Placebo
Sleeping With Ghosts Limited Edition |
Label :
Delabel |
||||
Parcourant avec nonchalance ce site que j'aime bien, je suis tombé par hasard sur nos amis de Placebo. Et que vois-je? Rien sur l'édition limitée de Sleeping With Ghosts, vous savez, celle avec le CD de reprises dessus...Je m'y colle donc avec une joie non dissimulée.
Placebo a fait illusion le temps de ses deux premiers albums avant de sombrer bien bas dans les abîmes du rock formaté pour les djeunes qui "dépriment et se sentent sombre dans leur esprit, tu vois". On ne reviendra pas sur Black Market Music, Sleeping with ghosts, le hit machine, l'auto-satisfaction du tout petit Brian Molko ou sa calvitie rigolote. Parlons donc de ces reprises: le Jean-Claude Van Damme du rock et ses compagnons d'infortune n'ont pas mauvais goût. Au programme T-Rex, les Pixies, Gainsbourg, The Smiths, Depeche Mode entre autres.
De bonnes chansons donc, mais problème, le tout est très très convenu. Chaque reprise est la copie carbone de l'originale, ou alors pire, elles portent une petite différence histoire de marquer le coup. A cet égard, la reprise de "Where Is My Mind ?" est une honte : ce morceau qui n'est déjà pas la meilleure des lutins est ici ankylosé de 'ouh ouh' ridicules là où ceux de Kim Deal rappelaient la sirène qu'on rêve d'entendre un jour ...
Quoi d'autre de rigolo ? Allez au hasard Balthazar on dira que "20th Century Boy" est la même que l'originale. Mais alors la même de chez la même. Pour ne pas être vulgaire je ne parlerai pas de "Mélodie Nelson" ou de "Bigmouth Strikes Again" (oui messieurs de Rock Mag, c'est une reprise).
La présence de gros tubes genre "Daddy Cool" ou "Johnny & Mary" en dit long sur les ambitions du groupe et puis pour finir rigolons un peu du choix des chansons ... quel cliché pour Placebo et sa soi-disant ambiguité sexuelle de reprendre The Smiths ou Depeche Mode! Ou cette reprise de "Where Is My Mind ?", hymne officiel des djeunes à la cool.
Molko, le Samson du rock, et ses affreux jojos se paient quand même pas mal la fiole de leur fans toujours plus nombreux, rien n'est réapproprié sur ce disque, tout sonne plat et chiant. A croire que ce groupe jadis talentueux n'a aucune personnalité musicale. Pour de bonnes reprises, interéssantes et changeantes, allez voir ailleurs, chez Martin Gore, Johnny Cash ou les citrouilles de Corgan par exemple.
Placebo décline mais ils s'en foutent, ils ont la formule du tube, un bon sens commercial, une bonne cible...Entre eux et Muse, on n'est pas sorti de l'auberge.
Placebo a fait illusion le temps de ses deux premiers albums avant de sombrer bien bas dans les abîmes du rock formaté pour les djeunes qui "dépriment et se sentent sombre dans leur esprit, tu vois". On ne reviendra pas sur Black Market Music, Sleeping with ghosts, le hit machine, l'auto-satisfaction du tout petit Brian Molko ou sa calvitie rigolote. Parlons donc de ces reprises: le Jean-Claude Van Damme du rock et ses compagnons d'infortune n'ont pas mauvais goût. Au programme T-Rex, les Pixies, Gainsbourg, The Smiths, Depeche Mode entre autres.
De bonnes chansons donc, mais problème, le tout est très très convenu. Chaque reprise est la copie carbone de l'originale, ou alors pire, elles portent une petite différence histoire de marquer le coup. A cet égard, la reprise de "Where Is My Mind ?" est une honte : ce morceau qui n'est déjà pas la meilleure des lutins est ici ankylosé de 'ouh ouh' ridicules là où ceux de Kim Deal rappelaient la sirène qu'on rêve d'entendre un jour ...
Quoi d'autre de rigolo ? Allez au hasard Balthazar on dira que "20th Century Boy" est la même que l'originale. Mais alors la même de chez la même. Pour ne pas être vulgaire je ne parlerai pas de "Mélodie Nelson" ou de "Bigmouth Strikes Again" (oui messieurs de Rock Mag, c'est une reprise).
La présence de gros tubes genre "Daddy Cool" ou "Johnny & Mary" en dit long sur les ambitions du groupe et puis pour finir rigolons un peu du choix des chansons ... quel cliché pour Placebo et sa soi-disant ambiguité sexuelle de reprendre The Smiths ou Depeche Mode! Ou cette reprise de "Where Is My Mind ?", hymne officiel des djeunes à la cool.
Molko, le Samson du rock, et ses affreux jojos se paient quand même pas mal la fiole de leur fans toujours plus nombreux, rien n'est réapproprié sur ce disque, tout sonne plat et chiant. A croire que ce groupe jadis talentueux n'a aucune personnalité musicale. Pour de bonnes reprises, interéssantes et changeantes, allez voir ailleurs, chez Martin Gore, Johnny Cash ou les citrouilles de Corgan par exemple.
Placebo décline mais ils s'en foutent, ils ont la formule du tube, un bon sens commercial, une bonne cible...Entre eux et Muse, on n'est pas sorti de l'auberge.
Nul 3/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 08 mars 2007 à 19 h 17 |
C'est réellement avec Sleeping With Ghosts que Placebo est devenu un groupe très commercial, et pour poursuivre sur la lancée de l'album sorti quelques mois plus tôt ils nous sortent cette édition spéciale avec un inédit, ou plutôt la version avec les paroles françaises de "Protect Me From What I Want", et dix reprises.
Procédons avec méthode.
Pour commencer, ce "Protect Me From What I Want" qui était déjà l'une des moins bonne chanson de l'album original devient ici carrément inaudible, je ne sais pas si j'ai déjà entendu quelque chose d'aussi mauvais chez Pacebo. Brian Molko le reconnaît lui-même il est incapable de penser en français, il n'a donc pas écrit les paroles, c'est soi-disant quelqu'un d'autre qui les a écrites (c'est en fait une stricte traduction des paroles anglaises). Aucun autre intérêt que de fidéliser sa nombreuse clientelle francophone (il me semble que c'est en ces termes qu'on comprend le mieux la démarche).
Il y a ensuite ces dix reprises. Ils ont au moins eu le mérite de faire un CD entier, ce qui légitimise tout de même la réédition de l'album original. Cela dit toutes ces reprises ne présentent pas un grand intérêt. Globalement la qualité n'est pas au rendez-vous, même si "Running Up That Hill", "Jackie" ou "Johnny And Mary" sont assez réussies.
Avec cette réédition qui sera suivie un an plus tard de la compilation de singles Once More With Feelings ils auront réussi à rester deux ans sur le devant de la scène, mais ils y auront perdu leur âme.
Si je note l'album original ça fait du 15, si je prend "Protège-moi", on est dans l'inaudible, le disque de reprises mérite un 'passable' (et encore c'est bien parce qu'ils ont fait de bonne chose avant), je pondère le tout avec la démarche entièrement commerciale, voici le verdict...
Procédons avec méthode.
Pour commencer, ce "Protect Me From What I Want" qui était déjà l'une des moins bonne chanson de l'album original devient ici carrément inaudible, je ne sais pas si j'ai déjà entendu quelque chose d'aussi mauvais chez Pacebo. Brian Molko le reconnaît lui-même il est incapable de penser en français, il n'a donc pas écrit les paroles, c'est soi-disant quelqu'un d'autre qui les a écrites (c'est en fait une stricte traduction des paroles anglaises). Aucun autre intérêt que de fidéliser sa nombreuse clientelle francophone (il me semble que c'est en ces termes qu'on comprend le mieux la démarche).
Il y a ensuite ces dix reprises. Ils ont au moins eu le mérite de faire un CD entier, ce qui légitimise tout de même la réédition de l'album original. Cela dit toutes ces reprises ne présentent pas un grand intérêt. Globalement la qualité n'est pas au rendez-vous, même si "Running Up That Hill", "Jackie" ou "Johnny And Mary" sont assez réussies.
Avec cette réédition qui sera suivie un an plus tard de la compilation de singles Once More With Feelings ils auront réussi à rester deux ans sur le devant de la scène, mais ils y auront perdu leur âme.
Si je note l'album original ça fait du 15, si je prend "Protège-moi", on est dans l'inaudible, le disque de reprises mérite un 'passable' (et encore c'est bien parce qu'ils ont fait de bonne chose avant), je pondère le tout avec la démarche entièrement commerciale, voici le verdict...
Insipide 7/20
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