Tortoise
TNT |
Label :
City Slang |
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"TNT" de Tortoise est un album splendide qui, si on se laisse aller, respire la sérénité.
"TNT" s'ouvre avec la chanson homonyme, légère comme une plume, avec son tempo tranquillo-groovy et ses mélodies aériennes. Suit "Swing From The Gutters", plus slintienne, au groove plus sombre mais apaisant, tandis que "Ten-Day Interval" pourrait être un appel de Bouddha à la méditation. Puis le superbe "I Set My Face To The Hillside" se devrait d'apparaître dans la BO d'un western de Clint Eastwood, au même titre que l'excellent "The Equator". Une tranquilité mitigée et nocturne reprend alors le dessus, avec "A Simple Way To Go Faster Than Light That Does Not Work". Le groove hybride de "The Suspension Brige At Iguazu Falls" attaque alors, entre organique et biomécanique, tandis que la beauté de "Four-Day Interval" s'immisce entre échos éoliens et complaintes aquatiques. "In Sarah, Mencken, Christ And Beethoven There Were Women And Men" ramène la sérénitude via sons apaisants et tempos légers, alors que les beats sacrés et les râles de "Almost Always Is Nearly Enough" rappellent une danse animale et instinctive, prolongée par "Jetty", sorte de speed biosynthétique au groove implacable. Enfin, "E" ramène la plénitude avec sa basse ronde et ses accompagnements magiques.
Du post-rock groovy et resplendissant... "TNT" est magnifique : laissez-le exploser à vos oreilles.
"TNT" s'ouvre avec la chanson homonyme, légère comme une plume, avec son tempo tranquillo-groovy et ses mélodies aériennes. Suit "Swing From The Gutters", plus slintienne, au groove plus sombre mais apaisant, tandis que "Ten-Day Interval" pourrait être un appel de Bouddha à la méditation. Puis le superbe "I Set My Face To The Hillside" se devrait d'apparaître dans la BO d'un western de Clint Eastwood, au même titre que l'excellent "The Equator". Une tranquilité mitigée et nocturne reprend alors le dessus, avec "A Simple Way To Go Faster Than Light That Does Not Work". Le groove hybride de "The Suspension Brige At Iguazu Falls" attaque alors, entre organique et biomécanique, tandis que la beauté de "Four-Day Interval" s'immisce entre échos éoliens et complaintes aquatiques. "In Sarah, Mencken, Christ And Beethoven There Were Women And Men" ramène la sérénitude via sons apaisants et tempos légers, alors que les beats sacrés et les râles de "Almost Always Is Nearly Enough" rappellent une danse animale et instinctive, prolongée par "Jetty", sorte de speed biosynthétique au groove implacable. Enfin, "E" ramène la plénitude avec sa basse ronde et ses accompagnements magiques.
Du post-rock groovy et resplendissant... "TNT" est magnifique : laissez-le exploser à vos oreilles.
Excellent ! 18/20 | par X_Shape104 |
En écoute : https://tortoise.bandcamp.com/album/tnt
Posté le 28 mai 2002 à 07 h 59 |
TNT est une désillusion, les premiers pas vers la musique de supermarché, un lendemain de fête, une répétition, un vaudeville, une sorte de Loftstory ... tout le mauvais goût de la musique qui ne veut qu'être un style sans aller au delà.
Pas terrible 9/20
Posté le 09 mai 2006 à 09 h 35 |
Tortoise, c'est pour les anglophobes, une tortue (de terre). Voilà un nom de groupe pour une fois plus qu'honnête, car à l'image du petit reptile à carapace qui vous a peut être déjà un jour rendu visite dans votre jardin, la musique de Tortoise est d'un reposant inégalable.
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point", nous instruisait La Fontaine par le biais de ses fables. TNT est parfaitement à l'image de la morale qui nous fûmes contée. Bien que peu pétulant, le départ se fait, toujours de manière fidèle à la fable, modestement et timidement. L'album est dès l'ouverture, d'une finesse et d'une subtilité hors du commun, la rencontre de la grâce d'une "Take Five" de Dave Brubeck pour les rythmique, et de la simplicité d'un Ennio Morricone période "Le Clan Des Siciliens" pour les champs mélodiques.
Sur tout le long, ce sont kyrielles d'originalités notables et autres expérimentations plus au moins saluables qui se succèdent fort paisiblement. Pour n'en citer que deux, le caractère audacieux de "Ten Day Interval" vibrant au rythme de la pluie s'abattant sur le sol, ou de "I Set My Face To The Hillside" rappelant les grandes heures des meilleurs western spaghetti, définissent à merveilles ambitieux de la chose.
Ce disque s'avère être donc agréablement adapté à n'importe quel type d'écoute, du baladeur au salon en faisant la vaisselle, en passant par la musique d'ambiance pour vos soirées posées...
Tout terrain, telle la tortue.
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point", nous instruisait La Fontaine par le biais de ses fables. TNT est parfaitement à l'image de la morale qui nous fûmes contée. Bien que peu pétulant, le départ se fait, toujours de manière fidèle à la fable, modestement et timidement. L'album est dès l'ouverture, d'une finesse et d'une subtilité hors du commun, la rencontre de la grâce d'une "Take Five" de Dave Brubeck pour les rythmique, et de la simplicité d'un Ennio Morricone période "Le Clan Des Siciliens" pour les champs mélodiques.
Sur tout le long, ce sont kyrielles d'originalités notables et autres expérimentations plus au moins saluables qui se succèdent fort paisiblement. Pour n'en citer que deux, le caractère audacieux de "Ten Day Interval" vibrant au rythme de la pluie s'abattant sur le sol, ou de "I Set My Face To The Hillside" rappelant les grandes heures des meilleurs western spaghetti, définissent à merveilles ambitieux de la chose.
Ce disque s'avère être donc agréablement adapté à n'importe quel type d'écoute, du baladeur au salon en faisant la vaisselle, en passant par la musique d'ambiance pour vos soirées posées...
Tout terrain, telle la tortue.
Très bon 16/20
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