Placebo

Quatre titres et une surprise de taille, la qualité, quand je ne connaissais pas encore leur premier album. Outre le single tueur "Nancy Boy" aux guitares accérées et la reprise magnifiée des Smiths, déjà présente dans l'ombre du premier album ("Bigmouth Strikes Again"), les quatres titres rapides mais planants donnent un avant goût rageur et rêveur à la fureur de "Come Home" avec "Slackerbitch" jusqu'à la mélancolie électronique de "Swallow" dont "Hug Bubble" (un mix de Brad Wood) joue magnifiquement les préfigurateurs mais aussi un des plus beaux joyaux électro de Placebo.Tout cela m'amène pas très longtemps après (je peux vous le certifier, grâce à l'élégance et à la vivacité de ce 4-titres) à l'étrangeté de ce Placebo, l'album éponyme et véritablement substance de Placebo. A en oublier "Nancy Boy", pourtant véritable bombe guitaristique et vocale qui ne fait aucun ombrage sur une sélection d'un aussi bon niveau. Ce single grandiose ne peut pour ainsi dire se limiter à 1/4 d'heure de folie...