Interpol
Paris 2002 [juillet 2002] |
On peut lire ou entendre beaucoup de choses sur un jeune groupe comme Interpol… Des influences un peu «voyantes» jusqu’aux coupes des costumes impeccables des quatre New Yorkais. On en oublierait presque que, derrière la «hype» et les cravates, se cache un groupe qui a su sortir du lot grâce à des passages sur scène remarqués et remarquables, et qui maintenant sort un album réellement brillant dépassant largement le cadre «revivaliste» où certains veulent cantonner Interpol.
Lights, Camera, Action… une interview réalisée par Roamin Mazuel et Elsa Kuhn.
Les choses s’accélèrent pour Interpol, votre vie de groupe est-elle conforme à l’idée que vous en aviez en débutant ?
Daniel : C’est quelque chose de très nouveau pour nous. Comparativement à ma vie d'avant, quand je jouais dans d’autres formations, tout est beaucoup plus facile, plus confortable. On évite les plans galères. Ces facilités permettent à Interpol de s’épanouir.
Vous essayez de contrôler un maximum de choses, vous avez mis du temps à choisir votre label, vous prenez grand soin de votre image, êtes-vous des maniaques du contrôle total ?
Daniel : Il y a une volonté de notre part de gérer la carrière du groupe d’une manière assez punk-rock, de contrôler pleinement le côté artistique des choses. Nous avons certes pris du temps mais c’était pour choisir minutieusement les personnes à qui nous allions faire confiance pour être sûrs d’être dans les meilleures mains possibles.
Considérez-vous votre musique comme une sorte de psychothérapie ? Les paroles sont elles inspirées de faits réels ou sont elles de la fiction pure ?
Paul : C’est de la fiction, mais de la fiction qui est quand même influencée par des sentiments et des faits réels.
Que pensez-vous de toute la hype autour de New York ?
Paul : C’est une bonne chose, qui est certainement justifiée dans la mesure où il s’agit de bons groupes, et que de toute façon, tous ces groupes existaient bien avant que le NME en parle. Ce qui est positif, c’est qu’on parle de toute cette scène globalement intéressante.
Sam : Il y a trois-quatre ans, une bonne partie des groupes étaient déjà là et dépensaient beaucoup d’énergie à faire parler d’eux, mais personne ne s’y intéressait vraiment. Cette année, NME titre « We Love NY » mais l’année prochaine, cela sera probablement autre chose. Si le NME n’aime plus NY, on s’en fout, on mettra qu’on vient du Michigan.
On a raconté beaucoup de choses sur vos racines, mais quelles sont vraiment vos influences ?
Paul : Nous avons tous des influences en tant qu’individus mais il est difficile de cibler des influences en tant que groupe. Nous écoutons tous des choses différentes, mais aucun groupe en particulier ne nous a poussé à monter le nôtre.
Sam : J’ai commencé à écouter de la musique très jeune vers 5 ans, avec Neil Young, les Beatles, Led Zep, après ça a été les Clash, les Cars et les Sex Pistols, puis les Pixies, Sonic Youth. A chaque période, plusieurs groupes m’ont donné envie de jouer.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Daniel : On apprécie vraiment l’instant présent, c’est extra d’avoir sorti un album et de pouvoir parler tous les jours de sa musique. Il y a très peu de temps encore, on galèrait un peu et on ne jouait que dans des salles de répétitions. Maintenant, on fait des tournées, on joue dans des festivals, on fait des interviews, mais la musique reste toujours notre unique motivation. Notre plaisir est uniquement de jouer de la musique, il n’y a rien d’aussi jouissif hormis peut être les drogues ou l’alcool (Carlos s’ouvre une bière). (rires)
Paul : Tout le monde se donne entièrement : je suis à fond dans mes paroles, comme Carlos est à fond dans sa basse, Daniel dans sa guitare et Sam deviendra un fabuleux DJ. (rires)
Quand vous écoutez votre album, y a-t-il des choses que vous voudriez changer, reprendre ?
Daniel : Quelques petits éléments, des choses qu’on aurait pas fait maintenant de la même manière... Pour être franc, je n’écoute plus l’album, car je risquerais d’être éternellement insatisfait... mais je sais qu’au moment où nous l’avons enregistré, j’étais à 100% satisfait, nous avons donné le meilleur de nous même. A cet instant x, nous n’aurions pas pu mieux faire.
Daniel : C’est quelque chose de très nouveau pour nous. Comparativement à ma vie d'avant, quand je jouais dans d’autres formations, tout est beaucoup plus facile, plus confortable. On évite les plans galères. Ces facilités permettent à Interpol de s’épanouir.
Vous essayez de contrôler un maximum de choses, vous avez mis du temps à choisir votre label, vous prenez grand soin de votre image, êtes-vous des maniaques du contrôle total ?
Daniel : Il y a une volonté de notre part de gérer la carrière du groupe d’une manière assez punk-rock, de contrôler pleinement le côté artistique des choses. Nous avons certes pris du temps mais c’était pour choisir minutieusement les personnes à qui nous allions faire confiance pour être sûrs d’être dans les meilleures mains possibles.
Considérez-vous votre musique comme une sorte de psychothérapie ? Les paroles sont elles inspirées de faits réels ou sont elles de la fiction pure ?
Paul : C’est de la fiction, mais de la fiction qui est quand même influencée par des sentiments et des faits réels.
Que pensez-vous de toute la hype autour de New York ?
Paul : C’est une bonne chose, qui est certainement justifiée dans la mesure où il s’agit de bons groupes, et que de toute façon, tous ces groupes existaient bien avant que le NME en parle. Ce qui est positif, c’est qu’on parle de toute cette scène globalement intéressante.
Sam : Il y a trois-quatre ans, une bonne partie des groupes étaient déjà là et dépensaient beaucoup d’énergie à faire parler d’eux, mais personne ne s’y intéressait vraiment. Cette année, NME titre « We Love NY » mais l’année prochaine, cela sera probablement autre chose. Si le NME n’aime plus NY, on s’en fout, on mettra qu’on vient du Michigan.
On a raconté beaucoup de choses sur vos racines, mais quelles sont vraiment vos influences ?
Paul : Nous avons tous des influences en tant qu’individus mais il est difficile de cibler des influences en tant que groupe. Nous écoutons tous des choses différentes, mais aucun groupe en particulier ne nous a poussé à monter le nôtre.
Sam : J’ai commencé à écouter de la musique très jeune vers 5 ans, avec Neil Young, les Beatles, Led Zep, après ça a été les Clash, les Cars et les Sex Pistols, puis les Pixies, Sonic Youth. A chaque période, plusieurs groupes m’ont donné envie de jouer.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Daniel : On apprécie vraiment l’instant présent, c’est extra d’avoir sorti un album et de pouvoir parler tous les jours de sa musique. Il y a très peu de temps encore, on galèrait un peu et on ne jouait que dans des salles de répétitions. Maintenant, on fait des tournées, on joue dans des festivals, on fait des interviews, mais la musique reste toujours notre unique motivation. Notre plaisir est uniquement de jouer de la musique, il n’y a rien d’aussi jouissif hormis peut être les drogues ou l’alcool (Carlos s’ouvre une bière). (rires)
Paul : Tout le monde se donne entièrement : je suis à fond dans mes paroles, comme Carlos est à fond dans sa basse, Daniel dans sa guitare et Sam deviendra un fabuleux DJ. (rires)
Quand vous écoutez votre album, y a-t-il des choses que vous voudriez changer, reprendre ?
Daniel : Quelques petits éléments, des choses qu’on aurait pas fait maintenant de la même manière... Pour être franc, je n’écoute plus l’album, car je risquerais d’être éternellement insatisfait... mais je sais qu’au moment où nous l’avons enregistré, j’étais à 100% satisfait, nous avons donné le meilleur de nous même. A cet instant x, nous n’aurions pas pu mieux faire.
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