An Albatross
Blessphemy (Of The Peace-Beast Feastgiver And The Bear Warp Kumite) |
Label :
Ace Fu |
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J'ai toujours eu une tendresse particulière pour An Albatross. Tout simplement parce que ces types-là sont complètement barrés et qu'ils s'autorisent tout... et que dans la plupart des cas, ça marche !
Leur créneau ? Du hardcore à la Locust (des morceaux bien speedés atteignant rarement les 2 minutes donc), bourrés d'énergie (on s'en serait douté) et saupoudré de psychédélisme ! Et oui, An Albatross "revendique" son rock comme un hardcore progressif expérimental psychédélique. Tout un programme !
Blessphemy est sans doute le plus bel ouvrage de leur discographie. Avec "In The Court Of The Bear King" (tiens donc !), c'est à l'orgue Hammond de Phillip Reynold Price que revient l'honneur d'ouvrir le débat. Et c'est là que réside toute l'ingéniosité d'An Albatross: un orgue Hammond greffé au sein d'une mouture hardcore violente et définitive qui donne une dimension nouvelle et inatendue aux morceaux du gang de Philadelphie. Parce que si le côté hardcore du groupe est évident, il en est donc de même pour la facette psychédélique et progressive. Nous voilà donc plongés au coeur d'une noise improbable, ayant revêtu ses habits des 70's, mais qui n'en oublie pas pour autant de nous asséner ses bons vieux coups d'boule sous la houlette d'un Eddie B. Gieda III, plus énervé que jamais et rien ne semble en mesure d'entraver ses éructations.
Alors, le groupe ne perd pas de temps, c'est pied au plancher que s'enchaînent les morceaux (18 titres pour 27 minutes), évidemment plus violents les uns que les autres. Mais cette fois-ci, An Albatross semble avoir gagné une cohérence qui lui faisait quelque peu défaut par le passé. C'est avec un plaisir non feint que l'on prend notre bonne dose de décibels et d'électricité dans laquelle viennent prendre part quelques cuivres et ce fameux orgue Hammond donc.
An Albatross n'a jamais semblé en si grande forme ! Les Locust, Melt-Banana, et autres Daughters et Lightning Bolt n'ont plus qu'à bien se tenir... Les voilà prévenus !
Leur créneau ? Du hardcore à la Locust (des morceaux bien speedés atteignant rarement les 2 minutes donc), bourrés d'énergie (on s'en serait douté) et saupoudré de psychédélisme ! Et oui, An Albatross "revendique" son rock comme un hardcore progressif expérimental psychédélique. Tout un programme !
Blessphemy est sans doute le plus bel ouvrage de leur discographie. Avec "In The Court Of The Bear King" (tiens donc !), c'est à l'orgue Hammond de Phillip Reynold Price que revient l'honneur d'ouvrir le débat. Et c'est là que réside toute l'ingéniosité d'An Albatross: un orgue Hammond greffé au sein d'une mouture hardcore violente et définitive qui donne une dimension nouvelle et inatendue aux morceaux du gang de Philadelphie. Parce que si le côté hardcore du groupe est évident, il en est donc de même pour la facette psychédélique et progressive. Nous voilà donc plongés au coeur d'une noise improbable, ayant revêtu ses habits des 70's, mais qui n'en oublie pas pour autant de nous asséner ses bons vieux coups d'boule sous la houlette d'un Eddie B. Gieda III, plus énervé que jamais et rien ne semble en mesure d'entraver ses éructations.
Alors, le groupe ne perd pas de temps, c'est pied au plancher que s'enchaînent les morceaux (18 titres pour 27 minutes), évidemment plus violents les uns que les autres. Mais cette fois-ci, An Albatross semble avoir gagné une cohérence qui lui faisait quelque peu défaut par le passé. C'est avec un plaisir non feint que l'on prend notre bonne dose de décibels et d'électricité dans laquelle viennent prendre part quelques cuivres et ce fameux orgue Hammond donc.
An Albatross n'a jamais semblé en si grande forme ! Les Locust, Melt-Banana, et autres Daughters et Lightning Bolt n'ont plus qu'à bien se tenir... Les voilà prévenus !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Blessphemy est accompagné d'une plage multimédia comprenant vidéos live et photos.
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