Interpol
Lyon [Le Transbordeur] - samedi 04 décembre 2004 |
Waouuuuuu !!!!!
Quelle soirée.
Le cadre pour commencer. Le Transbordeur est le type de salle idéale pour découvrir Interpol sur scène, comme ce le fut pour moi.
Le groupe pointe le bout de son nez vers 10:00 dans un soulèvement de foule général.
"Next Exit", qui n'est pas mon titre préféré d'Antics, fait finalement office de très bon titre d'ouverture, plus tendu que sur l'album, bon choix pour commencer les choses en douceur.
Le son est très bon, le public déja acquis et prêt à profiter de chaque minute de cette prestation.
La première chose qui me marque est la voix de Paul Banks. Puissante, et presque plus claire que sur les albums. Le genre de voix qui fait fondre à la première écoute.
Le goupe est vêtu de noir, excepté Sam Fogarino le batteur. Tous sont très concentrés sur leur musique, plutôt statiques mais dégageant une présence très forte.
Les éclairages renforcent l'ambiance sombre et intimiste. Pas de spots frontaux, quasiment tout l'éclairage se faisant par l'arrière, seuls les silhouettes se décrochant dans la lumière.
Les premières notes d'"Obstacle 1" résonnent et la foule réponds au 1/4 de tour en sautillant. Version sublime pleine de punch.
Les titres sont terminés par un petit "merci" de Paul.
Les morceaux s'enchainent, tout en puissance.
"NARC" me donne les effets de narcotiques.
"Public Pervert" montre une facette plus sophistiquée de leur musique le final étant plus tranchant que sur le disque, Daniel restant le seul à finir ce titre par un rif de guitare diabolique.
Je flotte littéralement, me sens porté par la musique.
"Hands Away" sera une pause bien méritée. Un de mes titres préférés de Turn On The Bright Lights sublimement interprété. La voix est émouvante, les guitares résonnent, ma gorge se serre.
"NYC" nous remet vite dans le bain, suivit d'un "Slow Hands" survitaminé.
"PDA" clôture le set sur un final improvisé longt et noisy.
"Leif Erikson" me donne des frissons dans le dos, et "Roland" est furieusement efficace (bien plus que sur le disque à mon gout).
Le groupe disparaît à nouveau puis nous revient porté par un acceuil du public digne de la prestation offerte. "Stella" est crié par bon nombre des gens tandis que le groupe se prépare. Ils nous en offriront une version inoubliable pour finir ce concert.
1 heure 30 d'émotion pure. La communication entre le groupe et le public se résume certes au minimum (mais nous ne sommes pas venus voir la Compagnie Créole après tout) mais la communion se fait à travers la musique.
Le groupe est engagé et donne finalement beaucoup.
Un de ces moments qui redonnent gout à beaucoup de choses.
Ces gars ont un sacré univers et il me l'ont fait partager d'une manière grandiose.
Ce concert clôture trois semaines d'écoute intensive et frénétique de deux albums tout juste découverts.
Un moment qui scelle à coup sûr une nouvelle passion.
THANK YOU GUYS.
Quelle soirée.
Le cadre pour commencer. Le Transbordeur est le type de salle idéale pour découvrir Interpol sur scène, comme ce le fut pour moi.
Le groupe pointe le bout de son nez vers 10:00 dans un soulèvement de foule général.
"Next Exit", qui n'est pas mon titre préféré d'Antics, fait finalement office de très bon titre d'ouverture, plus tendu que sur l'album, bon choix pour commencer les choses en douceur.
Le son est très bon, le public déja acquis et prêt à profiter de chaque minute de cette prestation.
La première chose qui me marque est la voix de Paul Banks. Puissante, et presque plus claire que sur les albums. Le genre de voix qui fait fondre à la première écoute.
Le goupe est vêtu de noir, excepté Sam Fogarino le batteur. Tous sont très concentrés sur leur musique, plutôt statiques mais dégageant une présence très forte.
Les éclairages renforcent l'ambiance sombre et intimiste. Pas de spots frontaux, quasiment tout l'éclairage se faisant par l'arrière, seuls les silhouettes se décrochant dans la lumière.
Les premières notes d'"Obstacle 1" résonnent et la foule réponds au 1/4 de tour en sautillant. Version sublime pleine de punch.
Les titres sont terminés par un petit "merci" de Paul.
Les morceaux s'enchainent, tout en puissance.
"NARC" me donne les effets de narcotiques.
"Public Pervert" montre une facette plus sophistiquée de leur musique le final étant plus tranchant que sur le disque, Daniel restant le seul à finir ce titre par un rif de guitare diabolique.
Je flotte littéralement, me sens porté par la musique.
"Hands Away" sera une pause bien méritée. Un de mes titres préférés de Turn On The Bright Lights sublimement interprété. La voix est émouvante, les guitares résonnent, ma gorge se serre.
"NYC" nous remet vite dans le bain, suivit d'un "Slow Hands" survitaminé.
"PDA" clôture le set sur un final improvisé longt et noisy.
"Leif Erikson" me donne des frissons dans le dos, et "Roland" est furieusement efficace (bien plus que sur le disque à mon gout).
Le groupe disparaît à nouveau puis nous revient porté par un acceuil du public digne de la prestation offerte. "Stella" est crié par bon nombre des gens tandis que le groupe se prépare. Ils nous en offriront une version inoubliable pour finir ce concert.
1 heure 30 d'émotion pure. La communication entre le groupe et le public se résume certes au minimum (mais nous ne sommes pas venus voir la Compagnie Créole après tout) mais la communion se fait à travers la musique.
Le groupe est engagé et donne finalement beaucoup.
Un de ces moments qui redonnent gout à beaucoup de choses.
Ces gars ont un sacré univers et il me l'ont fait partager d'une manière grandiose.
Ce concert clôture trois semaines d'écoute intensive et frénétique de deux albums tout juste découverts.
Un moment qui scelle à coup sûr une nouvelle passion.
THANK YOU GUYS.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Shiboome |
Setlist:
Next Exit
Obstacle 1
NARC
Public Pervert
Say Hello To The Angels
Not Even Jail
Hands Away
NYC
Slow Hands
Length Of Love
Evil
PDA
>>>
Leif Erikson
Roland
>>>
Stella Was A Diver And She Was Always Down
Next Exit
Obstacle 1
NARC
Public Pervert
Say Hello To The Angels
Not Even Jail
Hands Away
NYC
Slow Hands
Length Of Love
Evil
PDA
>>>
Leif Erikson
Roland
>>>
Stella Was A Diver And She Was Always Down
Posté le 02 juin 2005 à 01 h 39 |
Nous nous pointâmes, sensiblement à la bourre, juste assez pour rater Bloc Party (qu'heureusement je ne connaissais point à l'epoque ; vivement les Eurocks pour rattraper ce drame, que leur batteur est bon !), et pour entendre, de loin, trop loin, resonner les premieres notes d'un "Next Exit" issues d'un Transbordeur que désormais, je pourrais retrouver les yeux clos, ayant parcouru une bonne moitié de l'agglomération lyonnaise, suite à un plan Mappy fort pourri et vu mon infortunée incompétence ...
Bref, magré le stress, les nerfs, la colère, nous débarquâmes à temps pour profiter d'un concert dont, malgré l'excellence à laquelle nous nous attendions, nous ne pûmes qu'admettre la magnificence ; et ne connaissant Interpol que depuis peu (3 mois à tout casser), et m'attendant fortement à la déception qu'aurait pu générer une bande de new yorkais frileux et incompétents ne devant la grandeur de leurs disques qu'à une production 'ad hoc', associée au repompage éhonté des recettes
Curtisiennes et Pierciennes, je ne pus qu'avouer le talent d'une rythmique aussi carrée que faire se peut, au service de ces grandes mélodies que la voix de Paul Banks sait sublimer, par une justesse que je n'espérais.
Ces fantômes enfouis derrière le contre champ bleu-lumineux, ont su diluer tous mes a priori dans cette profusion d' émotions, la communion avec le public ne fut pour une fois pas un vain mot ...
Bref vivement les Eurocks ! (mais comment diable vont-ils réussir à sublimer une si grande scène ???)
Bref, magré le stress, les nerfs, la colère, nous débarquâmes à temps pour profiter d'un concert dont, malgré l'excellence à laquelle nous nous attendions, nous ne pûmes qu'admettre la magnificence ; et ne connaissant Interpol que depuis peu (3 mois à tout casser), et m'attendant fortement à la déception qu'aurait pu générer une bande de new yorkais frileux et incompétents ne devant la grandeur de leurs disques qu'à une production 'ad hoc', associée au repompage éhonté des recettes
Curtisiennes et Pierciennes, je ne pus qu'avouer le talent d'une rythmique aussi carrée que faire se peut, au service de ces grandes mélodies que la voix de Paul Banks sait sublimer, par une justesse que je n'espérais.
Ces fantômes enfouis derrière le contre champ bleu-lumineux, ont su diluer tous mes a priori dans cette profusion d' émotions, la communion avec le public ne fut pour une fois pas un vain mot ...
Bref vivement les Eurocks ! (mais comment diable vont-ils réussir à sublimer une si grande scène ???)
Excellent ! 18/20
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