Placebo
Hasselt - Belgique [Pukkelpop - Mainstage] - jeudi 19 août 2010 |
Début de soirée pour ce premier jour en musique au Pukkelpop; après avoir vu tout ce qui m'intéressait pour la soirée (la plupart des choses que je voulais voir en priorité trouvèrent leurs places en ce premier jour), il reste tout de même un nom qui me donne envie, malgré leurs "récents" déboires musicaux, et tout dépend de votre notion de ce qui est récent... Bref, j'arrive avec une amie vers la Mainstage, et là, le concert a déjà commencé depuis cinq minutes. Bon, j'ai probablement raté deux chansons, c'est full, et il est difficile d'avancer. Toutefois, on finit très vite par se retrouver bien placés, au milieu de l'énorme fosse.
Très mauvaise surprise, je crois vraiment arriver à un mauvais moment : le groupe ne joue que des nouvelles chansons qui me brisent incroyablement les burnes. Mais soit, je patiente gentiment, en attendant des titres nostalgiques. Mais non, ça ne passe pas. Car même quand le groupe joue des chansons que je ne connais pas, je sens un malaise, une espèce de mal d'être là. On dirait que Molko n'est pas à sa place, qu'il se sent dépassé par les évènements. Et il y a peut-être de quoi, leur nouveau batteur prenant tellement de place que, dans son jeu, il en a oublié le terme de subtilité, qui semble passer clairement à côté de sa frappe à la Blink. Oh non... ça ne passe pas, et là, je me fais chier.
Surprise, après un moment semble -ENFIN - arriver une bonne vieille chansons de Placebo. Mais apparemment, une bonne surprise en cache une mauvaise, et c'est "Song To Say Goodbye", qui me laisse de marbre. C'est vide, ça sonne toujours aussi bizarre, et on dirait que chacun est dans sa bulle. Où est l'esprit de groupe ? Je n'en ai aucune idée, ils ne semblent pas le savoir non plus. Seul Stefan Olsdal semble tenter d'apporter une réelle énergie entre les membres. Leur nouveau batteur, lui, se contente de taper comme un forcené.
Au final, un concert décevant, des vieilles chansons, je ne dis pas, il y en a eu, mais pas assez, et de plus, c'était si prévisible... Excepté pour "Taste In Men" en dernière chanson. Sinon, on a eu droit à "Pure Morning", et quelques autres anciens tubes du band. A noter l'horrible prestation de "Breathe Underwater", où Olsdal réussit à rater le seul moment qui nous remettrait un peu d'aplomb (mais si, vous voyez bien, ce petit slap à la basse)... Quel dommage.
Très mauvaise surprise, je crois vraiment arriver à un mauvais moment : le groupe ne joue que des nouvelles chansons qui me brisent incroyablement les burnes. Mais soit, je patiente gentiment, en attendant des titres nostalgiques. Mais non, ça ne passe pas. Car même quand le groupe joue des chansons que je ne connais pas, je sens un malaise, une espèce de mal d'être là. On dirait que Molko n'est pas à sa place, qu'il se sent dépassé par les évènements. Et il y a peut-être de quoi, leur nouveau batteur prenant tellement de place que, dans son jeu, il en a oublié le terme de subtilité, qui semble passer clairement à côté de sa frappe à la Blink. Oh non... ça ne passe pas, et là, je me fais chier.
Surprise, après un moment semble -ENFIN - arriver une bonne vieille chansons de Placebo. Mais apparemment, une bonne surprise en cache une mauvaise, et c'est "Song To Say Goodbye", qui me laisse de marbre. C'est vide, ça sonne toujours aussi bizarre, et on dirait que chacun est dans sa bulle. Où est l'esprit de groupe ? Je n'en ai aucune idée, ils ne semblent pas le savoir non plus. Seul Stefan Olsdal semble tenter d'apporter une réelle énergie entre les membres. Leur nouveau batteur, lui, se contente de taper comme un forcené.
Au final, un concert décevant, des vieilles chansons, je ne dis pas, il y en a eu, mais pas assez, et de plus, c'était si prévisible... Excepté pour "Taste In Men" en dernière chanson. Sinon, on a eu droit à "Pure Morning", et quelques autres anciens tubes du band. A noter l'horrible prestation de "Breathe Underwater", où Olsdal réussit à rater le seul moment qui nous remettrait un peu d'aplomb (mais si, vous voyez bien, ce petit slap à la basse)... Quel dommage.
Insipide 7/20 | par Lucid Nightmare |
Setlist:
Nancy Boy
Ashtray Heart
Battle For The Sun
Soulmates
Bionic
Every You Every Me
Special Needs
Breathe Underwater
The Never-Ending Why
Bright Lights
Meds
Teenage Angst
All Apologies
Song To Say Goodbye
The Bitter End
>>>
Trigger Happy Hands
Post Blue
Infra-Red
Taste In Men
Nancy Boy
Ashtray Heart
Battle For The Sun
Soulmates
Bionic
Every You Every Me
Special Needs
Breathe Underwater
The Never-Ending Why
Bright Lights
Meds
Teenage Angst
All Apologies
Song To Say Goodbye
The Bitter End
>>>
Trigger Happy Hands
Post Blue
Infra-Red
Taste In Men
Posté le 23 septembre 2010 à 19 h 36 |
Déjà présent l'année précédente, Placebo faisait à nouveau partie des têtes d'affiche de l'édition 2010 du Pukkelpop. Brian Molko confiait d'ailleurs lors d'une interview dans la journée que le festival flamand était probablement celui dans lequel ils avaient le plus joué depuis leur premier album en 1996. En outre, beaucoup de monde fut surpris (et parfois agacé) de voir les Londoniens clôturer la première journée du festival alors qu'il semblait acquis que ce privilège reviendrait aux vétérans d'Iron Maiden, pour qui beaucoup de monde s'était déplacé.
Il est donc 23h30 quand Molko et les siens arrivent. Une foule nombreuse est présente mais le public s'est évidemment beaucoup renouvelé après la prestation de la "vierge de fer". Un soleil éclipsé apparait sur l'écran central sur fond de musique électro puis le groupe débarque et embraye contre toute attente sur "Nancy Boy". On se souvient que Molko avait justifié son absence sur les dates de 2003 en qualifiant cette chanson de "degré zéro de la composition", ce qui ne l'avait d'ailleurs pas empêché de la réintégrer dans les setlist quelques mois plus tard. Depuis, c'est un peu toujours le même manège, elle disparait régulièrement mais finit toujours par revenir, même si la version de ce soir n'aura pas grand-chose d'emballant.
On sent globalement qu'après plus d'un an de tournée, le groupe a décidé de lâcher un peu de lest et de défendre un peu moins leur dernier opus pour proposer un set plus mixte. Résultat, "Kitty Litter", "Julian" et surtout "For What It Worth" ont disparu au profit de quelques vieux titres, notamment trois du premier album : "Nancy Boy", "Bionic" (assez décevant aussi ce soir) et surtout "Teenage Angst" dans une version totalement retravaillée mais pas inintéressante. On retrouve également le sympathique "Post Blue" extrait du plus récent album Meds.
Pourtant, force est de constater que ce sont globalement les titres de Battle For The Sun qui vont convaincre le plus (à part le titre éponyme, raté ce soir). Peut-être le doit-on au fait que leur interprétation est proche de celle du disque. Toujours est-il que les morceaux plus anciens furent trop souvent gâchés par des expérimentations malheureuses de Brian Molko au chant, grosses déceptions notamment sur "Every You Every Me", "Special Needs" et le déjà très moyen "Meds". Et que dire également de cette reprise de Nirvana qui aura eu moins d'effet sur la foule que ce qu'espérait surement le groupe. La partie instrumentale est jouée très classiquement mais force est de reconnaitre que la voix et l'interprétation de Molko ne collent vraiment pas à la chanson. Impossible de savoir si Cobain s'est retourné dans sa tombe, mais les fans de Nirvana ont du tirer la gueule.
Pour le reste, si les anglais n'ont pas montré particulièrement d'envie sur cette date, on peut en revanche souligner les efforts faits par leur leader pour communiquer. On esquisse même un sourire quand Molko, bonnet sur la tête et lunette de grand-mère sur le nez, nous explique que les gens l'appellent tantôt "Motherfucker", "anarchist" ou "onanist" (en gros, qu'il se masturbe trop, admettant que ce n'est pas faux), mais que lui se voit plutôt comme un bouddhiste avant de présenter la chanson suivante ("The Never-Ending Why") avec un accent chinois débile.
Malgré tout, on n'est pas forcément mécontent quant à 1h du matin le groupe remballe après un ultime "Taste In Men". L'heure avancée et la prestation en demi-teinte des anglais commençaient à avoir raison d'une partie du public.
Cette performance de Placebo aura été particulièrement mitigée ce soir. On les savait déjà irréguliers mais des interprétations douteuses de plusieurs titres ainsi qu'un certain manque d'âme auront rendu cette prestation peu emballante. Heureusement que quelques morceaux auront relevé le niveau, comme "Infra-Red" ou les récents "Breathe Underwater" et autre "Never-Ending Why". Quoiqu'il en soit, on était en droit d'attendre mieux.
Il est donc 23h30 quand Molko et les siens arrivent. Une foule nombreuse est présente mais le public s'est évidemment beaucoup renouvelé après la prestation de la "vierge de fer". Un soleil éclipsé apparait sur l'écran central sur fond de musique électro puis le groupe débarque et embraye contre toute attente sur "Nancy Boy". On se souvient que Molko avait justifié son absence sur les dates de 2003 en qualifiant cette chanson de "degré zéro de la composition", ce qui ne l'avait d'ailleurs pas empêché de la réintégrer dans les setlist quelques mois plus tard. Depuis, c'est un peu toujours le même manège, elle disparait régulièrement mais finit toujours par revenir, même si la version de ce soir n'aura pas grand-chose d'emballant.
On sent globalement qu'après plus d'un an de tournée, le groupe a décidé de lâcher un peu de lest et de défendre un peu moins leur dernier opus pour proposer un set plus mixte. Résultat, "Kitty Litter", "Julian" et surtout "For What It Worth" ont disparu au profit de quelques vieux titres, notamment trois du premier album : "Nancy Boy", "Bionic" (assez décevant aussi ce soir) et surtout "Teenage Angst" dans une version totalement retravaillée mais pas inintéressante. On retrouve également le sympathique "Post Blue" extrait du plus récent album Meds.
Pourtant, force est de constater que ce sont globalement les titres de Battle For The Sun qui vont convaincre le plus (à part le titre éponyme, raté ce soir). Peut-être le doit-on au fait que leur interprétation est proche de celle du disque. Toujours est-il que les morceaux plus anciens furent trop souvent gâchés par des expérimentations malheureuses de Brian Molko au chant, grosses déceptions notamment sur "Every You Every Me", "Special Needs" et le déjà très moyen "Meds". Et que dire également de cette reprise de Nirvana qui aura eu moins d'effet sur la foule que ce qu'espérait surement le groupe. La partie instrumentale est jouée très classiquement mais force est de reconnaitre que la voix et l'interprétation de Molko ne collent vraiment pas à la chanson. Impossible de savoir si Cobain s'est retourné dans sa tombe, mais les fans de Nirvana ont du tirer la gueule.
Pour le reste, si les anglais n'ont pas montré particulièrement d'envie sur cette date, on peut en revanche souligner les efforts faits par leur leader pour communiquer. On esquisse même un sourire quand Molko, bonnet sur la tête et lunette de grand-mère sur le nez, nous explique que les gens l'appellent tantôt "Motherfucker", "anarchist" ou "onanist" (en gros, qu'il se masturbe trop, admettant que ce n'est pas faux), mais que lui se voit plutôt comme un bouddhiste avant de présenter la chanson suivante ("The Never-Ending Why") avec un accent chinois débile.
Malgré tout, on n'est pas forcément mécontent quant à 1h du matin le groupe remballe après un ultime "Taste In Men". L'heure avancée et la prestation en demi-teinte des anglais commençaient à avoir raison d'une partie du public.
Cette performance de Placebo aura été particulièrement mitigée ce soir. On les savait déjà irréguliers mais des interprétations douteuses de plusieurs titres ainsi qu'un certain manque d'âme auront rendu cette prestation peu emballante. Heureusement que quelques morceaux auront relevé le niveau, comme "Infra-Red" ou les récents "Breathe Underwater" et autre "Never-Ending Why". Quoiqu'il en soit, on était en droit d'attendre mieux.
Pas mal 13/20
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