Dead Can Dance
Anastasis |
Label :
PIAS |
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Après avoir découvert Anastasis sur scène et renoué avec l'achat de t-shirt au merchandising, il fallait bien que je me fasse une idée précise de la version studio. C'est chose faite et je suis quelque peu désappointé car si, en concert, Dead Can Dance développe toujours cette même aura mystique qui lui permettrait de transfigurer "Bo Le Lavabo", force m'est de reconnaître que ce dernier album manque un poil d'énergie.
Bien sûr, les chants alternés de Brendan Perry le baryton et Lisa Gerrard la contralto sont toujours aussi envoûtants, un titre comme "Amnesia" parvenant à réellement émouvoir mais je ne retrouve pas le souffle divin du live ou des réalisations antérieures. Oscillant entre des atmosphères ethniques riches en sonorités mais faibles en intensité, les claviers caractéristiques des racines gothiques / heavenly du groupe et la world music, on a tout de même du mal à mettre Anastasis sur le même plan qualitatif qu'un The Serpent's Egg ou autre Spiritchaser. Lisa Gerrard me semble même être en roue libre, ne cherchant pas à forcer son talent et jouant sur ses acquis vocaux (qui sont déjà largement au-dessus du lot, c'est une évidence).
Je ne dis pas que l'album est mauvais, Dead Can Dance est intrinsèquement incapable de composer de la bouse. Je trouve d'ailleurs le travail de David Kuckhermann sur les percussions excellent, de même que les nombreuses parties purement instrumentales qui parcourent l'album à l'image du final de "Kiko". Cela dit, il y a un goût de trop peu, voire une petite déception en se disant que c'est fort probablement la dernière sortie discographique du duo. Et comme j'ai toujours eu du mal avec les bandes originales de Gerrard et la carrière solo de Perry, il va falloir que je me fasse à l'idée que nul n'est infaillible.
Bien sûr, les chants alternés de Brendan Perry le baryton et Lisa Gerrard la contralto sont toujours aussi envoûtants, un titre comme "Amnesia" parvenant à réellement émouvoir mais je ne retrouve pas le souffle divin du live ou des réalisations antérieures. Oscillant entre des atmosphères ethniques riches en sonorités mais faibles en intensité, les claviers caractéristiques des racines gothiques / heavenly du groupe et la world music, on a tout de même du mal à mettre Anastasis sur le même plan qualitatif qu'un The Serpent's Egg ou autre Spiritchaser. Lisa Gerrard me semble même être en roue libre, ne cherchant pas à forcer son talent et jouant sur ses acquis vocaux (qui sont déjà largement au-dessus du lot, c'est une évidence).
Je ne dis pas que l'album est mauvais, Dead Can Dance est intrinsèquement incapable de composer de la bouse. Je trouve d'ailleurs le travail de David Kuckhermann sur les percussions excellent, de même que les nombreuses parties purement instrumentales qui parcourent l'album à l'image du final de "Kiko". Cela dit, il y a un goût de trop peu, voire une petite déception en se disant que c'est fort probablement la dernière sortie discographique du duo. Et comme j'ai toujours eu du mal avec les bandes originales de Gerrard et la carrière solo de Perry, il va falloir que je me fasse à l'idée que nul n'est infaillible.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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