Placebo va ouvrir ce concert sur les chapeaux de roues avec le sublime Black Eyed suivi d'une série de titres speeds comme Scared Of Girls ou l'inusable 36 Degrees. Le show est plus que rodé et est mené de main de maître par les très charismatiques Brian Molko et Stefan Olsdal. Le groupe va ensuite calmer les ardeurs du public avec un passage très émouvant constitué de Passive/Aggressive, My Sweet Prince et Commercial For Levi. Il y eut ensuite une série de tubes, allant de Every You, Every Me à Slave To The Wage et son hypnotique sample de Pavement.
Le premier rappel fut très calme et touchant, avec notamment Teenage Angst joué au piano, et le poignant Peeping Tom. Un peu fatigué, le groupe clôtura par un deuxième rappel plus pêchu conclué par Pure Morning.
Placebo s'impose comme les Cure de ce nouveau millénaire, capable d'alterner tubes et passages mélancoliques sous un superbe light show. On imagine aisément que le groupe offre le même concert chaque soir, mais sa force est de faire croire au public qu'il vit un moment unique. On regrettera seulement que le quatrième musicien, Bill Lloyd, essentiel à la puissance de feu du groupe, soit caché dans un coin sur scène.