Dead Can Dance
Spiritchaser |
Label :
4AD |
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Le septième album studio de Dead Can Dance s'intitule donc "Spiritchaser", et est un véritable voyage en Orient à travers les siècles.
Les percussions tribales, les nappes musicales mystiques, les chants magnifiques entre traditionnalisme et spiritualisme, les guitares inspirées et inspirantes... les 8 morceaux de "Spiritchaser" dépaysent, émerveillent et apaisent, tout en groovant comme jamais. On est en symbiose avec les Eléments, on se marie avec la Terre, on épouse l'épopée humaine...
100% nature garantie. De la véritable musique ethnique. Magnifique.
Les percussions tribales, les nappes musicales mystiques, les chants magnifiques entre traditionnalisme et spiritualisme, les guitares inspirées et inspirantes... les 8 morceaux de "Spiritchaser" dépaysent, émerveillent et apaisent, tout en groovant comme jamais. On est en symbiose avec les Eléments, on se marie avec la Terre, on épouse l'épopée humaine...
100% nature garantie. De la véritable musique ethnique. Magnifique.
Excellent ! 18/20 | par X_Shape104 |
Posté le 02 juillet 2004 à 01 h 42 |
Dernier album studio de Dead Can Dance, "Spiritchaser" se trouve aux antipodes des premières productions du groupe. Certes, les Australiens parviennent toujours à créer des ambiances envoûtantes, mais dorénavant, il s'agit d'une World Music qui n'arrive pas manifestement pas à égaler le charme éthéré d'un "Serpent's Egg" ou d'un "Within The Realm Of A Dying Sun".
Le problème n'est pas tant qu'ils se soient tournés vers un style différent, mais simplement le fait que le pouvoir enchanteur du groupe n'est plus aussi puissant et poignant. Preuve en est, la voix de Lisa Gerrard qui ne démontre plus les mêmes qualités, peut-être faute d'un léger retrait par rapport à l'accoutumée... Ceci dit, force est de reconnaître le chant toujours aussi parfait de Brendan Perry.
Pourtant, le "voyage" (si "voyage" il y avait) semble moins passionant. Sous une apparence aseptisée, on découvre ainsi "Song Of The Stars" ou "The Snake And The Moon" qui lassent plus qu'ils ne captivent. De la même manière, "Song Of The Dispossessed" ne parvient pas à décoller ou du moins à passionner, si bien que l'on peut se prendre à penser que le groupe est en réel manque d'inspiration.
Pour faire mentir ces dires, on retrouve cependant avec plaisir quelques titres qui sauvent l'ensemble. Parfait exemple: "Indus" (peut-être aussi le titre qui s'approche le plus de l'ambiance des premiers albums), est une longue ballade envoûtante qui réussit le pari d'entraîner l'auditeur dans l'univers du groupe, et sur laquelle la voix de Lisa Gerrard se pose idéalement. De même, si "Nerika ouvre plutôt bien l'album, il en est de même pour "Devorzhum" qui conclut "Spiritchaser" dans un calme magistral étincelant de pureté et de clarté.
Mais ce n'est sans doute pas assez pour sauver un album qui sur sa totalité apparaît plutôt terne. Dead Can Dance nous laisse là, avec un dernier album aux couleurs tribales tranchant avec leurs premières amours. Heureusement, si l'aventure Dead Can Dance se termine, Lisa Gerrard et Brendan Perry n'ont cependant pas décidé d'en rester là...
Le problème n'est pas tant qu'ils se soient tournés vers un style différent, mais simplement le fait que le pouvoir enchanteur du groupe n'est plus aussi puissant et poignant. Preuve en est, la voix de Lisa Gerrard qui ne démontre plus les mêmes qualités, peut-être faute d'un léger retrait par rapport à l'accoutumée... Ceci dit, force est de reconnaître le chant toujours aussi parfait de Brendan Perry.
Pourtant, le "voyage" (si "voyage" il y avait) semble moins passionant. Sous une apparence aseptisée, on découvre ainsi "Song Of The Stars" ou "The Snake And The Moon" qui lassent plus qu'ils ne captivent. De la même manière, "Song Of The Dispossessed" ne parvient pas à décoller ou du moins à passionner, si bien que l'on peut se prendre à penser que le groupe est en réel manque d'inspiration.
Pour faire mentir ces dires, on retrouve cependant avec plaisir quelques titres qui sauvent l'ensemble. Parfait exemple: "Indus" (peut-être aussi le titre qui s'approche le plus de l'ambiance des premiers albums), est une longue ballade envoûtante qui réussit le pari d'entraîner l'auditeur dans l'univers du groupe, et sur laquelle la voix de Lisa Gerrard se pose idéalement. De même, si "Nerika ouvre plutôt bien l'album, il en est de même pour "Devorzhum" qui conclut "Spiritchaser" dans un calme magistral étincelant de pureté et de clarté.
Mais ce n'est sans doute pas assez pour sauver un album qui sur sa totalité apparaît plutôt terne. Dead Can Dance nous laisse là, avec un dernier album aux couleurs tribales tranchant avec leurs premières amours. Heureusement, si l'aventure Dead Can Dance se termine, Lisa Gerrard et Brendan Perry n'ont cependant pas décidé d'en rester là...
Passable 11/20
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