Tripping Daisy
Bill |
Label :
Dragon Street |
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Vous reprendrez bien un peu de vacances au soleil ? J'ai une idée de bande son pour ça: le premier album de Tripping Daisy.
Comme la plupart des premiers albums, de surcroit dans le genre plus qu'encombré de la power pop, les défauts sont nombreux, et les idées développées plus tard par le groupe sont encore embryonnaires.
"My Umbrella" ouvre la danse très honorablement. Pas de quoi se foutre le feu et se frapper la tête contre les murs, l'ensemble tient la route honnêtement et pose les ingrédients qui feront l'identité du groupe: bonne humeur, soleil, un chant aérien et tournoyant, un poil de spleen et du punk rock sympa et décomplexé.
"One Through Four" sonne comme une chanson de The Breeders période Last Splash, les opiacées en moins. Pas la bière. "Lost And Found" est plutôt pénible par contre, et l'on accueille à bras ouverts "Change Of Mind" qu'on jurerait jouée par Mikey Randall, le guitariste rebelle en plastique de la série "Parker Lewis ne perd jamais". Et en effet, cet album semble associé aux couloirs fluos du lycée de Santo Domingo, aux chemises et aux coupes de cheveux plus que contestables. Ou, de manière plus générale, à l'optimisme insouciant du début des 90's W.A.S.P.
Encore une fois, c'est Berggren le guitariste qui mène la barque, DeLaughter restant à sa place tout le long de l'album. Les lignes de chant sont reconnaissables entre milles, elles restent toutefois convenues pour le genre et l'époque. Pas de morceau qui tue, pas de folie douce, l'ensemble est lisse et agréable, et même si l'on trouve quelques perles ("The Morning") on reste dans du déjà entendu sans grande originalité ("Blown Away") et tout cela reste franchement anecdotique.
Loin d'être indispensable, les sympathisants sympathiseront, et les détracteurs détracteront.
Comme la plupart des premiers albums, de surcroit dans le genre plus qu'encombré de la power pop, les défauts sont nombreux, et les idées développées plus tard par le groupe sont encore embryonnaires.
"My Umbrella" ouvre la danse très honorablement. Pas de quoi se foutre le feu et se frapper la tête contre les murs, l'ensemble tient la route honnêtement et pose les ingrédients qui feront l'identité du groupe: bonne humeur, soleil, un chant aérien et tournoyant, un poil de spleen et du punk rock sympa et décomplexé.
"One Through Four" sonne comme une chanson de The Breeders période Last Splash, les opiacées en moins. Pas la bière. "Lost And Found" est plutôt pénible par contre, et l'on accueille à bras ouverts "Change Of Mind" qu'on jurerait jouée par Mikey Randall, le guitariste rebelle en plastique de la série "Parker Lewis ne perd jamais". Et en effet, cet album semble associé aux couloirs fluos du lycée de Santo Domingo, aux chemises et aux coupes de cheveux plus que contestables. Ou, de manière plus générale, à l'optimisme insouciant du début des 90's W.A.S.P.
Encore une fois, c'est Berggren le guitariste qui mène la barque, DeLaughter restant à sa place tout le long de l'album. Les lignes de chant sont reconnaissables entre milles, elles restent toutefois convenues pour le genre et l'époque. Pas de morceau qui tue, pas de folie douce, l'ensemble est lisse et agréable, et même si l'on trouve quelques perles ("The Morning") on reste dans du déjà entendu sans grande originalité ("Blown Away") et tout cela reste franchement anecdotique.
Loin d'être indispensable, les sympathisants sympathiseront, et les détracteurs détracteront.
Correct 12/20 | par Gérard Cousin |
En écoute : https://trippingdaisy.bandcamp.com/album/bill
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