The Bewitched Hands
Strasbourg [La Laiterie, Club] - vendredi 26 octobre 2012 |
La dernière fois que j'ai vu jouer le groupe rémois remonte à décembre 2008, à Rennes. D'ailleurs, je n'ai pas oublié la larme d'une jeune femme qui ne connaissait pas, émue pendant le concert, à l'Ubu. Le premier album n'était pas encore sorti. Depuis, ce groupe qui m'avait superbement surpris, alors formé de neuf personnes en première partie de Moriarty quelques mois plus tôt avant l'édition des Transmusicales, a fait du chemin dans et hors de nos frontières. Le deuxième album, Vampiric Ways est maintenant paru depuis quelques semaines. Décidé le dernier jour pour venir, je pénètre dans la salle où un duo folk de première partie, The Yokel, achève son dernier titre. Ca avait l'air bien à en juger l'ambiance.
Débutant leur concert strasbourgeois avec l'introduction funèbre de "Westminster", les Bewitched Hands font décoller davantage plus tard avec un morceau du premier album, "Hard To Cry". Merveilleux! Magique! Les choeurs vous portent! A six, à la bonheur le groupe dégage toujours quelque chose. Je le sens désormais plus décontracté qu'il y a presque quatre ans dans la salle rennaise. Le rôdage à force de tourner s'est bien passé. Le prénommé Antonin, le chanteur aux lunettes et à l'allure d'un éternel adolescent, comme le dira plus tard quelqu'un dans la rue du Howald, semble avoir progressé au chant. Cette impression vient parce qu'il a marqué particulièrement sur une chanson (si je peux me rappeler le titre, bon sang) aventurant sa voix vers du trémolo pas mauvais. Sur "Let Me", on ne peut avoir que d'yeux vers la seule fille du groupe. Elle dégage, comme la chanson, comme qui dirait un charme entraînant. La bonne humeur communiante agit aussi sur le batteur, jouant comme remplaçant temporaire (l'autre batteur retenu chez lui pour une joie familiale) et que l'on voit heureux parmi le groupe comme un Keith Moon vu derrière ses fûts quand les Who débutaient "A Quick One" dans le Rock'n'Roll Circus. Ô joie aussi sur les autres moments plus rock qui ont injecté une pêche bien électrique au concert que ponctuera le très bon "24 Get" au rappel. Ajoutons le bel accueil du public d'où sont sortis des "Vive les Rémois!" en quelques meuglements euphoriques.
Après avoir vu ce concert, la peur personnelle d'une estime éphémère provoquée par la révélation passée n'avait pas lieu d'être. Les Bewitched seraient même en passe, si ce n'est pas déjà fait, d'être signés sur un label aux Etats-Unis dans lesquels ils ont fait quelques dates. Si ces six compagnons parcourent d'autres nouvelles contrées dans l'avenir avec leur bouquet de chansons pop, de rock et de folk, c'est tout le bien qu'on peut leur souhaiter avec toujours la bonne fée pour veiller au-dessus de leurs têtes.
Débutant leur concert strasbourgeois avec l'introduction funèbre de "Westminster", les Bewitched Hands font décoller davantage plus tard avec un morceau du premier album, "Hard To Cry". Merveilleux! Magique! Les choeurs vous portent! A six, à la bonheur le groupe dégage toujours quelque chose. Je le sens désormais plus décontracté qu'il y a presque quatre ans dans la salle rennaise. Le rôdage à force de tourner s'est bien passé. Le prénommé Antonin, le chanteur aux lunettes et à l'allure d'un éternel adolescent, comme le dira plus tard quelqu'un dans la rue du Howald, semble avoir progressé au chant. Cette impression vient parce qu'il a marqué particulièrement sur une chanson (si je peux me rappeler le titre, bon sang) aventurant sa voix vers du trémolo pas mauvais. Sur "Let Me", on ne peut avoir que d'yeux vers la seule fille du groupe. Elle dégage, comme la chanson, comme qui dirait un charme entraînant. La bonne humeur communiante agit aussi sur le batteur, jouant comme remplaçant temporaire (l'autre batteur retenu chez lui pour une joie familiale) et que l'on voit heureux parmi le groupe comme un Keith Moon vu derrière ses fûts quand les Who débutaient "A Quick One" dans le Rock'n'Roll Circus. Ô joie aussi sur les autres moments plus rock qui ont injecté une pêche bien électrique au concert que ponctuera le très bon "24 Get" au rappel. Ajoutons le bel accueil du public d'où sont sortis des "Vive les Rémois!" en quelques meuglements euphoriques.
Après avoir vu ce concert, la peur personnelle d'une estime éphémère provoquée par la révélation passée n'avait pas lieu d'être. Les Bewitched seraient même en passe, si ce n'est pas déjà fait, d'être signés sur un label aux Etats-Unis dans lesquels ils ont fait quelques dates. Si ces six compagnons parcourent d'autres nouvelles contrées dans l'avenir avec leur bouquet de chansons pop, de rock et de folk, c'est tout le bien qu'on peut leur souhaiter avec toujours la bonne fée pour veiller au-dessus de leurs têtes.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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