Anathema
The Crestfallen |
Label :
Peaceville |
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En 1992, je devais certainement crever mes boutons d'une main et feuilleter les pages lingeries d'un célèbre catalogue de l'autre. D'autres, guère plus âgés, inventaient le doom-death en ralentissant considérablement le tempo et introduisant davantage de mélodie. On a chacun son destin, le mien était sans doute de laisser des traces blanches sur les miroirs et la faïence des cabinets, c'est comme ça, inutile d'être amer.
The Crestfallen, c'est un peu la Genèse d'Anathema, la première sortie officielle. Forcément, le groupe a soigné son entrée : pochette lugubre, production rêche mais puissante, morceaux emphatiques, un chanteur qui growle et des guitares caverneuses, rien n'est oublié pour se faire rapidement remarquer sur une scène qui n'était pas encore en surpopulation.
Heureusement, Anathema ne se contente pas de vouloir jouer au gros méchant qui fait peur. Le piano introductif de la longue pièce éponyme (plus de dix minutes) et les harmonies superbes hissent déjà les Anglais bien au-delà de ce que l'on était en droit d'attendre de la part d'une si jeune formation. On devine aisément tout le talent de ces musiciens, encore à l'état brut et étouffé par le désir adolescent de jouer fort, et cet E.P. est déjà une belle pièce de collection. Cinq titres pour comprendre ce qu'était le doom dans les années 90.
The Crestfallen, c'est un peu la Genèse d'Anathema, la première sortie officielle. Forcément, le groupe a soigné son entrée : pochette lugubre, production rêche mais puissante, morceaux emphatiques, un chanteur qui growle et des guitares caverneuses, rien n'est oublié pour se faire rapidement remarquer sur une scène qui n'était pas encore en surpopulation.
Heureusement, Anathema ne se contente pas de vouloir jouer au gros méchant qui fait peur. Le piano introductif de la longue pièce éponyme (plus de dix minutes) et les harmonies superbes hissent déjà les Anglais bien au-delà de ce que l'on était en droit d'attendre de la part d'une si jeune formation. On devine aisément tout le talent de ces musiciens, encore à l'état brut et étouffé par le désir adolescent de jouer fort, et cet E.P. est déjà une belle pièce de collection. Cinq titres pour comprendre ce qu'était le doom dans les années 90.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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