Dead Can Dance
Dead Can Dance |
Label :
4AD |
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Avant de se perdre dans une "World Music" consensuelle et aseptisée, Dead Can Dance produisait une cold-wave fascinante et ensorcelante. Le bien nommé Dead Can Dance sort donc en 1984 et constitue le premier opus du groupe. Emergeant de nulle part, DCD est un album improbable, posant les bases de la musique que réaliseront Lisa Gerrard et Brendan Perry. Ceux-ci se montrent dès lors très habiles quant à l'élaboration d'atmosphères uniques et tranchantes. Les chansons que l'on retrouve ici sont fondées sur une rythmique tout simplement impeccable: la basse est lourde et métronomique tandis que la batterie assure un rythme tendu sans pour autant être trop massive (certaines rythmiques font d'ailleurs penser à Joy Division, à l'époque de Closer). Ensuite, évidemment, il y a cette voix ! Ethérée et splendide. Reconnaissable entre mille ! Lisa Gerrard chante divinement bien. Son chant envoûtant transcende littéralement les morceaux développés. C'est... beau ? Oui ! Et c'est surprenant de légèreté et de magnificence. Bien entendu, Brendan Perry chante également. Voix totalement différente mais tout aussi sincère et authentique. Tous deux possèdent ainsi une voix "hypnotique" capable de transporter l'auditeur. Loin. Très Loin.
Tous les titres sont magnifiques, et possèdent une atmosphère bien particulière. Parfois sombre mais jamais inquiétante ou malsaine, mais toujours remplie de cette capacité incroyable de faire voyager l'auditeur, de lui faire explorer de nouveaux paysages sonores... Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit. Lisa Gerrard et Brendan Perry nous ont pris la main et nous emmène dans leur univers. Ils ne nous lacheront que 7 albums plus tard...
Ce n'est que le premier album de Dead Can Dance, mais pour un premier opus, ils créent une vraie et (très) agréable surprise. De plus, à sa sortie, personne ne pouvait savoir que le meilleur restait à venir...
Tous les titres sont magnifiques, et possèdent une atmosphère bien particulière. Parfois sombre mais jamais inquiétante ou malsaine, mais toujours remplie de cette capacité incroyable de faire voyager l'auditeur, de lui faire explorer de nouveaux paysages sonores... Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit. Lisa Gerrard et Brendan Perry nous ont pris la main et nous emmène dans leur univers. Ils ne nous lacheront que 7 albums plus tard...
Ce n'est que le premier album de Dead Can Dance, mais pour un premier opus, ils créent une vraie et (très) agréable surprise. De plus, à sa sortie, personne ne pouvait savoir que le meilleur restait à venir...
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 09 décembre 2004 à 10 h 12 |
Premier essai pour les génies de Dead Can Dance, ce disque éponyme est une déjà une réussite, quelques années avant le fameux "Within The Realm Of A Dying Sun".
A l'époque, Dead Can Dance jette les bases de ce qui sera sa marque de fabrique, à savoir les vocaux angéliques de ses deux fondateurs (Brendan Perry et Lisa Gerrard), l'attirance pour les cultures musicales exotiques, ainsi que l'intemporalité de sa musique. En fait, la principale différence entre ce premier album et ses successeurs est que celui-ci s'assume en tant qu'album de formation "rock", comportant sur la plupart des titres, chant, guitare aux mélodies aériennes, basse limpide, clavier, et percussions. A ce sujet, le son si particulier, voire un peu "cheap" (compte tenu de l'ancienneté mais aussi des moyens de production) fait tout le charme de l'album. La boîte à rythme entêtante de "The Fatal Impact" est là pour le prouver, l'intérêt du disque est ailleurs que dans la qualité du son. Certains titres, tels que "Fortune", "East Of Eden", ou encore "A Passage In Time" sont d'ailleurs de vraies perles, situées quelque part entre pop et musique sacrée. Mais le groupe sait aussi montrer son intérêt pour les ambiances tribales, dépouillées de tout artifice musical superflu, mettant en avant la seule richesse de ses vocaux ("Flowers Of The Sea"). Une mention spéciale est également à faire sur la fin du disque. L'enchaînement de "In Power We Entrust The Love Advocated" et de "The Arcane" est un véritable bonheur, qui offre à l'auditeur l'illustration d'un romantisme noir très touchant.
Dans son ensemble, l'album se montre donc cohérent et varié, mais révèle surtout l'immense potentiel du groupe en ces temps déjà lointains. Et s'il n'est pas l'opus majeur de sa discographie, il est celui qui concentre dans sa forme la plus brute la magie de ces maîtres du "heavenly".
A l'époque, Dead Can Dance jette les bases de ce qui sera sa marque de fabrique, à savoir les vocaux angéliques de ses deux fondateurs (Brendan Perry et Lisa Gerrard), l'attirance pour les cultures musicales exotiques, ainsi que l'intemporalité de sa musique. En fait, la principale différence entre ce premier album et ses successeurs est que celui-ci s'assume en tant qu'album de formation "rock", comportant sur la plupart des titres, chant, guitare aux mélodies aériennes, basse limpide, clavier, et percussions. A ce sujet, le son si particulier, voire un peu "cheap" (compte tenu de l'ancienneté mais aussi des moyens de production) fait tout le charme de l'album. La boîte à rythme entêtante de "The Fatal Impact" est là pour le prouver, l'intérêt du disque est ailleurs que dans la qualité du son. Certains titres, tels que "Fortune", "East Of Eden", ou encore "A Passage In Time" sont d'ailleurs de vraies perles, situées quelque part entre pop et musique sacrée. Mais le groupe sait aussi montrer son intérêt pour les ambiances tribales, dépouillées de tout artifice musical superflu, mettant en avant la seule richesse de ses vocaux ("Flowers Of The Sea"). Une mention spéciale est également à faire sur la fin du disque. L'enchaînement de "In Power We Entrust The Love Advocated" et de "The Arcane" est un véritable bonheur, qui offre à l'auditeur l'illustration d'un romantisme noir très touchant.
Dans son ensemble, l'album se montre donc cohérent et varié, mais révèle surtout l'immense potentiel du groupe en ces temps déjà lointains. Et s'il n'est pas l'opus majeur de sa discographie, il est celui qui concentre dans sa forme la plus brute la magie de ces maîtres du "heavenly".
Très bon 16/20
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