 ans de carrière. Tant mieux, c'était les Oasis de 1994 que je venais voir.
Correct 12/20
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