Anathema
Hindsight |
Label :
Kscope |
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Si les dernières sorties d'Anathema ont pu laisser perplexes les cœurs tristes et esseulés en recherche d'un supplément de pleurs amers, la noblesse désenchantée de Hindsight y pourvoira.
Principalement acoustique et composé du meilleur du groupe, cette "compilation", où les titres sont largement remaniés pour l'exercice, exhale une sublime mélancolie que l'on pourrait à l'occasion comparer au Radiohead de The Bend, notamment sur un titre tel que "Leave No Trace". C'est beau, c'est simple, c'est pur, du sentiment éblouissant de limpidité et de sincérité, bien loin des artifices modernes et des ficelles faciles pour tirer les larmes de l'acheteur potentiel, genre la petite boulotte aux yeux cernés de noir qui déambule dans les rayons en raclant la semelle de ses Docks montantes non lacés sur le sol.
Hindsight est grand parce qu'il s'appuie notamment sur trois des plus beaux albums des Anglais : Eternity, Alternative 4 et Judgement mais également sur des perles telles qu'"Are You There" (A Natural Desaster). Quant à "Angelica", elle me colle un putain de spleen épais et tenace : l'original état déjà parfait mais cette réinterprétation désenchantée fera fondre les plus endurcis.
On frôle l'indispensable...
Principalement acoustique et composé du meilleur du groupe, cette "compilation", où les titres sont largement remaniés pour l'exercice, exhale une sublime mélancolie que l'on pourrait à l'occasion comparer au Radiohead de The Bend, notamment sur un titre tel que "Leave No Trace". C'est beau, c'est simple, c'est pur, du sentiment éblouissant de limpidité et de sincérité, bien loin des artifices modernes et des ficelles faciles pour tirer les larmes de l'acheteur potentiel, genre la petite boulotte aux yeux cernés de noir qui déambule dans les rayons en raclant la semelle de ses Docks montantes non lacés sur le sol.
Hindsight est grand parce qu'il s'appuie notamment sur trois des plus beaux albums des Anglais : Eternity, Alternative 4 et Judgement mais également sur des perles telles qu'"Are You There" (A Natural Desaster). Quant à "Angelica", elle me colle un putain de spleen épais et tenace : l'original état déjà parfait mais cette réinterprétation désenchantée fera fondre les plus endurcis.
On frôle l'indispensable...
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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