Interpol
Marauder |
Label :
Matador |
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Ecouter un album d'Interpol, c'est comme retrouver un vieil ami perdu de vue depuis quelques années. Car les NewYorkais donnent certes des nouvelles assez régulièrement, mais tous les quatre ans c'est un peu le rythme avec lequel tu revois un pote d'enfance, qui n'habite plus le quartier, mais que tu revois toujours avec plaisir.
Evidemment, tu as toujours dans un coin de la tête l'image qu'il avait il y a 15/16 ans, t'espère le retrouver comme avant mais avec le doux espoir que lui aussi a évolué. Qu'il a des choses à te dire, à te montrer, pas toujours les mêmes blagues judéo-limite qu'il avait l'habitude de faire après quelques verres. Tu te retrouves le cul entre deux chaises, souhaitant qu'il y ait toujours cette connexion, voulant retrouver ton pote et en même être content de voir qu'il a changé. Surtout si c'est en bien.
C'est vrai que ça pourrait vous paraître hors-sujet, mais ce Marauder me donne vraiment cette impression. J'ai rapidement survolé El Pintor, sans trop m'y attarder, un peu comme un coup de fil, pour prendre des nouvelles, être sûr que tout va bien, se jurant de se rappeler, ce qui n'arrive bien sûr jamais. Et puis le rendez vous est pris, on se sort enfin les doigts pour garder contact, c'est tellement facile de se contenter des bons souvenirs sans faire aucun effort de plus pour prendre des nouvelles.
Je vous rassure tout de suite, il va bien. Plutôt très bien même. Il a changé, il a modifié quelques habitudes mais il a toujours cette présence, ce quelque chose qui réchauffe, qui berce sans ennuyer, loin d'être en pilotage automatique il a toujours ce doux génie de la fulgurance bien sentie, cette petite punchline pile quand il faut. Même les yeux bandés je sais que c'est lui, après toutes ces années. Cela peut évidemment être un reproche, une déception, mais quand on connaît si bien une personne on ne peut qu'être agréablement par ce renouveau.
C'est qu'il n'avait pas l'air au mieux de se forme en 2014, on sentait bien que quelque chose n'allait pas sous ce vernis. Là, c'est rassurant. Du début à la fin, je l'ai écouté pendant presque 45min, et j'ai aimé ce que j'ai entendu. C'est couillon, mais j'ai même eu envie de lui faire répéter, pendant encore 45min, histoire de bien tout saisir, de tout garder en tête jusqu'à la prochaine fois, et de se dire doucement que c'est pas plus mal de ne pas voir certaines personnes trop souvent, on les apprécie d'autant plus.
Evidemment, tu as toujours dans un coin de la tête l'image qu'il avait il y a 15/16 ans, t'espère le retrouver comme avant mais avec le doux espoir que lui aussi a évolué. Qu'il a des choses à te dire, à te montrer, pas toujours les mêmes blagues judéo-limite qu'il avait l'habitude de faire après quelques verres. Tu te retrouves le cul entre deux chaises, souhaitant qu'il y ait toujours cette connexion, voulant retrouver ton pote et en même être content de voir qu'il a changé. Surtout si c'est en bien.
C'est vrai que ça pourrait vous paraître hors-sujet, mais ce Marauder me donne vraiment cette impression. J'ai rapidement survolé El Pintor, sans trop m'y attarder, un peu comme un coup de fil, pour prendre des nouvelles, être sûr que tout va bien, se jurant de se rappeler, ce qui n'arrive bien sûr jamais. Et puis le rendez vous est pris, on se sort enfin les doigts pour garder contact, c'est tellement facile de se contenter des bons souvenirs sans faire aucun effort de plus pour prendre des nouvelles.
Je vous rassure tout de suite, il va bien. Plutôt très bien même. Il a changé, il a modifié quelques habitudes mais il a toujours cette présence, ce quelque chose qui réchauffe, qui berce sans ennuyer, loin d'être en pilotage automatique il a toujours ce doux génie de la fulgurance bien sentie, cette petite punchline pile quand il faut. Même les yeux bandés je sais que c'est lui, après toutes ces années. Cela peut évidemment être un reproche, une déception, mais quand on connaît si bien une personne on ne peut qu'être agréablement par ce renouveau.
C'est qu'il n'avait pas l'air au mieux de se forme en 2014, on sentait bien que quelque chose n'allait pas sous ce vernis. Là, c'est rassurant. Du début à la fin, je l'ai écouté pendant presque 45min, et j'ai aimé ce que j'ai entendu. C'est couillon, mais j'ai même eu envie de lui faire répéter, pendant encore 45min, histoire de bien tout saisir, de tout garder en tête jusqu'à la prochaine fois, et de se dire doucement que c'est pas plus mal de ne pas voir certaines personnes trop souvent, on les apprécie d'autant plus.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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