Keelhaul
Keelhaul |
Label :
Cambodia |
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Ecouter le premier album de Keelhaul, c'est se heurter à un véritable mur de son construit d'un rock massif et compact ! Ce premier opus du groupe nous présente une férocité clairement mise en avant et l'on comprend bien vite que Keelhaul ne fait pas dans la dentelle.
Avec son rock hybride entre hardcore violent et metal tout en tension, Keelhaul se place ici au côté d'Isis par exemple, en digne successeur d'un rock déjà formidablement érigé par Neurosis et les Melvins.
Si tout démarre sur les chapeaux de roue avec les guitares folles du tonitruant "Tuco", agressif et nerveux à souhait, il en sera de même tout au long de cet album durant lequel la tension se fera croissante. On le comprend très vite: nos quatre bonshommes de Keelhaul ne sont pas des tendres. Avec son rock de bûcheron brutal et sans compromis, le quatuor de Cleveland désarçonne et parvient à mettre l'auditeur KO. Les riffs de guitare se font incroyablement lourds à l'image de ce "Khmir" s'étalant sur plus de 7 minutes totalement instrumentales mais où le combo expose littéralement toute la force et la puissance qu'il est capable de déployer.
Bien entendu, vous aurez compris que l'on est pas ici pour rigoler. Le ton est grave et l'ambiance terriblement pesante. Véritable faire-valoir de cette intensité, le chanteur Aaron Dallison épaulé par Chris Smith (respectivement bassiste et guitariste du quartette), s'illustre particulièrement dans la maîtrise de son instrument, et ne se contente pas de crier: non, ce ne sont plus des hurlements, mais bel et bien d'authentiques éructations scandées à qui veut l'entendre, à l'image du terrifiant "3x3 Eyes".
La fin de ce premier opus est tout bonnement excellente. Avec ce corrosif "Enervate" (qui porte d'ailleurs très bien son nom), Keelhaul fait valoir ses capacités rythmiques et ses lignes de guitare incandescentes, avant nous plonger dans un "Leveling Mechanism" on ne peut plus détructuré, privilégiant les larsens et les dissonnances et où le chaos semble imminent...
... Et finalement, tout s'achèvera sur un "ESP", déchirant et incroyablement lumineux avec ses lignes de guitares étonnament claires et mélodiques, sorte de post-rock mélodique se permettant quelques incursions vers des territoires plus noisy.
Avec ce premier album, Keelhaul démontrait déjà une classe folle et une envergure surprenante. Aucun doute n'était permis quant au talent des quatres Américains... Hydra Head Records décidait alors de leur tendre logiquement les bras...
Avec son rock hybride entre hardcore violent et metal tout en tension, Keelhaul se place ici au côté d'Isis par exemple, en digne successeur d'un rock déjà formidablement érigé par Neurosis et les Melvins.
Si tout démarre sur les chapeaux de roue avec les guitares folles du tonitruant "Tuco", agressif et nerveux à souhait, il en sera de même tout au long de cet album durant lequel la tension se fera croissante. On le comprend très vite: nos quatre bonshommes de Keelhaul ne sont pas des tendres. Avec son rock de bûcheron brutal et sans compromis, le quatuor de Cleveland désarçonne et parvient à mettre l'auditeur KO. Les riffs de guitare se font incroyablement lourds à l'image de ce "Khmir" s'étalant sur plus de 7 minutes totalement instrumentales mais où le combo expose littéralement toute la force et la puissance qu'il est capable de déployer.
Bien entendu, vous aurez compris que l'on est pas ici pour rigoler. Le ton est grave et l'ambiance terriblement pesante. Véritable faire-valoir de cette intensité, le chanteur Aaron Dallison épaulé par Chris Smith (respectivement bassiste et guitariste du quartette), s'illustre particulièrement dans la maîtrise de son instrument, et ne se contente pas de crier: non, ce ne sont plus des hurlements, mais bel et bien d'authentiques éructations scandées à qui veut l'entendre, à l'image du terrifiant "3x3 Eyes".
La fin de ce premier opus est tout bonnement excellente. Avec ce corrosif "Enervate" (qui porte d'ailleurs très bien son nom), Keelhaul fait valoir ses capacités rythmiques et ses lignes de guitare incandescentes, avant nous plonger dans un "Leveling Mechanism" on ne peut plus détructuré, privilégiant les larsens et les dissonnances et où le chaos semble imminent...
... Et finalement, tout s'achèvera sur un "ESP", déchirant et incroyablement lumineux avec ses lignes de guitares étonnament claires et mélodiques, sorte de post-rock mélodique se permettant quelques incursions vers des territoires plus noisy.
Avec ce premier album, Keelhaul démontrait déjà une classe folle et une envergure surprenante. Aucun doute n'était permis quant au talent des quatres Américains... Hydra Head Records décidait alors de leur tendre logiquement les bras...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Ce premier album de Keelhaul sera réédité en 2001 chez Escape Artist.
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