PJ Harvey
Paris [Le Grand Rex] - vendredi 16 novembre 2007 |
Tout de noir vêtue, Polly Jean Harvey fait son apparition dans un halo de lumière. Si frêle, et pourtant dotée d'un présence magnétique, elle porte une robe de style victorien et semble sortie d'un rêve ou d'un autre temps. Seule sur scène, entourée de quelques instruments : des guitares, un piano et une auto-harpe, elle en impose d'emblée plus que de nombreux collectifs.
La poétesse du Dorset frappe fort avec le rageur "To Bring You My Love", ravissant le public, accompagnée de sa guitare. La pureté de sa voix le dispute à la puissance et les sensations qu'elle engendre sont intenses. Dans la même veine, PJ poursuit par "Sent His Love To Me", toujours extrait du très beau To Bring You My Love.
Elle fluctue ensuite entre des morceaux de son nouvel album White Chalk et des titres d'albums antérieurs comme Is This Desire ? tels que les parfaits "Angelene" et "My Beautiful Leah".
L'impact des opus précédents est plus évident, tant les morceaux sont rôdés et connus du public, surtout sur son registre brut, néanmoins les nouvelles compositions ne sont pas dénuées de charme sur scène, d'autant qu'en solo, des chansons plus minimalistes sont les bienvenues. "Dear Darkness" et "When Under Ether" se révèlent particulièrement agréables. La voyant interpréter ces dernières au piano ou à l'auto-harpe dans son costume d'apparat, on imagine une femme romanesque du XIXème siècle, un personnage de Thomas Hardy, auteur victorien venu de la même région qu'elle.
L'anglaise à l'accent cristallin plaisante fréquemment avec le public, qu'il s'agisse de la qualité des fauteuils du Grand Rex qu'elle a essayé antérieurement et dont elle dit qu'ils l'auraient dissuadé d'assister à son propre concert, de se faire recoiffer par son roadie ou de nous montrer ses jambes lorsqu'elle appuie sur une pédale. On sent chez elle une générosité et une profonde sincérité.
Elle nous étonne à nouveau en recréant à elle seule l'ambiance vénéneuse de Rid Of Me avec son titre éponyme ainsi que "Man- Size", auxquels succéderont quelques morceaux de Hu Uh Her. Après une heure de concert intense, Polly Jean revient sur scène pour deux rappels au cours desquels elle interprètera entre autres le fameux "Water" tiré de son premier album.
Lorsque les lumières se rallument, on regrette de ne pas avoir profité plus longtemps de cette artiste hors pair aux multiples facettes, qui n'a besoin de personne pour briller et dont la classe est souveraine.
I send my love to you, PJ !
La poétesse du Dorset frappe fort avec le rageur "To Bring You My Love", ravissant le public, accompagnée de sa guitare. La pureté de sa voix le dispute à la puissance et les sensations qu'elle engendre sont intenses. Dans la même veine, PJ poursuit par "Sent His Love To Me", toujours extrait du très beau To Bring You My Love.
Elle fluctue ensuite entre des morceaux de son nouvel album White Chalk et des titres d'albums antérieurs comme Is This Desire ? tels que les parfaits "Angelene" et "My Beautiful Leah".
L'impact des opus précédents est plus évident, tant les morceaux sont rôdés et connus du public, surtout sur son registre brut, néanmoins les nouvelles compositions ne sont pas dénuées de charme sur scène, d'autant qu'en solo, des chansons plus minimalistes sont les bienvenues. "Dear Darkness" et "When Under Ether" se révèlent particulièrement agréables. La voyant interpréter ces dernières au piano ou à l'auto-harpe dans son costume d'apparat, on imagine une femme romanesque du XIXème siècle, un personnage de Thomas Hardy, auteur victorien venu de la même région qu'elle.
L'anglaise à l'accent cristallin plaisante fréquemment avec le public, qu'il s'agisse de la qualité des fauteuils du Grand Rex qu'elle a essayé antérieurement et dont elle dit qu'ils l'auraient dissuadé d'assister à son propre concert, de se faire recoiffer par son roadie ou de nous montrer ses jambes lorsqu'elle appuie sur une pédale. On sent chez elle une générosité et une profonde sincérité.
Elle nous étonne à nouveau en recréant à elle seule l'ambiance vénéneuse de Rid Of Me avec son titre éponyme ainsi que "Man- Size", auxquels succéderont quelques morceaux de Hu Uh Her. Après une heure de concert intense, Polly Jean revient sur scène pour deux rappels au cours desquels elle interprètera entre autres le fameux "Water" tiré de son premier album.
Lorsque les lumières se rallument, on regrette de ne pas avoir profité plus longtemps de cette artiste hors pair aux multiples facettes, qui n'a besoin de personne pour briller et dont la classe est souveraine.
I send my love to you, PJ !
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
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