Placebo
Placebo |
Label :
Elevator Music |
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Placebo est le premier album du groupe du même nom.
Sur 10 titres obscurs et puissants, Placebo signe donc une première oeuvre efficace, entre punk-pop mélancolique et noisy-rock rageur. Des titres tels les excellents "Come Home", "Teenage Angst", "36 Degrees", le torturé "I Know" ou encore le terrible "Bruise Pristine" ne laissent pas indifférent, même si les influences (The Cure, Sonic Youth...) peuvent paraître évidentes. A noter le dernier morceau, magnifique ballade instrumentale post-rock, suivie d'un morceau caché également délicieux.
Un très bon premier jet.
Sur 10 titres obscurs et puissants, Placebo signe donc une première oeuvre efficace, entre punk-pop mélancolique et noisy-rock rageur. Des titres tels les excellents "Come Home", "Teenage Angst", "36 Degrees", le torturé "I Know" ou encore le terrible "Bruise Pristine" ne laissent pas indifférent, même si les influences (The Cure, Sonic Youth...) peuvent paraître évidentes. A noter le dernier morceau, magnifique ballade instrumentale post-rock, suivie d'un morceau caché également délicieux.
Un très bon premier jet.
Très bon 16/20 | par X_Shape104 |
Posté le 03 avril 2004 à 19 h 05 |
Cet album est absolument indispensable tant il est brut de sensations. L' efficacité de la rythmique est stupéfiante (basse/batterie), et la guitare toujours enjouée, un pur régal. Une certaine naïveté suinte dans ce premier opus, mais vraiment ça en jette. La voix de Molko, nasillarde mais réellement accrocheuse, nous donne envie de l' accompagner sur des refrains ravageur ("36 Degrees").
Immanquable, pour une culture rock sans faille.
Immanquable, pour une culture rock sans faille.
Excellent ! 18/20
Posté le 12 juin 2004 à 23 h 02 |
Premier et magnifique album de Placebo ! Le meilleur ? Je peux pas juger ; certains disent que oui c'est peut-être le meilleur, car le son est brut, des paroles nées de la déprime, une innocence et une spontaneité (pas comparable mais) dans le même esprit que ce que peut inspirer Nirvana.
Des morceaux touchants, avec des guitares à la Placebo (enfin ce qui deviendr), et une voix pas encore assez mûre. C'est pas Brian Molko en lui-même qui est charismatique, comme on pourrait le croire ; c'est la pureté de la musique d'un groupe entier : Placebo à l'état pur !
Des morceaux touchants, avec des guitares à la Placebo (enfin ce qui deviendr), et une voix pas encore assez mûre. C'est pas Brian Molko en lui-même qui est charismatique, comme on pourrait le croire ; c'est la pureté de la musique d'un groupe entier : Placebo à l'état pur !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 15 août 2004 à 14 h 11 |
Bon, je sens que certains vont me fusiller mais je metrais une note qui me paraît déjà respectable, c'est à dire 14, pourquoi ? Tout simplement parce que étant donné que je n'ai découvert ce groupe que récemment, j'aime leur côté mature même si j'aime beaucoup WYIN ! Je n'aime pas beaucoup de chansons sur cet album mais leur style à ce moment là était assez sauvage et cele me correspond assez bien. Tout le monde jette des fleurs à "Teenage Angst", je ne vois pas pourquoi, je n'ai écouté cette chanson qu'une fois et je dois dire que je la trouve bannale. Bon bien sûr "Nancy Boy" est vraiment bien sans parler de "36 Degrees" ou de "Bruise Pristine" mais le reste se passe commentaire... Bon, je n'aime pas chroniquer de cette façon mais j'en avais un peu marre de formuler des critiques objectives, j'ai aussi le droit de ne pas aimer ! Mais ça reste bien quand même !
Sympa 14/20
Posté le 10 janvier 2005 à 23 h 17 |
"Placebo" premier album de placebo. Avec des morceaux remplis de rage tels "Teenage Angst", "36 Degrees" ou encore "Nancy Boy", ou des mélodies plus torturées comme "I Know" ou "Lady Of The Flowers". Avec une "ghost-track" qui mérite d'être écoutée. Le sexe est aussi très présent dans "Placebo", avec des paroles très explicites sans vraiment l'être, des sous-entendus remarquables. Pourrait-on dire de cet album qu'il est le plus vrai, le plus à vif ? Les émotions y sont tellement présentes que l'on ne peut le nier. Placebo commence sa carrière avec un album qui a bousculé le monde du rock de l'époque, pour se tracer une merveilleuse histoire qui suivra.
Excellent ! 18/20
Posté le 17 février 2005 à 19 h 51 |
Que ce soit la guitare âpre de "Swallow" ou la betterie punk du tout premier titre placebien, "Come Home", l'album est un sommet du rock, exercice de style à la fois néo-glam et post-post punk des plus aboutis dans ces difficiles années 90, et premier album enviable par tous.
Outre les titres fédérateurs, rarement plus justes : "Nancy Boy" (pour la jeunesse qui se cherche), "Teenage Angst" (encore pour une jeunesse qui se cherche), "36 Degrees" (pour la jeunesse à nouveau paumée dans une sexualité brouillon, un monde froid et une réalité primaire et violente qui ne laisse pas de repos possible aux marginaux). D'ailleurs, tant mieux, ils prennent à présent le micro et font ravaler leurs mots contre ceux qu'ils dérangent. Thérapie rock ?
Placebo, dix ans après les Smiths, autrement plus pop et plus incisifs, fait preuve tout autant de férocité musicale dans une débauche totale de style -résolument gay : "I've never been an extraverted, but I'm still breathing / I've always been an introverted, happy bleeding"-, et de mélancolie palpable car à fleur de peau (non, c'est pas forcément niais, écoutez "I Know").
Outre les titres fédérateurs donc, des perles que vous ne trouverez jamais sur la misérable compilation. Et ce, heureusement : "Placebo" reste le seul album de référence, bien mieux qu'une compil', pour ceux qui ignorent (volontairement ou non) leur musique.
Ils savent maintenant, je l'espère, que ces 11 titres (et oui 11 !) sont prêts à leur offrir tout, n'importe quand, qui qu'ils soient.
Outre les titres fédérateurs, rarement plus justes : "Nancy Boy" (pour la jeunesse qui se cherche), "Teenage Angst" (encore pour une jeunesse qui se cherche), "36 Degrees" (pour la jeunesse à nouveau paumée dans une sexualité brouillon, un monde froid et une réalité primaire et violente qui ne laisse pas de repos possible aux marginaux). D'ailleurs, tant mieux, ils prennent à présent le micro et font ravaler leurs mots contre ceux qu'ils dérangent. Thérapie rock ?
Placebo, dix ans après les Smiths, autrement plus pop et plus incisifs, fait preuve tout autant de férocité musicale dans une débauche totale de style -résolument gay : "I've never been an extraverted, but I'm still breathing / I've always been an introverted, happy bleeding"-, et de mélancolie palpable car à fleur de peau (non, c'est pas forcément niais, écoutez "I Know").
Outre les titres fédérateurs donc, des perles que vous ne trouverez jamais sur la misérable compilation. Et ce, heureusement : "Placebo" reste le seul album de référence, bien mieux qu'une compil', pour ceux qui ignorent (volontairement ou non) leur musique.
Ils savent maintenant, je l'espère, que ces 11 titres (et oui 11 !) sont prêts à leur offrir tout, n'importe quand, qui qu'ils soient.
Parfait 17/20
Posté le 04 juin 2005 à 18 h 21 |
Surestimer la qualité de cet album ne fait que discréditer les autres. Je citerais ses qualités comme des paroles tout simplement, incroyablement, vraies, noires et osées (je n'imagine même pas écouter le groupe chanter ces chansons en français; M. Molko est vraiment impressionant, d'ailleurs pour avoir les traductions non officielles mais faites par des passionés -je conseille www.koplacebo.com-, cela aidera peut-être certains à mieux comprendre le groupe). Mais, la concurence est beaucoup trop rude pour lui donner une meilleure note, car il envoûte certes, mais l'agressivité est malheureusement un peu trop primaire à mon goût).
Très bon 16/20
Posté le 29 juillet 2005 à 23 h 47 |
1996 est l'année d'une révélation : "Placebo", album éponyme, nous dévoile enfin le talent, la verve et la hargne mélancolique de son créateur. En l'espace de seulement 11 chansons (dont une instrumentale cachée), le groupe inscrit sa griffe très atypique dans le monde rock'n'roll : il lui aura suffi d'une basse, d'une guitare, d'une batterie et d'une voix pour imposer son identité très particulière.
Un petit garçon dans un pull polaire rouge, grimaçant, les mains sur le visage, dans un environnement inquiétant : voilà dans quoi se présente la première marque de Placebo. Et il faut dire que la pochette a été bien choisie : l'album parle justement du mal être de la jeunesse. Le trio ressemble à cet enfant.
Pourtant, malgré une immaturité certaine retranscrite par les mots et par la qualité de la musique, ce groupe-là a tout des grands artistes. On retrouve en lui la crasse de PJ Harvey (celle de "Dry"), l'androgynéité étrange de David Bowie, la mélancolie poussiéreuse de Janis Joplin, et une inventivité mélodique propre à The Cure.
L'album est un hybride qui abrite les démons de Molko et de ses acolytes.
Ledit Brian déballe sans pudeur sa bisexualité et donc, son attrait pour les choses de l'entrejambe ; "Nancy Boy" nous évoque "the greatest fuck [he] had never have", "Hang On To Your IQ" nous parle de la masseuse chinoise pourvue de lubrifiant et de préservatifs, tandis que "The Lady Of The Flowers" avec son regard hypnotique, baise Molko après l'avoir enfermé dans sa propre maison. "Bruise Pristine" avec ses 'encore' très sexuels et son clip mimant une éjaculation, entre très bien dans ce registre basé sous la ceinture.
Dans l'amour, le groupe ne s'est pas exclusivement centré sur le côté corps : les sentiments sont plus que présents, et notamment, ceux de la rupture. "Come Home" est un appel à l'être aimé qui s'en est allé, "36 Degrees" retranscrit la solitude détestable, et "I Know" est l'expression d'une sorte d'amour à sens unique. Ainsi, chez Placebo, seul le sexe est source de plaisir ; et seul le côté détestable du cœur est privilégié.
L'anxiété adolescente, l'impression d'être incompris, sont tant de choses désagréables peintes dans cet opus.
Pourtant, dès les premières notes, musicalement, le groupe ne laisse transparaître aucune faille : alors que Brian prononce des 'Stuck between the do and die' ("Come Home"), des 'Since I was born I started to decay' ("Teenage Angst"), les instruments se révèlent être terriblement bien utilisés et accrocheurs. L'instrumentation est à l'opposée de la signification des textes : avec ses guitares acérées et accrocheuses, qui imaginerait les membres si tourmentés ? C'est ça peut-être la principale marque géniale de Placebo : s'adapter à tout le monde, se rendre ultra palpable malgré un potentiel au-delà du quelconque ; exposer des blessures de manière majestueuse. Avec une simplicité déconcertante, faite d'émois universels, le trio a pourtant, dans sa façon de concevoir et dans sa façon d'être, une originalité surprenante. Ecouter Placebo, c'est écouter quelque chose d'humain exprimé avec génie. Ecouter Placebo, c'est s'écouter soi-même, mais avec une sensibilité décuplée.
Ce qui fait le charme de cet album, c'est probablement l'insouciance qui respire dans tous ses pores. Placebo, c'est la jeunesse incarnée, avec toute l'urgence qu'elle implique. Curieux, le groupe explore et s'explore. Utilise sa perversité de manière incroyable et s'assure un avenir certain avec cette composition. Comme Brian dans "Bruise Pristine", on se voit, secrètement pousser des gémissements de plaisir, des 'encore' lascifs et surprenants.
Ce travail ressemble à un crachat et à la partie de masturbation de Brian dans les locaux de la banque de son père : c'est de la pure provocation insolente et excitante. Dans nos esprits trop coincés, assujettis par nos notions de bien et de mal, Placebo nous confère une certaine liberté et fout nos envies à l'air, avec brio.
Placebo, du haut de son jeune âge, a un côté Oscar Wilde indéniable : il nous prouve, comme le dandy anglais, que 'les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais'.
Un petit garçon dans un pull polaire rouge, grimaçant, les mains sur le visage, dans un environnement inquiétant : voilà dans quoi se présente la première marque de Placebo. Et il faut dire que la pochette a été bien choisie : l'album parle justement du mal être de la jeunesse. Le trio ressemble à cet enfant.
Pourtant, malgré une immaturité certaine retranscrite par les mots et par la qualité de la musique, ce groupe-là a tout des grands artistes. On retrouve en lui la crasse de PJ Harvey (celle de "Dry"), l'androgynéité étrange de David Bowie, la mélancolie poussiéreuse de Janis Joplin, et une inventivité mélodique propre à The Cure.
L'album est un hybride qui abrite les démons de Molko et de ses acolytes.
Ledit Brian déballe sans pudeur sa bisexualité et donc, son attrait pour les choses de l'entrejambe ; "Nancy Boy" nous évoque "the greatest fuck [he] had never have", "Hang On To Your IQ" nous parle de la masseuse chinoise pourvue de lubrifiant et de préservatifs, tandis que "The Lady Of The Flowers" avec son regard hypnotique, baise Molko après l'avoir enfermé dans sa propre maison. "Bruise Pristine" avec ses 'encore' très sexuels et son clip mimant une éjaculation, entre très bien dans ce registre basé sous la ceinture.
Dans l'amour, le groupe ne s'est pas exclusivement centré sur le côté corps : les sentiments sont plus que présents, et notamment, ceux de la rupture. "Come Home" est un appel à l'être aimé qui s'en est allé, "36 Degrees" retranscrit la solitude détestable, et "I Know" est l'expression d'une sorte d'amour à sens unique. Ainsi, chez Placebo, seul le sexe est source de plaisir ; et seul le côté détestable du cœur est privilégié.
L'anxiété adolescente, l'impression d'être incompris, sont tant de choses désagréables peintes dans cet opus.
Pourtant, dès les premières notes, musicalement, le groupe ne laisse transparaître aucune faille : alors que Brian prononce des 'Stuck between the do and die' ("Come Home"), des 'Since I was born I started to decay' ("Teenage Angst"), les instruments se révèlent être terriblement bien utilisés et accrocheurs. L'instrumentation est à l'opposée de la signification des textes : avec ses guitares acérées et accrocheuses, qui imaginerait les membres si tourmentés ? C'est ça peut-être la principale marque géniale de Placebo : s'adapter à tout le monde, se rendre ultra palpable malgré un potentiel au-delà du quelconque ; exposer des blessures de manière majestueuse. Avec une simplicité déconcertante, faite d'émois universels, le trio a pourtant, dans sa façon de concevoir et dans sa façon d'être, une originalité surprenante. Ecouter Placebo, c'est écouter quelque chose d'humain exprimé avec génie. Ecouter Placebo, c'est s'écouter soi-même, mais avec une sensibilité décuplée.
Ce qui fait le charme de cet album, c'est probablement l'insouciance qui respire dans tous ses pores. Placebo, c'est la jeunesse incarnée, avec toute l'urgence qu'elle implique. Curieux, le groupe explore et s'explore. Utilise sa perversité de manière incroyable et s'assure un avenir certain avec cette composition. Comme Brian dans "Bruise Pristine", on se voit, secrètement pousser des gémissements de plaisir, des 'encore' lascifs et surprenants.
Ce travail ressemble à un crachat et à la partie de masturbation de Brian dans les locaux de la banque de son père : c'est de la pure provocation insolente et excitante. Dans nos esprits trop coincés, assujettis par nos notions de bien et de mal, Placebo nous confère une certaine liberté et fout nos envies à l'air, avec brio.
Placebo, du haut de son jeune âge, a un côté Oscar Wilde indéniable : il nous prouve, comme le dandy anglais, que 'les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais'.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 16 avril 2006 à 20 h 50 |
On ne va pas y aller par quatre chemins : voilà dix titres chiants comme la mort. On plaçait Placebo comme la révélation de l'année 1996 avec ce premier album éponyme. Finalement, ça ne casse pas trois patte à un canard. Cette chose valait-elle le battage médiatique tel qu'elle l'a vécu ? J'en doute ! OK "Teenage Angst", "Bruise Pristine" ou "Nancy Boy" relevaient le plat et on entend un didjeridoo vers la fin du disque sans doute pour ajouter une tendance, mais bon. Le disque aurait été intéressant s'il ne traînait pas en longueur. Par définition détournée, Placebo est une préparation ne contenant aucune substance active et qui ne provoque aucun émoi. Voilà, c'est dit.
A éviter 6/20
Posté le 12 décembre 2006 à 13 h 13 |
Avec cet album qui est, par la même occasion, leur premier, Placebo nous fait une bellle prestation. Grâce à leurs titres comme "36 Degrees" ou "Nancy Boy", le groupe nous montre un son bien rock et avec de bons morceaux de guitare. Contrairement à Meds, leur dernier album, celui là s'impose dans un style plus rock et bien meilleur que certaines de leurs 'daubes' électroniques comme "Infra Red" qui nous montre le parfait exemple du vulgaire titre commercial. Placebo (l'album) est donc un opus qui fait des merveilles surtout avec leur meilleur titre "36 Degrees" qui nous fait un peu penser au style des Cure qu'ils comptent d'ailleurs parmi leurs inspirations avec Sonic Youth et Nirvana bien sûr. Si on devait qualifier cet album je dirais 'incroyable' surtout pour un premier album. Je compte dans mes albums tous ceux de Placebo et je peux affirmer que celui-ci est le meilleur avec l'incontournable Without You I'm Nothing. Enfin, comment passer à côté de "Swallow" qui est la dernière piste de l'album et qui à une partie cachée ; ça me fait penser à un certain "Something In The Way" de Nirvana. Avec Placebo (l'album), Placebo (l'artiste) impose son premier style et celui là même qui fera le succès de Without You I'm Nothing et Black Market Music. Je ne parle pas de Sleeping With Ghosts qui a un petit quelque chose de 'merdique' sur certaines chansons que l'on va retrouver sur Meds et pour lequel je dirais 'sans commentaires'.
Parfait 17/20
Posté le 03 juin 2009 à 03 h 11 |
Placebo... un grand groupe, une grande histoire, un grand charisme, un grand succès.
Mais les trois 'boys' de Placebo n'avaient pas débutés leur carrière par le très médiatique Sleeping With Ghosts : en effet, dans l'ombre du grand public, le groupe avait déjà pondu 3 albums, et pas des moindres ! Et celui-ci est donc le premier des cinq, non, six désormais...et pas le plus mauvais ! Bon allez ok, carrément le meilleur ! Alors oui, cet album a quelques petites "fautes", quelques petites erreurs de jeunesse, mais alors, aucune importance tant le résultat final est époustouflant !
La première partie de l'album (les quatre premiers titres) annonce la couleur, le son est brut, la voix est aigue et agressive, voire un peu nasillarde et androgyne...et les riffs de guitares sont d'une pureté jamais égalée sans les albums suivants ! Il en va de même pour la batterie, très présente aussi.
Mais après les quatre très sympathiques premiers titres, les choses sérieuses arrivent : tout d'abord cette petite perle de "Hang On To Your IQ", une délicieuse petite ballade quasi acoustique... avec à la fin de chaque refrain Brian Molko qui chante d'une voix frêle "I'm lonely", avant que ce riff simple et entêtant ne reparte de plus belle. Ensuite, arrive l'indémodable et décadent "Nancy Boy" avec son intro électrique et tranchante et son chant agressif et provocateur au refrain "And it all breaks down at the role reversal, got the muse in my head she's universal, Spinning me round she's coming over me". Et puis là, l'ambiance morose de "I Know" nous envahie dans un calme apparent, puis le refrain explose avec le chant (aigu et torturé) et les instruments : tout devient épique, intense, triste...à la fin de la chanson, on reste sans voix.
"Bruise Pristine" nous redonnera vite le 'moral', avec ces guitares énervées et son chant acéré, un des inoubliables de ce premier opus, une de ces chansons dont on ne se lasse jamais, que l'on écoute à fond en boucle dans la voiture, au réveil, dans la chaîne stéréo du salon jusqu'à ce que les voisins viennent râler, bref... "Lady Of The Flowers" raconte une aventure avec une femme, cette fameuse "femme aux fleurs" et là encore, l'émotion est telle qu'on a l'impression d'avoir cette aventure avec cette mystérieuse femme très entreprenante comme nous le dit Molko au refrain : "She wears her tears on her blouse, confused and racked with self-doubt, she stole the keys to my house, and then she locked herself out. She lays me down, she lays me". La chanson est, tout comme "I Know", une "fausse chanson calme" avec des couplets calmes et des refrains endiablés et torturés... délicieux.
L'album se finit avec "Swallow", qui vient apporter du calme et de la sérénité à ce très mouvement premier opus d'un groupe qui deviendra connu et reconnu quelques années plus tard.
Le premier album de Placebo est certes le plus simple, mais cette force brute, torturée et si sincère en fait selon moi, le meilleur des six.
Mais les trois 'boys' de Placebo n'avaient pas débutés leur carrière par le très médiatique Sleeping With Ghosts : en effet, dans l'ombre du grand public, le groupe avait déjà pondu 3 albums, et pas des moindres ! Et celui-ci est donc le premier des cinq, non, six désormais...et pas le plus mauvais ! Bon allez ok, carrément le meilleur ! Alors oui, cet album a quelques petites "fautes", quelques petites erreurs de jeunesse, mais alors, aucune importance tant le résultat final est époustouflant !
La première partie de l'album (les quatre premiers titres) annonce la couleur, le son est brut, la voix est aigue et agressive, voire un peu nasillarde et androgyne...et les riffs de guitares sont d'une pureté jamais égalée sans les albums suivants ! Il en va de même pour la batterie, très présente aussi.
Mais après les quatre très sympathiques premiers titres, les choses sérieuses arrivent : tout d'abord cette petite perle de "Hang On To Your IQ", une délicieuse petite ballade quasi acoustique... avec à la fin de chaque refrain Brian Molko qui chante d'une voix frêle "I'm lonely", avant que ce riff simple et entêtant ne reparte de plus belle. Ensuite, arrive l'indémodable et décadent "Nancy Boy" avec son intro électrique et tranchante et son chant agressif et provocateur au refrain "And it all breaks down at the role reversal, got the muse in my head she's universal, Spinning me round she's coming over me". Et puis là, l'ambiance morose de "I Know" nous envahie dans un calme apparent, puis le refrain explose avec le chant (aigu et torturé) et les instruments : tout devient épique, intense, triste...à la fin de la chanson, on reste sans voix.
"Bruise Pristine" nous redonnera vite le 'moral', avec ces guitares énervées et son chant acéré, un des inoubliables de ce premier opus, une de ces chansons dont on ne se lasse jamais, que l'on écoute à fond en boucle dans la voiture, au réveil, dans la chaîne stéréo du salon jusqu'à ce que les voisins viennent râler, bref... "Lady Of The Flowers" raconte une aventure avec une femme, cette fameuse "femme aux fleurs" et là encore, l'émotion est telle qu'on a l'impression d'avoir cette aventure avec cette mystérieuse femme très entreprenante comme nous le dit Molko au refrain : "She wears her tears on her blouse, confused and racked with self-doubt, she stole the keys to my house, and then she locked herself out. She lays me down, she lays me". La chanson est, tout comme "I Know", une "fausse chanson calme" avec des couplets calmes et des refrains endiablés et torturés... délicieux.
L'album se finit avec "Swallow", qui vient apporter du calme et de la sérénité à ce très mouvement premier opus d'un groupe qui deviendra connu et reconnu quelques années plus tard.
Le premier album de Placebo est certes le plus simple, mais cette force brute, torturée et si sincère en fait selon moi, le meilleur des six.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 15 octobre 2010 à 23 h 21 |
Placebo, l'un des groupes les plus prometteurs des années 90 nous pond son premier bébé en 1996. Nirvana est mort, les groupes voulant gratter à mort pullulent avec plus ou moins de talent . La bande à Molko va sortir du lot aisément avec ce premier disque. Pourquoi ?
10 titres, 10 petites bombes pleines d'urgence, de violence, de sexe et de débauche.
Peu de fioriture sur ce disque, la batterie est efficace sans être grossière, les riffs sont subtils sans être maniérés. Cela va droit droit au but, mais on est loin d'un rock bourrin, non, Brian Molko pose déjà les premières pierre de son glam-rock, fait de violence, mais aussi d'une certaine classe et élégance. Le début de l'album frôle la perfection, 4 titres s'enchaînent merveilleusement bien. "Come Home" ouvre le bal suivi d'un désormais classique "Teenage Angst", le troisième titre "Bionic" reste encore aujourd'hui mon préféré avec ses longues plages instrumentales diaboliques mais parfaitement maîtrisées, "36 Degrees" nous fait profiter du célèbre timbre de Molko. Le 5ème titre est selon moi moins heureux : "Hang On To Your IQ" fait retomber comme un soufflet le brûlot. Heureusement la suite et fin sera quasiment du même acabit. Le dernier titre paraît tout de même en deça du reste. Dommage.
Quoiqu'il en soit on tient là un sacré premier album. Incisif, efficace et soigné.
Je cherche mais trouve difficilement un groupe ayant accouché d'un aussi beau premier disque. Chapeau les gars.
10 titres, 10 petites bombes pleines d'urgence, de violence, de sexe et de débauche.
Peu de fioriture sur ce disque, la batterie est efficace sans être grossière, les riffs sont subtils sans être maniérés. Cela va droit droit au but, mais on est loin d'un rock bourrin, non, Brian Molko pose déjà les premières pierre de son glam-rock, fait de violence, mais aussi d'une certaine classe et élégance. Le début de l'album frôle la perfection, 4 titres s'enchaînent merveilleusement bien. "Come Home" ouvre le bal suivi d'un désormais classique "Teenage Angst", le troisième titre "Bionic" reste encore aujourd'hui mon préféré avec ses longues plages instrumentales diaboliques mais parfaitement maîtrisées, "36 Degrees" nous fait profiter du célèbre timbre de Molko. Le 5ème titre est selon moi moins heureux : "Hang On To Your IQ" fait retomber comme un soufflet le brûlot. Heureusement la suite et fin sera quasiment du même acabit. Le dernier titre paraît tout de même en deça du reste. Dommage.
Quoiqu'il en soit on tient là un sacré premier album. Incisif, efficace et soigné.
Je cherche mais trouve difficilement un groupe ayant accouché d'un aussi beau premier disque. Chapeau les gars.
Très bon 16/20
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