PJ Harvey
Nîmes [Arènes] - jeudi 19 juillet 2001 |
Cette femme-là est l'incarnation de la classe.
Aussi soignée qu'incisive, dans sa robe rouge fendue, elle avait l'éclat d'une amazone, une sorte de chanteuse chic et impériale qui prendrait sa guitare pour cracher au public des textes aussi venimeux que ceux de Janis Joplin ou Patti Smith.
Sa prestation dénota par rapport aux fougueux Muse ou aux grognards Noir Désir (entre parenthèse : quelle programmation !), sans n'avoir rien à leur envier.
L'œil noir et les lèvres rouges, PJ Harvey balança, presque toute seule, tant elle cristallise autour d'elle toutes les attentions, un rock très sec et tendu, quasiment énervée. Sauf lorsqu'elle s'enveloppa d'habillage plus soyeux, comme au cours du classique "Down By The Water", où elle devint alors une enchanteresse perfide et mordante.
Sous des dehors tout en flamboyance urbaine, se cachait la revendication d'une femme à la hargne et à l'énergie toute bohémienne.
Le son fut mordant, rêche comme léché, bref un pur régal d'élégance félonne.
Pourtant, on avait l'impression qu'en plein air, son énergie s'évaporait dans les étoiles et se diluait trop dans les arènes. Impression étrange.
Il faut dire que cette femme-là mérite une salle. Une salle à la scène réduite, aux projecteurs aveuglants et à la fumée opaque. Une salle où on transpire. Une salle où il n'y aurait que elle, pour que son impact puisse persister des heures après le débranchement des amplis. Et où toute la verve de cette diva enragée prendrait alors toute son inégalable mesure...
Aussi soignée qu'incisive, dans sa robe rouge fendue, elle avait l'éclat d'une amazone, une sorte de chanteuse chic et impériale qui prendrait sa guitare pour cracher au public des textes aussi venimeux que ceux de Janis Joplin ou Patti Smith.
Sa prestation dénota par rapport aux fougueux Muse ou aux grognards Noir Désir (entre parenthèse : quelle programmation !), sans n'avoir rien à leur envier.
L'œil noir et les lèvres rouges, PJ Harvey balança, presque toute seule, tant elle cristallise autour d'elle toutes les attentions, un rock très sec et tendu, quasiment énervée. Sauf lorsqu'elle s'enveloppa d'habillage plus soyeux, comme au cours du classique "Down By The Water", où elle devint alors une enchanteresse perfide et mordante.
Sous des dehors tout en flamboyance urbaine, se cachait la revendication d'une femme à la hargne et à l'énergie toute bohémienne.
Le son fut mordant, rêche comme léché, bref un pur régal d'élégance félonne.
Pourtant, on avait l'impression qu'en plein air, son énergie s'évaporait dans les étoiles et se diluait trop dans les arènes. Impression étrange.
Il faut dire que cette femme-là mérite une salle. Une salle à la scène réduite, aux projecteurs aveuglants et à la fumée opaque. Une salle où on transpire. Une salle où il n'y aurait que elle, pour que son impact puisse persister des heures après le débranchement des amplis. Et où toute la verve de cette diva enragée prendrait alors toute son inégalable mesure...
Très bon 16/20 | par Vic |
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