Interpol
Paris [Elysee Montmartre] - vendredi 19 novembre 2004 |
J'attendais ce concert avec impatience après avoir entendu des extraits de la Route Du Rock 2002. Mais je ne m'attendais pas à ce que j'ai entendu; la voix de Paul Banks est incroyable et la puissance de sa voix est très mal rendue sur les albums. On est passé près de la catastrophe quand en plein milieu de concert, ils ont subitement arreté de jouer quand le batteur malade est parti vomir. Mais ils ont tout de même repris le concert après avoir expliqué (en français) qu'ils ne pouvaient pas continuer. Ce concert m'a réconcilié avec l'album Antics dont les titres joués en live sont vraiment très bons, même "Next Exit" qui sonnait bizarrement dans l'album. Interpol est un excellent groupe de scène et j'attends le prochain concert avec impatience.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Chips |
Posté le 23 novembre 2004 à 17 h 54 |
Bonne première partie vitaminée assurée par les jeunes pousses de chez Bloc Party, puis Interpol prend d'assaut la scène. La batterie, dans l'ombre, ne nous attire pas trop l'attention jusqu'au moment où, après cinq, six chansons intenses bien exécutées, elle s'arrête en plein milieu du morceau. Le batteur Samuel Fogarino prend la fuite ! Que fait la police ?
"Il est malade, nous dit Paul Banks, le chanteur, en s'allumant une clope, il est en train de vomir". Moment de flottement dans la salle. Déconnez pas les gars... "On va pas pouvoir continuer, on est désolé..." La salle hurle, siffle, applaudit, ne sait pas comment faire, en fait, pour réagir contre cette "injustice".
Mais le batteur, qui aurait un problème dentaire, revient, livide : "Ca va pas du tout, parvient-il à dire, mais je vous ai entendu".
C'est reparti. Une chanson de reprise légèrement fausse (étonnant !) et quatre morceaux tripants ou entraînants pour finir, puis deux autres chansons (expédiées) en rappel.
C'était bon mais (é)court(é).
"Il est malade, nous dit Paul Banks, le chanteur, en s'allumant une clope, il est en train de vomir". Moment de flottement dans la salle. Déconnez pas les gars... "On va pas pouvoir continuer, on est désolé..." La salle hurle, siffle, applaudit, ne sait pas comment faire, en fait, pour réagir contre cette "injustice".
Mais le batteur, qui aurait un problème dentaire, revient, livide : "Ca va pas du tout, parvient-il à dire, mais je vous ai entendu".
C'est reparti. Une chanson de reprise légèrement fausse (étonnant !) et quatre morceaux tripants ou entraînants pour finir, puis deux autres chansons (expédiées) en rappel.
C'était bon mais (é)court(é).
Bon 15/20
Posté le 26 novembre 2004 à 21 h 30 |
En ce 19 novembre 2004, retrouvailles avec Interpol découvert la 1ère fois au Printemps de Bourges 2003, tout à fait par hasard... Comme quoi parfois le hasard fait bien les choses.
Premier concert parisien aussi, dans la magnifique salle de l'Elysée Montmartre, un lieu tout à fait en accord avec la classe "interpolesque" (oui osons l'adjectif...).
Après une 1ère partie fort sympathique et prometteuse menée par les anglais de Bloc Party, la scène est modifiée et l'atmosphère emplie de fumée pour l'arrivée des dandys new-yorkais.
Un peu d'attente, 5 silhouettes classieuses (notons l'audacieux couvre chef de Sieur Banks !) prennent place derrière leurs instruments.
Dès les premières notes de "Next Exit", toute la salle s'emplit de cet univers sombre et amer si propre à Interpol.
Malgré quelques problèmes de réglages visiblement, chaque titre du deuxième puis du premier album (mon préféré) sonne parfaitement, Paul Banks laissant retomber sa voix si mystique pour laisser échapper un timide "merci" entre deux morceaux.
S'en suit le malheureux événement... le moment où l'on a bien cru que le concert allait s'arrêter là, après que Paul Banks ait annoncé que le batteur Sam Fogarino était malade et ne pourrait assurer la fin du show...
Mais un membre d'Interpol ne se laisse pas abattre, et Samuel réapparait sur scène quelques instants plus tard, expliquant qu'il va faire de son mieux pour continuer à jouer. Là, chaudement encouragé par le public, le groupe reprend pour quelques morceaux. Le set est raccourci, mais les titres qui nous sont livrés en toute hâte sont chargés d'une énergie et d'une rage qui prouvent qu'Interpol en a dans le ventre (sans mauvais jeu de mots quant à l'état de santé de Sam...).
Après un rapide rappel, le groupe sort vite de scène après une étreinte amicale, les lumières se rallument... et c'est déjà fini.
Un peu déçue au final, tout le monde a été déçu ce soir là.
Oui mais... Interpol reste Interpol, et Interpol sur scène reste un moment magique. Alors il n'y a plus qu'à attendre la prochaine date...
Premier concert parisien aussi, dans la magnifique salle de l'Elysée Montmartre, un lieu tout à fait en accord avec la classe "interpolesque" (oui osons l'adjectif...).
Après une 1ère partie fort sympathique et prometteuse menée par les anglais de Bloc Party, la scène est modifiée et l'atmosphère emplie de fumée pour l'arrivée des dandys new-yorkais.
Un peu d'attente, 5 silhouettes classieuses (notons l'audacieux couvre chef de Sieur Banks !) prennent place derrière leurs instruments.
Dès les premières notes de "Next Exit", toute la salle s'emplit de cet univers sombre et amer si propre à Interpol.
Malgré quelques problèmes de réglages visiblement, chaque titre du deuxième puis du premier album (mon préféré) sonne parfaitement, Paul Banks laissant retomber sa voix si mystique pour laisser échapper un timide "merci" entre deux morceaux.
S'en suit le malheureux événement... le moment où l'on a bien cru que le concert allait s'arrêter là, après que Paul Banks ait annoncé que le batteur Sam Fogarino était malade et ne pourrait assurer la fin du show...
Mais un membre d'Interpol ne se laisse pas abattre, et Samuel réapparait sur scène quelques instants plus tard, expliquant qu'il va faire de son mieux pour continuer à jouer. Là, chaudement encouragé par le public, le groupe reprend pour quelques morceaux. Le set est raccourci, mais les titres qui nous sont livrés en toute hâte sont chargés d'une énergie et d'une rage qui prouvent qu'Interpol en a dans le ventre (sans mauvais jeu de mots quant à l'état de santé de Sam...).
Après un rapide rappel, le groupe sort vite de scène après une étreinte amicale, les lumières se rallument... et c'est déjà fini.
Un peu déçue au final, tout le monde a été déçu ce soir là.
Oui mais... Interpol reste Interpol, et Interpol sur scène reste un moment magique. Alors il n'y a plus qu'à attendre la prochaine date...
Très bon 16/20
Posté le 17 mars 2005 à 18 h 59 |
Alors, comment décrire ce concert ? C'était le concert rêvé jusqu'à ce que le batteur ne quitte la scène précipitemment à la recherche des toilettes les plus proches.
Interpol a joué tous les morceaux incontournables de leurs deux albums, et contrairement à ce que les enregistrements des concerts que j'avais entendus ne me laissaient penser, Paul Banks a une voix hors du commun quand il est sur scène !
Je n'ai jamais vu un groupe avoir un jeu de scène aussi propre et aussi impressionnant après seulement quelques années d'existence.
Le seul hic, en ce qui me concerne en tout cas, c'est qu'après le retour du batteur sur scène, j'étais un peu dans l'expectative, je n'ai pas pu profiter complètement de la fin du concert, de peur qu'il ne déserte la scène une seconde fois. Je n'arrive pas à décrire ce qui fait l' aura de ce groupe, mais le concert avait quelque chose de transcendant. Ca faisait plus d'un an que j'attendais de les voir "pour de vrai", et c'était à la hauteur de mes espérances.
J'ai eu l'honneur de parler avec Sam Forgarino, bizarrement je n'ai pas bafouillé, et passer la fin de la soirée dans le même club que Paul Banks et Daniel Kessler, c'est comment dire ... dépaysant !
Interpol a joué tous les morceaux incontournables de leurs deux albums, et contrairement à ce que les enregistrements des concerts que j'avais entendus ne me laissaient penser, Paul Banks a une voix hors du commun quand il est sur scène !
Je n'ai jamais vu un groupe avoir un jeu de scène aussi propre et aussi impressionnant après seulement quelques années d'existence.
Le seul hic, en ce qui me concerne en tout cas, c'est qu'après le retour du batteur sur scène, j'étais un peu dans l'expectative, je n'ai pas pu profiter complètement de la fin du concert, de peur qu'il ne déserte la scène une seconde fois. Je n'arrive pas à décrire ce qui fait l' aura de ce groupe, mais le concert avait quelque chose de transcendant. Ca faisait plus d'un an que j'attendais de les voir "pour de vrai", et c'était à la hauteur de mes espérances.
J'ai eu l'honneur de parler avec Sam Forgarino, bizarrement je n'ai pas bafouillé, et passer la fin de la soirée dans le même club que Paul Banks et Daniel Kessler, c'est comment dire ... dépaysant !
Excellent ! 18/20
Posté le 29 mars 2005 à 01 h 34 |
Pour tous les fans d'indie rock, l'événement ce vendredi 19 novembre 2004, c'est le concert d'Interpol et de Bloc Party à l'Elysée Montmartre. Les 1500 places que compte la salle, ont toutes été vendues depuis mi-septembre, fallait pas être en retard. Donc dès 19H et l'ouverture des portes, je suis là et je ne suis pas seul, d'un côté les détenteurs du sésame (une place), de l'autre les possesseurs de carton "cherche place", dommage pour eux. Une fois tous entassés le plus près possible de la scène, 30 minutes d'attente (le temps de fumer une clope en contemplant la salle) et Bloc Party fait son entrée. Après un EP de qualité et surtout un single imparable, "Banquet", on va savoir ce que valent ces jeunes gens sur scènes. Et là problème, un son strident à la limite du supportable, un bassiste et un guitariste amorphe (sûrement sorti du coma depuis environ 2 minutes). Heureusement le chanteur (et aussi guitariste) ainsi que le batteur mettent un maximum d'énergie, mais ça sonne quand même bien amateur. Et en plus quasiment pas de réaction du public, je ne vois que 5 personnes bouger. Trente minutes de set pour Bloc Party et Interpol arrive enfin, pour le plus grand bonheur de tout le public qui s'anime enfin (cette fois si j'ai pas pu compter tous les danseurs) au son des compos de Paul Banks (chant et guitare), Daniel Kessler (guitare), Sam Fogarino (batterie), et Carlos Dengler (basse). Son de qualité, musicien pro, la différence est flagrante avec leur prédécesseur. Les titres du premier (culte, Turn On the Bright Lights) et deuxième (très bon, Antics) album s'enchaînent, jusqu'au drame... Au milieu de "Hands Away", Sam quitte la scène en courant, Paul va voir, et revient nous dire (en français), "Sam est très malade, il a "vomité" partout", tout le monde pense que le concert est terminé, et des cris commencent à s'élever dans la foule, quand, au bout de 5 minutes, un être tout livide et vêtu d'un t-shirt revient sur scène, surprise c'est Sam et il nous demande de l'excuser, et il va essayer de continuer. C'est reparti pour une demi-heure, rappel compris, de bonheur, avec un Daniel en transe dans son coin, un Carlos concentré mais efficace, un Sam à l'agonie mais qui fait bien son taf, et surtout celui qui reste pour moi un des meilleurs chanteurs actuels, Paul Banks (une voie inimitable et pleine d'émotion, c'est rare). Même si ce petit interlude a un peu casser le rythme, les autres membres du groupe s'inquiétant pour Sam, ça revient petit à petit pour finir en apothéose lors du rappel. En résumé un concert de qualité même s'il aurait put être plus péchu sans cet incident. 1H15 à sauter et à reprendre en cœur tous les morceaux. En conclusion Interpol en concert ou sur album, incontournable pour tous les fans de rock, si vous ne connaissait pas foncez, vous avez du retard.
Bon 15/20
Posté le 22 avril 2005 à 21 h 47 |
J'ai adoré. Le chanteur a une voix magnifique, les musiciens sont excellents, ils ont de la prestance et la musique est tout simplement extra !
Ca bouge ou c'est calme, mais c'est toujours le top ! A ne surtout pas rater !
Et si vous connaissez déjà, faites marcher le bouche à oreilles. Si vous avez pas mal d'infos sur les membres du groupe, partagez les s'il-vous-plait, parce que les sites sur Interpol se font encore trop rares.
Merci d'avance.
Ca bouge ou c'est calme, mais c'est toujours le top ! A ne surtout pas rater !
Et si vous connaissez déjà, faites marcher le bouche à oreilles. Si vous avez pas mal d'infos sur les membres du groupe, partagez les s'il-vous-plait, parce que les sites sur Interpol se font encore trop rares.
Merci d'avance.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 22 juillet 2005 à 11 h 53 |
En ce soir d'hiver 2004, quoi de mieux que de se retrouver dans l'intimiste salle de l' Elysée Montmartre pour s'abreuver des belles compositions d'Interpol.
Précédé d'une belle réputation de groupe de scène, Interpol apparait sur scène humblement mais de façon très classe, Paul Banks semblant toutefois avoir abusé de quelques substances vu son embonpoint et son regard fuyant, entamant le set avec un lanscinant "Next Exit" censé nous mettre en verve.
Le show continue avec les traditionnels, maîtrisés et entrainants "Say Hello...", "Narc", "Obstacle 1", etc... Cependant, un petit voile persiste à rester entre le public et le groupe, celui-ci disparait presque entièrement pendant "Pda" et "Not Even Jail", jusqu'à ce que Sam le batteur du groupe se barre en courant, et déserte ses futs pour aller poser un renard (faut arrêter les Keebabs et la piccole, mon vieux !!).
A ce moment du concert et au bout de 7 titres, Banks nous fait savoir que le show ne peut continuer, à la grande déception du public ... Mais finalement le retour 'héroïque' du Garenne malade permet au groupe de continuer pour notre plus grand plaisir, nous offrant un trés beau "NYC" en guise d'excuses, largements recevables, lorsqu'après quelques autres perles ("Pda" notament), ils battent le rappel sous les ovations de la foule et ainsi terminent ce bon show avec les sublime "Untitled" et "Leif Erikson".
La fin du gig nous laisse tout de même sur notre faim, on en redemande car on a aperçu ce soir le potentiel du groupe ...
On reviendra au Zénith au printemps les mecs, car malgré les petites misères d'un jour, on a bien conscience qu'Interpol, c'est rock'n roll!
Précédé d'une belle réputation de groupe de scène, Interpol apparait sur scène humblement mais de façon très classe, Paul Banks semblant toutefois avoir abusé de quelques substances vu son embonpoint et son regard fuyant, entamant le set avec un lanscinant "Next Exit" censé nous mettre en verve.
Le show continue avec les traditionnels, maîtrisés et entrainants "Say Hello...", "Narc", "Obstacle 1", etc... Cependant, un petit voile persiste à rester entre le public et le groupe, celui-ci disparait presque entièrement pendant "Pda" et "Not Even Jail", jusqu'à ce que Sam le batteur du groupe se barre en courant, et déserte ses futs pour aller poser un renard (faut arrêter les Keebabs et la piccole, mon vieux !!).
A ce moment du concert et au bout de 7 titres, Banks nous fait savoir que le show ne peut continuer, à la grande déception du public ... Mais finalement le retour 'héroïque' du Garenne malade permet au groupe de continuer pour notre plus grand plaisir, nous offrant un trés beau "NYC" en guise d'excuses, largements recevables, lorsqu'après quelques autres perles ("Pda" notament), ils battent le rappel sous les ovations de la foule et ainsi terminent ce bon show avec les sublime "Untitled" et "Leif Erikson".
La fin du gig nous laisse tout de même sur notre faim, on en redemande car on a aperçu ce soir le potentiel du groupe ...
On reviendra au Zénith au printemps les mecs, car malgré les petites misères d'un jour, on a bien conscience qu'Interpol, c'est rock'n roll!
Bon 15/20
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