Interpol
Live |
Label :
Capitol |
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Après trois albums studios et de multiples tournées, Interpol sort son premier disque live, enregistré le 2 juillet à l'Astoria de Londres, sous la forme d'un EP six titres. Capables du meilleur comme du pire sur scène, cet exercice semble assez périlleux pour le groupe. Est-ce la raison pour laquelle ce disque est uniquement disponible dans les boutiques de la chaîne thinkindie ou via itunes ?
La principale raison de ce choix est plutôt de s'affranchir de l'étiquette mainstream qu'on leur colle depuis leur départ de chez Matador. Sortir un collector peu distribué, qui plus est un EP, alors que le groupe aurait pu arroser largement avec un album complet pour s'en mettre plein les poches... Soulignons cet effort ! On regrettera juste que cet EP ne sorte qu'en CD, un vinyle aurait été plus que bienvenu. D'autant plus que l'artwork renoue avec le côté précieux des débuts du groupe grâce à un noir et blanc soft et classieux. Tant pis...
La production générale démontre également un retour à un relatif amateurisme : le son est correct sans plus, on entend tout de même distinctement chaque instrument, les pistes instrumentales n'ont pas été retouchées, quelques couacs sont toujours présents.
Le choix des morceaux est principalement orienté sur Our Love To Admire duquel sont extraits quatre titres. L'inénarrable "Obstacle 1" et l'épique "Stella Was A Diver And She Was Always Down" complètent la donne. N'ayant pas vu Interpol en live depuis trois ans, je n'ai pas encore eu l'occasion d'entendre les morceaux de cette dernière galette sur scène. Les arrangements gonflés pourraient augurer d'une perte d'ampleur au passage mais il n'en est rien. Le clavier et les samples gardent intacte l'atmosphère sombre et poisseuse. L'étourdissante "Rest My Chemistry" ou la désespérée "Pioneer To The Falls" ne perdent rien de leur impact.
Le seul regret finalement est d'avoir choisi également "The Heinrich Maneuver" et "Mammoth" dans le tracklisting. Deux morceaux pêchus et quelque peu ‘tubesques' auxquels on aurait préféré les élans mélancoliques de "Pace is The Trick" ou "The Scale".
La principale raison de ce choix est plutôt de s'affranchir de l'étiquette mainstream qu'on leur colle depuis leur départ de chez Matador. Sortir un collector peu distribué, qui plus est un EP, alors que le groupe aurait pu arroser largement avec un album complet pour s'en mettre plein les poches... Soulignons cet effort ! On regrettera juste que cet EP ne sorte qu'en CD, un vinyle aurait été plus que bienvenu. D'autant plus que l'artwork renoue avec le côté précieux des débuts du groupe grâce à un noir et blanc soft et classieux. Tant pis...
La production générale démontre également un retour à un relatif amateurisme : le son est correct sans plus, on entend tout de même distinctement chaque instrument, les pistes instrumentales n'ont pas été retouchées, quelques couacs sont toujours présents.
Le choix des morceaux est principalement orienté sur Our Love To Admire duquel sont extraits quatre titres. L'inénarrable "Obstacle 1" et l'épique "Stella Was A Diver And She Was Always Down" complètent la donne. N'ayant pas vu Interpol en live depuis trois ans, je n'ai pas encore eu l'occasion d'entendre les morceaux de cette dernière galette sur scène. Les arrangements gonflés pourraient augurer d'une perte d'ampleur au passage mais il n'en est rien. Le clavier et les samples gardent intacte l'atmosphère sombre et poisseuse. L'étourdissante "Rest My Chemistry" ou la désespérée "Pioneer To The Falls" ne perdent rien de leur impact.
Le seul regret finalement est d'avoir choisi également "The Heinrich Maneuver" et "Mammoth" dans le tracklisting. Deux morceaux pêchus et quelque peu ‘tubesques' auxquels on aurait préféré les élans mélancoliques de "Pace is The Trick" ou "The Scale".
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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