Placebo
Sleeping With Ghosts |
Label :
Delabel |
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"Sleeping With Ghosts" est le titre jusque là plutôt joli du 4ème album de PLACEBO, le très attendu successeur de "Black Market Music" sorti en 2000. Et sans mauvais jeu de mots,on a comme la vague impression que le trio mené par ce cher Brian Molko s'est endormi un peu trop longtemps avec ses petits fantômes, au point de nous livrer un maigre colis de 12 titres pliés, emballés, ficelés en moins de 45 minutes. Il est évident que PLACEBO, après avoir acquis une notoriété indiscutable et s'être fait une place au royaume du Rock, n'en était que plus attendu encore avec ce nouvel opus ; et il est tout autant évident qu'on ne peut qu'être déçu par un résultat fadasse et terne, où la prise de risque n'a vraiment pas été, selon toute vraisemblance, le maître-mot. "Bulletproof Cupid" -le morceau d'ouverture instrumental- a beau engagé les hostilités avec la force et l'illusoire urgence d'un char d'assaut, le soufflet retombe en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et on se dit (trop) vite qu'on nous a emmenés dans un château (de sable) où les seuls fantômes qui peuvent hanter les environs doivent être ceux du groupe lui-même. "English Summer Rain" et "Plasticine", agréables à entendre, auraient sûrement gagné un peu de profondeur et d'âme si le texte ne s'était pas à chaque fois limité à 4 lignes qu'on nous assène jusqu'au dernier souffle. Avec "I'll Be Yours", l'ami Molko nous ressort son sempiternel couplet déjà très usé sur une ambiguité sexuelle faussement perverse avec laquelle il doit bien être encore le seul à avoir envie de jouer. Et que dire de "Centrefolds", un sous "Peeping Tom", ou de "Something Rotten" qui porte tristement bien son titre, où le groupe se perd dans une surenchère de beats technoïdes et d'effets sonores nébuleux (ne fais pas du SONIC YOUTH qui veut).
Si "Sleeping With Ghosts" avait été un premier album, on aurait sans doute crié au génie ; or, celui-ci débarque dans la carrière d'un groupe qui a près de 10 ans d'existence et une lourde expérience derrière lui, ce qui nous donnait le droit tout de même d'en espérer un peu plus. Cependant,ne soyons pas trop sévères quand même, car PLACEBO sait toujours faire du PLACEBO et se sauve du naufrage par quelques instants de bravour inespérés, comme l'attachant "This Picture", et les tubesques "The Bitter End" et "Second Sight". Malgré cela, "Protect Me From What I Want", à titre d'exemple, reste très loin de la poésie d'un "Without You I'm Nothing" ou du fragile "My Sweet Prince" qui illuminaient par le passé le travail du trio.
On reste donc ici un peu sur sa faim et on attendra sans doute de retrouver les trois compères sur scène pour les voir sortir de leur sommeil fantômatique. Pour ma part, je m'en vais de ce pas réécouter le brillant premier album de ZWAN (comment ça, ça n'a rien à voir ??). Ne fais pas du Rock qui veut.
Si "Sleeping With Ghosts" avait été un premier album, on aurait sans doute crié au génie ; or, celui-ci débarque dans la carrière d'un groupe qui a près de 10 ans d'existence et une lourde expérience derrière lui, ce qui nous donnait le droit tout de même d'en espérer un peu plus. Cependant,ne soyons pas trop sévères quand même, car PLACEBO sait toujours faire du PLACEBO et se sauve du naufrage par quelques instants de bravour inespérés, comme l'attachant "This Picture", et les tubesques "The Bitter End" et "Second Sight". Malgré cela, "Protect Me From What I Want", à titre d'exemple, reste très loin de la poésie d'un "Without You I'm Nothing" ou du fragile "My Sweet Prince" qui illuminaient par le passé le travail du trio.
On reste donc ici un peu sur sa faim et on attendra sans doute de retrouver les trois compères sur scène pour les voir sortir de leur sommeil fantômatique. Pour ma part, je m'en vais de ce pas réécouter le brillant premier album de ZWAN (comment ça, ça n'a rien à voir ??). Ne fais pas du Rock qui veut.
Moyen 10/20 | par GirlfromMars |
Posté le 15 mars 2003 à 20 h 30 |
S'il est un disque qui suscitera les passions, c'est bien ce "Sleeping with ghosts", quatrième opus de Molko et ses sbires. Pas besoin d'avoir des dons divinatoires pour deviner ceux qui déjà pointeront cet album comme un album de pop commerciale. Pas besoin non plus de savoir se servir d'une boule de cristal pour voir se lever au loin les pourfendeurs de groupes vendeurs, criant leur indignation devant tant d'accessibilité. Mais toujours pas besoin de ces trublions pour pouvoir apprécier "Sleeping with ghosts" à sa juste valeur. Après la tornade "Without you I'm nothing", "Black Market music" accomplissait péniblement sa lourde tâche de successeur d'album exceptionnel. Mais avec ce dernier effort, notre power trio multinational prouve qu'il est possible de fournir une très bonne galette sans avoir à tout chambouler à coup de machines electro barbares. Certes, ces machines sont quelques peu audibles, mais ici, c'est la pop dans toute sa splendeur qui domine, une pop dont seul Placebo a le secret avec ce sens aigü de la mélodie qui vous perfore la boîte cranienne à tout jamais. Et c'est cette formule magique qui est ici si habilement déclinée, évitant soigneusement le ton accusatif du précédent album ("Haemoglobin", pour n'en citer qu'un), et s'éloignant le plus loin possible du réberbatif pourtant inhérent à ce genre de recyclage. Et cet album est grand, alternant chansons pop rageuses (The Bitter End, Plasticine...) teintées de beats discrets, et ballades simplissimes mais à haute teneur en intensité (I'll be yours, Centrefolds...). Mais il y a aussi Bulletproof Cupid, cette intro instrumentale qui lorgne volontiers du côté de leurs désormais amis les Queens of The Stone Age, ainsi que English Summer Rain et Something Rotten, où la patte de Jim Abiss (producteur de Sneaker Pimps, mais faut-il le rappeler?) transparait et souligne un peu plus la tessiture sonore de ces morceaux. On pourrait encore s'attarder longuement devant tant de merveilles qui font sérieusement penser que l'année 2003 sera un grand crû pour Placebo. Mais je préfère vous conseiller de vous jeter sur l'album dès sa sortie, avant que les (trop) mauvaises langues vous en dissuadent. Car, et c'est évident, on ne juge pas un groupe sur ce qui s'en dit, mais sur ce qu'il fait.
Parfait 17/20
Posté le 08 août 2003 à 13 h 58 |
Après un Black Market Music co-produit par le groupe et très critiqué a posteriori, Placebo reviennent avec ce Sleeping with Ghosts qui a tout d'un très bon album : à la première écoute, seul Something Rotten peut déranger alors que le reste semble très plaisant sans sombrer dans la monotonie puisqu'alternent titres plutôt rentre-dedans, (toutes) guitares dehors, à l'image de Second Sight, et titres aux atmosphères plus intimistes où les guitares en retrait cèdent leur place aux claviers et bidouillages électroniques.
Mais la grande habileté de cet album est de ne pas présenter une scission trop radicale entre ces deux types d'ambiances. En effet, si la production de Jim Abbiss paraît avoir surtout influé sur des titres comme English Summer Rain ou Something Rotten, elle n'en est pas moins omniprésente de manière plus ou moins marquée sur toute la durée de l'album, et n'est d'ailleurs pas étrangère à certaines mutations de la musique du groupe, pas tant au niveau de la direction électro - déjà en germe depuis un moment - qu'au niveau du son. Ceux pour qui il existait un "son Placebo" ont dû s'apercevoir (outre cette basse aux lignes simples mais sublimées - Sleeping with Ghosts...) que celui-ci était de plus en plus riche et complexe, comme sur The Bitter End où les différentes couches sonores se superposent successivement d'une manières très - trop? - bien réglée. Et ce titre, tout comme Second Sight ou autres Plasticine, semble finalement trop bien ficelé et calibré pour les radios et les charts, où une telle maîtrise couplée à une énergie censée être inspirée des Queens Of The Stone Age ne manqueront pas de faire sensation.
Car si Placebo n'ont pas oublié qu'ils étaient, à la base, un groupe de rock indé, ils ne sont aujourd'hui plus très crédibles dans ce registre pop-punk rageur qui les avait révélés et auquel ils essaient de se raccrocher. Ce n'est pas le pourtant agréable This Picture qui prouvera le contraire : l'ombre de Bowie plane toujours et les guitares du refrain semblent vouloir ressusciter celles de 36 Degrees. Or ces tentatives d'auto-plagiat tombent à plat car la vraie énergie a disparu, étouffée par la sophistication du son, de l'écriture et même de la voix, beaucoup plus posée, mature; depuis 1996, Brian Molko a mué, beaucoup perdu de sa hargne, et finit parfois par s'encroûter dans des tics attrapés sur scène (l'agaçant "plasticiii-iiiine" ). Même les titres plus mélancoliques ne relèvent que péniblement la tête, car là aussi l'émotion brute de WYIN peine à être retrouvée, sans qu'il y ait beaucoup de nouveautés intéressantes en contrepartie.
Ce quatrième opus, tournant dans la carrière et dans la vie des membres de Placebo, porte en fin de compte bien son nom : partis avec des envies de machines et d'expérimentations, - le très beau Something Rotten en est l'un des seuls rescapés - Placebo n'ont finalement pas réussi à se défaire des fantômes du passé, et sont touchés par cette "fear of growing old" récurrente, malgré la capacité à "rester d'éternels adolescents" revendiquée par le trio. Le problème est justement que, derrière les faux-semblants, ils paraissent avoir irrémédiablement perdu la spontanéité de leur jeunesse, sans oser se l'avouer.
Mais la grande habileté de cet album est de ne pas présenter une scission trop radicale entre ces deux types d'ambiances. En effet, si la production de Jim Abbiss paraît avoir surtout influé sur des titres comme English Summer Rain ou Something Rotten, elle n'en est pas moins omniprésente de manière plus ou moins marquée sur toute la durée de l'album, et n'est d'ailleurs pas étrangère à certaines mutations de la musique du groupe, pas tant au niveau de la direction électro - déjà en germe depuis un moment - qu'au niveau du son. Ceux pour qui il existait un "son Placebo" ont dû s'apercevoir (outre cette basse aux lignes simples mais sublimées - Sleeping with Ghosts...) que celui-ci était de plus en plus riche et complexe, comme sur The Bitter End où les différentes couches sonores se superposent successivement d'une manières très - trop? - bien réglée. Et ce titre, tout comme Second Sight ou autres Plasticine, semble finalement trop bien ficelé et calibré pour les radios et les charts, où une telle maîtrise couplée à une énergie censée être inspirée des Queens Of The Stone Age ne manqueront pas de faire sensation.
Car si Placebo n'ont pas oublié qu'ils étaient, à la base, un groupe de rock indé, ils ne sont aujourd'hui plus très crédibles dans ce registre pop-punk rageur qui les avait révélés et auquel ils essaient de se raccrocher. Ce n'est pas le pourtant agréable This Picture qui prouvera le contraire : l'ombre de Bowie plane toujours et les guitares du refrain semblent vouloir ressusciter celles de 36 Degrees. Or ces tentatives d'auto-plagiat tombent à plat car la vraie énergie a disparu, étouffée par la sophistication du son, de l'écriture et même de la voix, beaucoup plus posée, mature; depuis 1996, Brian Molko a mué, beaucoup perdu de sa hargne, et finit parfois par s'encroûter dans des tics attrapés sur scène (l'agaçant "plasticiii-iiiine" ). Même les titres plus mélancoliques ne relèvent que péniblement la tête, car là aussi l'émotion brute de WYIN peine à être retrouvée, sans qu'il y ait beaucoup de nouveautés intéressantes en contrepartie.
Ce quatrième opus, tournant dans la carrière et dans la vie des membres de Placebo, porte en fin de compte bien son nom : partis avec des envies de machines et d'expérimentations, - le très beau Something Rotten en est l'un des seuls rescapés - Placebo n'ont finalement pas réussi à se défaire des fantômes du passé, et sont touchés par cette "fear of growing old" récurrente, malgré la capacité à "rester d'éternels adolescents" revendiquée par le trio. Le problème est justement que, derrière les faux-semblants, ils paraissent avoir irrémédiablement perdu la spontanéité de leur jeunesse, sans oser se l'avouer.
Pas mal 13/20
Posté le 02 septembre 2003 à 12 h 19 |
Pas d'accord du tout avec le critique.
Ce dernier opus est un des meilleurs.
Bon okay, moins bien que WYIMN, mais très bon quand même.
>Avec "I'll Be Yours", l'ami Molko nous >ressort son sempiternel couplet déjà >très usé sur une ambiguité sexuelle >faussement perverse avec laquelle il >doit bien être encore le seul à avoir >
>envie de jouer.
I'll Be Yours est un excellent morceau...
Quand vous traitez Centrefolds de sous Peeping Tom, je me marre bien.
Centerfolds et Peeping Tom sont deux fabuleux morceaux, mais Centerfolds est au moins aussi réussi que Peeping Tom !
Et Something Rotten... Un des meilleurs morceaux... Expérimental, génial, planant. Et vous le considérez comme raté. Pff...
En un mot pour décrire cette chronique : pitoyable.
Cet album est fabuleux, et vous le réduisez au rang d'un échec, comme BMM qui fut pour moi un bon album, mais le moins bon de Placebo.
Vous avez pourtant l'air de vénérer BMM...
Mais bon tous les goûts sont dans la nature :)
Ce dernier opus est un des meilleurs.
Bon okay, moins bien que WYIMN, mais très bon quand même.
>Avec "I'll Be Yours", l'ami Molko nous >ressort son sempiternel couplet déjà >très usé sur une ambiguité sexuelle >faussement perverse avec laquelle il >doit bien être encore le seul à avoir >
>envie de jouer.
I'll Be Yours est un excellent morceau...
Quand vous traitez Centrefolds de sous Peeping Tom, je me marre bien.
Centerfolds et Peeping Tom sont deux fabuleux morceaux, mais Centerfolds est au moins aussi réussi que Peeping Tom !
Et Something Rotten... Un des meilleurs morceaux... Expérimental, génial, planant. Et vous le considérez comme raté. Pff...
En un mot pour décrire cette chronique : pitoyable.
Cet album est fabuleux, et vous le réduisez au rang d'un échec, comme BMM qui fut pour moi un bon album, mais le moins bon de Placebo.
Vous avez pourtant l'air de vénérer BMM...
Mais bon tous les goûts sont dans la nature :)
Parfait 17/20
Posté le 05 octobre 2003 à 16 h 35 |
Franchement, moi qui a adoré les deux premiers albums de Placebo et qui a trouvé black market music intéressant, je trouve le dernier album vraiment pas terrible ( puisque 9 signifie pas terrible ). on ne retrouve pas l'ambiance des premiers albums, les mélodies sont certes plus entrainantes mais cela perd de son intêret. malgré le succès de the bitter end, le plus beau morceau de placebo reste " every you every me ".
Pas terrible 9/20
Posté le 29 février 2004 à 01 h 44 |
Sleeping With Ghosts est dans la lignée des 3 autres précedents albums, il est tout a fait génial. Bon, c'est vrai c'est mon groupe favori (avec Muse); le disque démarre avec un son incroyable pour dire qu'ils sont bien de retour et qu'ils vont déchirer ! Tous les titres sont bien enchainés; le must "Protect Me From What I Want" est certainement une des meilleurs chansons que j'ai écouté depuis plus d'un an. De plus, Brian joue superbement de l'harmonica en concert!
C'est un album avec beaucoup de couleurs, un peu plus que les autres, car ils mûrissent.
C'est un album avec beaucoup de couleurs, un peu plus que les autres, car ils mûrissent.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 02 avril 2004 à 21 h 36 |
Les mauvaises langues ont trop eu tendance à descendre cet album en se basant toujours sur la comparaison avec les précédents albums. Mais moi, ayant découvert cet album avant les autres (que je connais), je peux avoir l'immodestie de me considerer comme un juge totalement objectif. Je vais faire une chronique tres linéaire.
Tout commence par "Bulletproof Cupid" un morceau sans la voix de Molko, et là, et ben ça déchire tout. En un morceau, tout est dit. Une énergie, un son. Et aprés, changement total de registre. Les trois morceaux suivants, plus pop, dévoilent une certaine sensibilité, bien représentée par la voix du Brian Molko. Puis les hostilitées reprennent du service avec "The Bitter End", superbe chanson servie par un gros riff de guitare. Débarque alors "Something Rotten", magnifique chanson pop avec l'apparition d'un xylophone au début (en tant que percussioniste j'apprécie). Le jeu se calme, Placebo se repose sur ses lauriers et sert deux chansons très moyennes. Puis l'énegie revient avec "Second Sight" qui réveille l'auditeur qui avait un peu détaché son attention. Et voila le meilleur passage de cet album, "Protect Me From What I Want", véritable petit bijoux servi par une rythmique endiablée et une mélodie entêtante. Pour finir dans l'apaisement, Placebo nous livre une belle petite chanson un peu simplette, piano-voix, mais après une telle palette de sentiments, on apprécie. (Es)souflé.
Tout commence par "Bulletproof Cupid" un morceau sans la voix de Molko, et là, et ben ça déchire tout. En un morceau, tout est dit. Une énergie, un son. Et aprés, changement total de registre. Les trois morceaux suivants, plus pop, dévoilent une certaine sensibilité, bien représentée par la voix du Brian Molko. Puis les hostilitées reprennent du service avec "The Bitter End", superbe chanson servie par un gros riff de guitare. Débarque alors "Something Rotten", magnifique chanson pop avec l'apparition d'un xylophone au début (en tant que percussioniste j'apprécie). Le jeu se calme, Placebo se repose sur ses lauriers et sert deux chansons très moyennes. Puis l'énegie revient avec "Second Sight" qui réveille l'auditeur qui avait un peu détaché son attention. Et voila le meilleur passage de cet album, "Protect Me From What I Want", véritable petit bijoux servi par une rythmique endiablée et une mélodie entêtante. Pour finir dans l'apaisement, Placebo nous livre une belle petite chanson un peu simplette, piano-voix, mais après une telle palette de sentiments, on apprécie. (Es)souflé.
Excellent ! 18/20
Posté le 24 mai 2004 à 21 h 24 |
Sérieux quand on est fan d'un groupe, il faut accepter de le voir mûrir. "Sleeping With Ghosts" est un album plus calme, plus réfléchi. On y trouve des morceaux géniaux comme "This Picture" et "The Bitter End", qui ne sont pas si sages que ça, et des morceaux très beaux comme "Sleeping With Ghosts" et "Protect Me". Non franchement cet album est très beau et adulte. Ce n'est pas mon préféré c'est vrai mais je l'aime beaucoup par sa maturité et son analyse très réaliste des relations humaines.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 12 juin 2004 à 22 h 54 |
Je pense que cet opus de Placebo peut être un peu comme un début de tournant vers l'éléctro ? ... Car après des albums comme les précédents dont il reste sur "Sleeping With Ghosts" des morceaux comme "Bulletproof Cupid" ou "The Bitter End", je trouve que "Something Rotten" ou "English Summer Rain" (qui déchire en live!) sonnent comme l'expérimentation d'un son nouveau.
Après, reste à voir si le cinquième album tourne carrément vers l'eléctro rock, ou si ça reste du pur rock déprimé(c'est pas négatif!) et tranché. Mais j'aimerais qu'on arrête de dire qu'avec cet album, Placebo est devenu commercial juste sous prétexte que "The Bitter End" a eu bcp de succès !!
Après, reste à voir si le cinquième album tourne carrément vers l'eléctro rock, ou si ça reste du pur rock déprimé(c'est pas négatif!) et tranché. Mais j'aimerais qu'on arrête de dire qu'avec cet album, Placebo est devenu commercial juste sous prétexte que "The Bitter End" a eu bcp de succès !!
Très bon 16/20
Posté le 10 juillet 2004 à 14 h 18 |
Comment peut on dire du mal de Placebo ? Et surtout de Brian !
Cet album est vraiment génial ! Et même exceptionnel, comme le confirme la note ! Je ne mets pas 20 tout simplement parce que ce n'est pas celui que je préfère ! Mais il reste absolument fantastik ! On retient le tube "The Bitter End", et encore la voix de Brian au début de "This Picture!", sans parler du super statement qu'est "Bulletproof cupid" ! Et encore merci pour le petit cadeau de "Protect Me From What I Want" devenu "Protège Moi" !
Un conseil : courrez acheter le dvd live à Paris si ce n'est pas déjà fait !
Cet album est vraiment génial ! Et même exceptionnel, comme le confirme la note ! Je ne mets pas 20 tout simplement parce que ce n'est pas celui que je préfère ! Mais il reste absolument fantastik ! On retient le tube "The Bitter End", et encore la voix de Brian au début de "This Picture!", sans parler du super statement qu'est "Bulletproof cupid" ! Et encore merci pour le petit cadeau de "Protect Me From What I Want" devenu "Protège Moi" !
Un conseil : courrez acheter le dvd live à Paris si ce n'est pas déjà fait !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 22 juillet 2004 à 16 h 18 |
Bien, j'ai lu l'article de départ... Pourquoi les ados d'aujourd'hui se passionnent-ils soudain pour Placebo ? Parce qu'ils font du rock ! Or, le rock, c'est pas forcément des grattes déchainées qui nous vrillent les oreilles ! Suffit de regarder Indochine ! Alors pour ce qui est des albums de Placebo, au lieu de dire, celui-ci est mieux que celui-là (mais vous avez le droit d'aimer ou pas !), je pense plutôt qu'on devrait nuancer, chaque album a une personnalité différente, pourquoi et en quoi Sleeping With Ghosts est-il différent des autres ? C'est tout simple... Vous remarquerez sûrement que déjà dans Black Market Music on retrouvait une nuance qui est au niveau instrumental, rien qu'en écoutant "Taste In Men", on se rend compte qu'ils commencent à flirter avec de nouveaux instruments et des effets électroniques, personne ne disait rien et là on crie au scandale parce qu'il y en a un peu plus sur l'album suivant, n'y-a-t-il pas un problème ? Et puis pour ce qui est des paroles, déjà elle commençaient à être moins fournies sur Black Market Music. Alors comment se fait-il qu'on ne le remarque que maintenant ? Donc de mon point de vue, il est impossible de leur en vouloir, ce sont des humains, il ne faut pas l'oublier, il y a toujours un passage un peu à vide dans la vie d'un homme, alors patience, et de toutes façon, ça veut bien dire qu'ils savent vivre avec leur temps si ils commencent à utiliser d'autres techniques !
Bon 15/20
Posté le 17 juillet 2004 à 17 h 06 |
Certainement un des plus mauvais albums de Placebo !! On est loin de l'authenticité des deux premiers albums. Même si cet album possède un côté légèrement plus authentique que "Black Market Music", il faut le dire !
Pour conclure, je reste quand même définitivement sur un sentiment de déception par rapport à ce groupe ! Cet album est long et ennuyeux, la voix de Molko est de plus en plus nasillarde ! En ce qui me concerne, j'apporte définivement toute mon affection au premier et au deuxième albums de Placebo que je conseille vivement.
Pour conclure, je reste quand même définitivement sur un sentiment de déception par rapport à ce groupe ! Cet album est long et ennuyeux, la voix de Molko est de plus en plus nasillarde ! En ce qui me concerne, j'apporte définivement toute mon affection au premier et au deuxième albums de Placebo que je conseille vivement.
Moyen 10/20
Posté le 05 août 2004 à 12 h 58 |
Placebo fait du sur place, absolument incapable de se réinventer en dépit d'efforts manifestes pour donner à ce "Sleeping with Ghosts" un cachet que n'auraient pas ses ainés (d'une certaine façon c'est réussi, c'est de loin le plus fade)...
Mais plus que de l'audace, il manque au trio la capacité d'évoluer elle-même, tout simplement parce que les limites techniques sont flagrantes, et dans ce cas précis, visiblement problématiques :
-Brian n'est pas un virtuose de la guitare et use inlassablement des mêmes riffs minimalistes, tout simplement parce qu'il ne sait pas jouer autrement ... Cela commence sérieusement à confiner au rabâchage outrancier.
-La voix de Molko est à ce point particulière qu'elle ne permet que peu de modulations, du coup les lignes de chant tournent affreusement en rond, à tel point qu'on se surprend souvent à fredonner d'anciens titres à l'écoute des "nouveaux". Le problème étant que le Placebo d'antan bénéficiait d'une fraîcheur, d'une spontanéité sur laquelle il ne peut en toute logique plus compter aujourd'hui.
L'inspiration ne se commande pas, or le groupe donne plus l'impression d'appliquer à la lettre une recette de cuisine qui a fait ses preuves, que d'innover avec talent et naturel au fil des albums.
Placebo est donc un groupe qui a usé toutes ses cartouches en deux albums, se contentant dés à présent d'un recyclage ennuyeux à mourir, camouflé par des artifices de forme, avec notamment cette utilisation parfaitement convenue des machines, qui malheureusement pour eux, ne dupera pas grand monde.
L'évolution est simulée, factice, et ne révèle rien de moins que l'impuissance du groupe à aller contre ses limites.
A eux de me donner tort le jour où sortira leur 5ème album, je ne demande pas mieux pour ma part.
Mais plus que de l'audace, il manque au trio la capacité d'évoluer elle-même, tout simplement parce que les limites techniques sont flagrantes, et dans ce cas précis, visiblement problématiques :
-Brian n'est pas un virtuose de la guitare et use inlassablement des mêmes riffs minimalistes, tout simplement parce qu'il ne sait pas jouer autrement ... Cela commence sérieusement à confiner au rabâchage outrancier.
-La voix de Molko est à ce point particulière qu'elle ne permet que peu de modulations, du coup les lignes de chant tournent affreusement en rond, à tel point qu'on se surprend souvent à fredonner d'anciens titres à l'écoute des "nouveaux". Le problème étant que le Placebo d'antan bénéficiait d'une fraîcheur, d'une spontanéité sur laquelle il ne peut en toute logique plus compter aujourd'hui.
L'inspiration ne se commande pas, or le groupe donne plus l'impression d'appliquer à la lettre une recette de cuisine qui a fait ses preuves, que d'innover avec talent et naturel au fil des albums.
Placebo est donc un groupe qui a usé toutes ses cartouches en deux albums, se contentant dés à présent d'un recyclage ennuyeux à mourir, camouflé par des artifices de forme, avec notamment cette utilisation parfaitement convenue des machines, qui malheureusement pour eux, ne dupera pas grand monde.
L'évolution est simulée, factice, et ne révèle rien de moins que l'impuissance du groupe à aller contre ses limites.
A eux de me donner tort le jour où sortira leur 5ème album, je ne demande pas mieux pour ma part.
Pas terrible 9/20
Posté le 09 avril 2005 à 22 h 55 |
Pour apprécier le quatrième opus du groupe le plus ambigu du rock electronique, il ne faut pas vous référer aux précèdents albums, car vous risqueriez d'être deçus, puisqu'il met en avant l'évolution du trio, notamment par des essais (j'ai bien dit 'essais') de plusieurs genre, tels le métal pour "Bulletproof Cupid" , ou bien le punk pour "The Bitter End".
Mais que les fidèles se rassurent, l'ambiance morose, presque glauque des anciens chefs-d'oeuvres, dommine une bonne partie de l'album. En tout cas, je suis séduit par cette audace de reconvertion.
Mais que les fidèles se rassurent, l'ambiance morose, presque glauque des anciens chefs-d'oeuvres, dommine une bonne partie de l'album. En tout cas, je suis séduit par cette audace de reconvertion.
Très bon 16/20
Posté le 08 mai 2005 à 14 h 49 |
L'album démarre plutôt bien avec une chanson instrumentale du nom de "Bullet Proof Cupid", bien speed et puissante dans sa rythmique.
Mais ensuite, cet opus sombre dans le mauvais rock commercial, dont Placebo sont d'ailleurs les principaux acteurs. Et à part deux trois chansons comme la merveilleuse "Plasticine" ou "Protect Me From What I Want", y'a pas grand chose à sauver ici, tellement c'est pauvre musicalement parlant.
Mais ensuite, cet opus sombre dans le mauvais rock commercial, dont Placebo sont d'ailleurs les principaux acteurs. Et à part deux trois chansons comme la merveilleuse "Plasticine" ou "Protect Me From What I Want", y'a pas grand chose à sauver ici, tellement c'est pauvre musicalement parlant.
Pas terrible 9/20
Posté le 06 juin 2005 à 21 h 59 |
Sleeping With Ghosts est surprenant. Oui surprenant... mais dans un sens que je n'attendais vraiment pas.
Tout au début, l'attente d'un chef-d'oeuvre semblait justifiée. Rien que le titre nous laissait présager un album romantique à l'image du magnifique "Without You I'm Nothing". Brian Molko était sensé avoir revêti sa cicatrice d'amoureux meurtri et transi, laissé dans la solitude après l'extase du couple.
Le concept de "fantôme" était très bien choisi pour décrire ce "nous" qui n'est plus et ce "je" qui a du mal à reprendre sa place dans la vie quotidienne.
Mais l'album en lui-même est dans un état d'esprit totalement différent. Bien que l'on retrouve du Placebo dans le son et dans les mots, il n'y a pas cette petite chose merveilleuse qui faisait la spécificité de la musique placébienne.
L'égoïsme a changé de forme: avant, le groupe composait pour lui, pour exprimer ses sentiments les plus profonds; désormais, il me semble, que c'est surtout pour avoir une récompense quantitative de son talent. "Centerfolds" n'est sur l'album que pour plaire aux fans du Placebo mélancolique. "Second Sight" est une chanson pour les adeptes de "Nancy Boy". Tout est devenu si lisse, juste agréable à écouter, si passe-partout... Je n'ai fait que glisser sur des chansons que j'ai délaissées au bout de quelques écoutes. Trop travaillées, trop d'ajustements inutiles. Une seule, une exception, une petite perle, m'a séduite par la pourriture qu'elle veut exprimer: "Something Rotten".
J'espère que la virtuosité de Placebo s'est simplement endormie le temps d'un album. Il serait fort triste de devoir l'enterrer, d'accepter sa mort, son statut de fantôme.
Tout au début, l'attente d'un chef-d'oeuvre semblait justifiée. Rien que le titre nous laissait présager un album romantique à l'image du magnifique "Without You I'm Nothing". Brian Molko était sensé avoir revêti sa cicatrice d'amoureux meurtri et transi, laissé dans la solitude après l'extase du couple.
Le concept de "fantôme" était très bien choisi pour décrire ce "nous" qui n'est plus et ce "je" qui a du mal à reprendre sa place dans la vie quotidienne.
Mais l'album en lui-même est dans un état d'esprit totalement différent. Bien que l'on retrouve du Placebo dans le son et dans les mots, il n'y a pas cette petite chose merveilleuse qui faisait la spécificité de la musique placébienne.
L'égoïsme a changé de forme: avant, le groupe composait pour lui, pour exprimer ses sentiments les plus profonds; désormais, il me semble, que c'est surtout pour avoir une récompense quantitative de son talent. "Centerfolds" n'est sur l'album que pour plaire aux fans du Placebo mélancolique. "Second Sight" est une chanson pour les adeptes de "Nancy Boy". Tout est devenu si lisse, juste agréable à écouter, si passe-partout... Je n'ai fait que glisser sur des chansons que j'ai délaissées au bout de quelques écoutes. Trop travaillées, trop d'ajustements inutiles. Une seule, une exception, une petite perle, m'a séduite par la pourriture qu'elle veut exprimer: "Something Rotten".
J'espère que la virtuosité de Placebo s'est simplement endormie le temps d'un album. Il serait fort triste de devoir l'enterrer, d'accepter sa mort, son statut de fantôme.
Passable 11/20
Posté le 05 mars 2006 à 01 h 33 |
Placebo, c'est une histoire qui ne date pas d'hier. La bande de Brian Molko n'est pas née avec "The Bitter End". Placebo, c'est d'abord le groupe si enthousiasmant avec un premier album éponyme puis l'admirable Whitout You I'm Nothing. Placebo explorait les océans du rock, dans une formule certes connue, mais retravaillée, à laquelle la voix de Molko (pourtant agaçante par instants) et le sens de la mélodie propre au groupe, confèrent un charme indéniable.
Placebo va dans le bon sens, et malgré un Black Market Music seulement satisfaisant et que Molko qualifiera d'ailleurs 'd'EP surproduit', on était en droit d'attendre quelque chose de très bon d'un groupe qui a atteint sa maturité créative.
Or, c'est justement de ce fait que l'on est amené à douter, tant Sleeping With Ghosts ressemble à l'oeuvre grandiloquente de nouveaux venus dans l'univers du rock. Entendez-moi bien, ce n'est pas que le disque soit mauvais : il ne l'est pas, personne ne peut le nier. Seulement, on ne peut y trouver que des éclairs de malice là où on attendait l'expression du talent. Pour la première fois, Placebo tourne en rond, nous sert une nouvelle fois sa recette éculée ; seulement, cette fois, l'auditeur attentif ne pourra pas manquer de constater l'escroquerie : Placebo n'avance plus, cherche à aligner des tubes (intention somme toute parfaitement noble) au détriment d'une quelconque démarche artistique.
Les mélodies sont parfois attachantes, mais relèvent bien plus de l'utilisation d'un son savamment déniché pour le succès assuré que d'une véritable quête méticuleuse du son juste. Placebo semble avoir renoncer à prendre des risques pour emprunter une autre voie, dénuée souvent de saveur et d'âme. La fragilité de "Pure Morning" a laissé la place à une candeur agaçante et à une exposition carrément insupportable.
Il faut le répèter : Placebo n'a pas livré là un mauvais disque, au contraire puisque "The Bitter End" s'avère d'une efficacité aussi redoutable qu'incontestable, "Protect Me From What I Want" (dont le clip un rien racoleur, sorte de bateau ivre perdu dans la pornographie, est signé Gaspard Noé, réalisateur du controversé Irréversible) est tout simplement admirable (mais pourquoi le chanter en français dès que Placebo se produit à l'intérieur de nos frontières ? que signifie ce souci d'accessibilité, si ce n'est pas la quête des bonnes grâces du public de l'hexagone, qui devrait se contenter de ce que lui propose l'artiste sans concessions aucunes?), quant à "Bulletproof Cupid", c'est l'entrée en matière rêvée pour tout groupe de rock soucieux de son image en même temps qu'un instrumental de toute beauté...
Placebo emprunte les voies déjà illuminées par le succès populaire, alors qu'on avait connue la bande de Molko si séduisante dans son approche si particulière du rock, sombre et fragile à la fois...
Pas un mauvais disque, mais vraiment pas celui qu'on attendait. On a la très désagréable impression de s'être fait dupé quelque part : Placebo triche, prend des raccourcis, et leur musique en pâtît énormément (mais pas leur compte en banque, avouons-le).
Placebo va dans le bon sens, et malgré un Black Market Music seulement satisfaisant et que Molko qualifiera d'ailleurs 'd'EP surproduit', on était en droit d'attendre quelque chose de très bon d'un groupe qui a atteint sa maturité créative.
Or, c'est justement de ce fait que l'on est amené à douter, tant Sleeping With Ghosts ressemble à l'oeuvre grandiloquente de nouveaux venus dans l'univers du rock. Entendez-moi bien, ce n'est pas que le disque soit mauvais : il ne l'est pas, personne ne peut le nier. Seulement, on ne peut y trouver que des éclairs de malice là où on attendait l'expression du talent. Pour la première fois, Placebo tourne en rond, nous sert une nouvelle fois sa recette éculée ; seulement, cette fois, l'auditeur attentif ne pourra pas manquer de constater l'escroquerie : Placebo n'avance plus, cherche à aligner des tubes (intention somme toute parfaitement noble) au détriment d'une quelconque démarche artistique.
Les mélodies sont parfois attachantes, mais relèvent bien plus de l'utilisation d'un son savamment déniché pour le succès assuré que d'une véritable quête méticuleuse du son juste. Placebo semble avoir renoncer à prendre des risques pour emprunter une autre voie, dénuée souvent de saveur et d'âme. La fragilité de "Pure Morning" a laissé la place à une candeur agaçante et à une exposition carrément insupportable.
Il faut le répèter : Placebo n'a pas livré là un mauvais disque, au contraire puisque "The Bitter End" s'avère d'une efficacité aussi redoutable qu'incontestable, "Protect Me From What I Want" (dont le clip un rien racoleur, sorte de bateau ivre perdu dans la pornographie, est signé Gaspard Noé, réalisateur du controversé Irréversible) est tout simplement admirable (mais pourquoi le chanter en français dès que Placebo se produit à l'intérieur de nos frontières ? que signifie ce souci d'accessibilité, si ce n'est pas la quête des bonnes grâces du public de l'hexagone, qui devrait se contenter de ce que lui propose l'artiste sans concessions aucunes?), quant à "Bulletproof Cupid", c'est l'entrée en matière rêvée pour tout groupe de rock soucieux de son image en même temps qu'un instrumental de toute beauté...
Placebo emprunte les voies déjà illuminées par le succès populaire, alors qu'on avait connue la bande de Molko si séduisante dans son approche si particulière du rock, sombre et fragile à la fois...
Pas un mauvais disque, mais vraiment pas celui qu'on attendait. On a la très désagréable impression de s'être fait dupé quelque part : Placebo triche, prend des raccourcis, et leur musique en pâtît énormément (mais pas leur compte en banque, avouons-le).
Passable 11/20
Posté le 30 novembre 2006 à 19 h 14 |
Ne tournons pas autour du pot, et allons droit au but : Sleeping With Ghosts est un album très décevant... Pourquoi une telle frustration après écoute (même au bout de plusieurs années d'efforts) ? Tout simplement parce que cet opus de Placebo ne présente aucune des caractéristiques qui ont fait la renommée du groupe britannique.
Alors que Placebo avait l'habitude de démarrer ses albums à coups de morceaux bien ficelés et originaux ("Pure Morning" et "Taste In Men" par exemple), le groupe nous sert en hors-d'oeuvre un instrumental (le premier en 8 ans) peu convaincant. De quoi avoir des doutes sur la suite des morceaux... Pourtant, "English Summer Rain", qui succède à "Bulletproof Cupid" s'en tire plutôt bien avec sa ligne de basse qui rentre facilement dans le crâne et ses petites retouches electro. Tout comme le titre éponyme, plein de spleen, et le très Radiohead "Something Rotten" (qui frise le plagiat de leur "National Anthem"). Néanmoins, malgré ces quelques très bons titres, ce qui ne passe pas dans Sleeping With Ghosts, c'est ce son formaté qui semble aseptiser les compositions : à la trappe le punk baveux et noisy des débuts ; ici, place au traitement FM ! Des morceaux comme "This Picture", "The Bitter End" ou "Protect Me From What I Want" sont des tubes en puissance, point barre. Ils dégagent une sensation d'impersonnalité, qui plombe complètement l'album. D'autres titres sont carrément inutiles, à l'instar de "Plasticine" ou d'un "Second Sight". Et pour finir, pas de piste cachée comme le veut la tradition placébienne, après un "Centrefolds" final plus que décevant...
En revanche, il faut reconnaître que la production a été particulièrement soignée sur Sleeping With Ghosts. Jim Abiss a réalisé un travail très intéressant, qui, avouons-le, n'aurait pas pu avoir le même charme sur un autre album de Placebo. Des petits rendus synthétiques discrets font que Placebo ne tombe pas dans le cliché du 'groupe à machines' mais mette habilement les guitares en retrait au profit de quelques sons electro savamment utilisés.
Même si le son est affreusement formaté, l'album bénéficie d'une certaine identité et d'une bonne cohésion entre les morceaux, qui ne se ressemblent pas et qui pourtant baignent dans la même sauce. Mais ce n'est pas la production qui va relever le niveau d'un album déjà bien trop en deçà de ce à quoi Placebo nous avait habitué de par le passé.
Pour finir, Sleeping With Ghosts, en dépit de quelques bonnes réussites, reste un album très médiocre et ne mérite une place sur votre platine que si vous êtes un fan acharné du groupe. Et même si c'est le cas, il y a bien des chances que vous soyez extrêmement déçu...
Alors que Placebo avait l'habitude de démarrer ses albums à coups de morceaux bien ficelés et originaux ("Pure Morning" et "Taste In Men" par exemple), le groupe nous sert en hors-d'oeuvre un instrumental (le premier en 8 ans) peu convaincant. De quoi avoir des doutes sur la suite des morceaux... Pourtant, "English Summer Rain", qui succède à "Bulletproof Cupid" s'en tire plutôt bien avec sa ligne de basse qui rentre facilement dans le crâne et ses petites retouches electro. Tout comme le titre éponyme, plein de spleen, et le très Radiohead "Something Rotten" (qui frise le plagiat de leur "National Anthem"). Néanmoins, malgré ces quelques très bons titres, ce qui ne passe pas dans Sleeping With Ghosts, c'est ce son formaté qui semble aseptiser les compositions : à la trappe le punk baveux et noisy des débuts ; ici, place au traitement FM ! Des morceaux comme "This Picture", "The Bitter End" ou "Protect Me From What I Want" sont des tubes en puissance, point barre. Ils dégagent une sensation d'impersonnalité, qui plombe complètement l'album. D'autres titres sont carrément inutiles, à l'instar de "Plasticine" ou d'un "Second Sight". Et pour finir, pas de piste cachée comme le veut la tradition placébienne, après un "Centrefolds" final plus que décevant...
En revanche, il faut reconnaître que la production a été particulièrement soignée sur Sleeping With Ghosts. Jim Abiss a réalisé un travail très intéressant, qui, avouons-le, n'aurait pas pu avoir le même charme sur un autre album de Placebo. Des petits rendus synthétiques discrets font que Placebo ne tombe pas dans le cliché du 'groupe à machines' mais mette habilement les guitares en retrait au profit de quelques sons electro savamment utilisés.
Même si le son est affreusement formaté, l'album bénéficie d'une certaine identité et d'une bonne cohésion entre les morceaux, qui ne se ressemblent pas et qui pourtant baignent dans la même sauce. Mais ce n'est pas la production qui va relever le niveau d'un album déjà bien trop en deçà de ce à quoi Placebo nous avait habitué de par le passé.
Pour finir, Sleeping With Ghosts, en dépit de quelques bonnes réussites, reste un album très médiocre et ne mérite une place sur votre platine que si vous êtes un fan acharné du groupe. Et même si c'est le cas, il y a bien des chances que vous soyez extrêmement déçu...
Insipide 7/20
Posté le 15 décembre 2006 à 16 h 14 |
Sleeping With Ghosts est un opus de Placebo pour lequel on attendait mieux. Les chansons ne sont pas toutes spécialement pourries mais le succès commercial de l'album lui, il l'est. Sans dénigrer, la première chanson, "Bulletproof Cupid", est totalement inutile puisqu'un instrumental d'à peine 2 minutes franchement, ça ne sert strictement à rien. Ensuite, "English Summer Rain", c'est bien mieux et c'est certainement la meilleure piste de l'album. Puis, c'est "This Picture" un des singles de l'album, et ce sont surtout les singles qui sont pourris donc, avec cette chanson presque immonde, l'album ne peut déjà pas être parfait. On en arrive à la quatrième piste, "Sleeping With Ghosts", avec celle là, on ne peut pas être déçu car elle s'impose comme étant un très bon titre. "The Bitter End", qui est le premier single de l'album, nous déçoit par son succès commercial et son air trop répétitif donc, sur cette chanson, comment pourrait on mettre une bonne critique. Puis, c'est "Something Rotten", bizarre mais pas si mauvaise bien que Brian Molko ne nous livre pas vraiment sa meilleure voix. "Plasticine" est certainement la meilleure piste de l'album avec "English Summer Rain". En effet, avec ses guitares aux mélodies entêtantes, cette chanson nous enchante. "Special Needs" nous ramène un peu aux sources du groupe avec son refrain qui revient un peu trop, malheureusement. "I'll Be Yours" est un bon titre mais elle passe un peu inaperçue sur l'album. "Second Sight" nous fait également penser aux débuts du groupe avec ses morceaux de guitare et de batterie assez peu recherchés mais qui ressortent un très bon son. "Centrefolds" avec son intro au piano, non merci, ça n'est pas du tout le style du groupe (on n'est pas on plus dans un groupe qui nous écrit des chansons d'amour à deux balles). "Protect Me From What I Want", ainsi que sa version française, "Protège-Moi", est encore plus inutile que "Bulletproof Cupid". Comment aimer une daube pareille, d'autant plus que sa version française a été faite dans un unique but commercial. Donc, si l'on devait attribuer une note à cet album, elle ne pourrait pas voir bien haut.
Moyen 10/20
Posté le 06 avril 2007 à 16 h 41 |
C'est avec Sleeping With Ghosts que Placebo a vraiment acquis son statut de groupe connu au-delà des amateurs de rock en général. Cependant ne nous vautrons pas dans des attitudes primitives, ce n'est pas parce qu'un groupe de rock commence à passer sur NRJ qu'il est forcément devenu de la merde intégrale, même si en général c'est un mauvais signe...
La principale caractéristique de cet album par rapport aux précédents (et au suivant) est la présence de l'électronique, même si en l'occurrence il s'agit d'un bien grand mot. Mais bon il y a de temps en temps des claviers, des effets d'écho, c'est du nouveau chez Placebo, et il faut dire que ca rend assez bien. C'est d'ailleurs tout le paradoxe de cet album: les évolutions dans le style rendent bien mais c'est sur ce qu'on avait l'habitude d'entendre chez eux qu'on est déçu. Ainsi les chansons les plus 'électroniques' sont parmi les plus réussies ("English Summer Rain", "Special Needs" par exemple) et les chansons plus rock ne décollent pas vraiment.
Il y a également un troisième type de chansons dans cet album, celles qui ne servent à rien. Ca n'est pas le cas de l'instrumentale "Bulletproof Cupid" mais en revanche "Something Rotten" et "I'll Be Yours" sont carrément insipides. Ca n'est pas inaudible, ça ne sert juste à rien, c'est comme si rien n'arrivait à l'oreille...
Il faut quand même distinguer dans cet album le cas "Bitter End" chanson qui a fondé le succès populaire du groupe. C'est toute l'ambivalence de cette chanson qui objectivement est l'une de leurs meilleures (même si je trouve que dans le même style, "Every Me Every You" la surpasse) mais marque le début de leur ère archi-commerciale.
Attention cependant, être commercial n'est pas un mal en soi si le groupe ne se corromp pas pour cela, ce n'est pas le cas de Placebo.
J'aurais bien envie de mettre une note minable, mais comme pour une dissertation la conclusion peut sinon faire changer d'avis du moins remonter un peu le tout, et que ce "Centerfolds", chanson calme dans le style de "My Sweet Prince" conclut bien l'album, je vais donc être clément.
La principale caractéristique de cet album par rapport aux précédents (et au suivant) est la présence de l'électronique, même si en l'occurrence il s'agit d'un bien grand mot. Mais bon il y a de temps en temps des claviers, des effets d'écho, c'est du nouveau chez Placebo, et il faut dire que ca rend assez bien. C'est d'ailleurs tout le paradoxe de cet album: les évolutions dans le style rendent bien mais c'est sur ce qu'on avait l'habitude d'entendre chez eux qu'on est déçu. Ainsi les chansons les plus 'électroniques' sont parmi les plus réussies ("English Summer Rain", "Special Needs" par exemple) et les chansons plus rock ne décollent pas vraiment.
Il y a également un troisième type de chansons dans cet album, celles qui ne servent à rien. Ca n'est pas le cas de l'instrumentale "Bulletproof Cupid" mais en revanche "Something Rotten" et "I'll Be Yours" sont carrément insipides. Ca n'est pas inaudible, ça ne sert juste à rien, c'est comme si rien n'arrivait à l'oreille...
Il faut quand même distinguer dans cet album le cas "Bitter End" chanson qui a fondé le succès populaire du groupe. C'est toute l'ambivalence de cette chanson qui objectivement est l'une de leurs meilleures (même si je trouve que dans le même style, "Every Me Every You" la surpasse) mais marque le début de leur ère archi-commerciale.
Attention cependant, être commercial n'est pas un mal en soi si le groupe ne se corromp pas pour cela, ce n'est pas le cas de Placebo.
J'aurais bien envie de mettre une note minable, mais comme pour une dissertation la conclusion peut sinon faire changer d'avis du moins remonter un peu le tout, et que ce "Centerfolds", chanson calme dans le style de "My Sweet Prince" conclut bien l'album, je vais donc être clément.
Pas mal 13/20
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