Dead Can Dance
The Serpent's Egg |
Label :
4AD |
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Il est des disques qui produisent un effet dès la première écoute, et ce, également pour toutes les écoutes qui suivront. Des disques qui s'infiltrent en vous, vous possèdent, vous marquent et vous touchent au plus profond de vous même. Pourquoi tel album plutôt qu'un autre, on n'en sait strictement rien en fait. On sait juste qu'on l'a... "en nous". Point barre. Qu'on l'aime et qu'il s'agit d'une des meilleures choses qui nous soient arrivées. Qu'on a également envie de le garder pour soi, ne pas le partager, égoïstes que nous sommes. L'écoute de ces albums va bien au-delà du plaisir auditif. Il s'agit plus d'une satisfaction personnelle, d'un besoin latent qu'ils nous faut satisfaire ou même d'un accomplissement personnel.
The Serpent's Egg est de ces albums. Oui. C'est indéniable. Il m'a littéralement emporté dans son sillage. Pourquoi ? J'en sais rien. Comment ? Encore moins. Simplement, ici, il se passe quelque chose. Non. Il se passe tellement de choses.
Dead Can Dance avait cette capacité à transcender. A se transender et à transcender l'auditeur. Avec beaucoup de majesté et de dignité. Avec The Serpent's Egg, ils atteignent les cîmes les plus élevées, celles que beaucoup n'arrivent pas même à entrevoir. Ils nous dévoilent tout. Nous procurent des sensations jusqu'ici insoupçonnées et délicieuses.
Voilà. The Serpent's Egg. Dead Can Dance. Un disque enregistré magistralement, qui ne laisse pas indifférent. Brendan Perry et Lisa Gerard se présentent comme des compositeurs hors-normes. Et il y a ces voix intemporelles qui vous saisissent et ne vous lachent plus. The Serpent's Egg est un piège qui se referme sur nous. Pour ne plus nous lacher, et dont on ne peut et ne veut plus se défaire. Il impressionne par sa grâce et sa dureté sous-jacente. Et nous emporte. Là-bas... Dans l'univers de Dead Can Dance. Un univers à part. A eux. A nous. A moi.
Plaisir. Délectation. Besoin. Sublimation. Essentialisme.
The Serpent's Egg est de ces albums. Oui. C'est indéniable. Il m'a littéralement emporté dans son sillage. Pourquoi ? J'en sais rien. Comment ? Encore moins. Simplement, ici, il se passe quelque chose. Non. Il se passe tellement de choses.
Dead Can Dance avait cette capacité à transcender. A se transender et à transcender l'auditeur. Avec beaucoup de majesté et de dignité. Avec The Serpent's Egg, ils atteignent les cîmes les plus élevées, celles que beaucoup n'arrivent pas même à entrevoir. Ils nous dévoilent tout. Nous procurent des sensations jusqu'ici insoupçonnées et délicieuses.
Voilà. The Serpent's Egg. Dead Can Dance. Un disque enregistré magistralement, qui ne laisse pas indifférent. Brendan Perry et Lisa Gerard se présentent comme des compositeurs hors-normes. Et il y a ces voix intemporelles qui vous saisissent et ne vous lachent plus. The Serpent's Egg est un piège qui se referme sur nous. Pour ne plus nous lacher, et dont on ne peut et ne veut plus se défaire. Il impressionne par sa grâce et sa dureté sous-jacente. Et nous emporte. Là-bas... Dans l'univers de Dead Can Dance. Un univers à part. A eux. A nous. A moi.
Plaisir. Délectation. Besoin. Sublimation. Essentialisme.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 13 décembre 2004 à 21 h 42 |
Pour son quatrième album, Dead Can Dance choisit de s'éloigner progressivement de ses débuts "coldwave", afin de se rapprocher d'une musique aux accents ethniques. De même, la dominante sombre du dernier album en date, "Within The Realm Of A Dying Sun" fait place ici à plus de lumière. Certes, Le résultat n'a pas le même pouvoir ensorcelant, mais il n'en est pas moins toujours aussi mystique.
Avec "Host Of Seraphim", c'est Lisa Gerrard qui ouvre le bal. Une voix venue du ciel se pose sur une nappe de cordes délicate, tout en sobriété, avec une grâce que peu de chanteuses peuvent se targuer d'avoir. Six minutes d'une totale maîtrise, qui augurent d'un Dead Can Dance porté essentiellement sur la spiritualité. Lorsque le court "Orbis De Ignis" retentit, le duo fait fi des arrangements sophistiqués et centre tout l'intérêt sur le chant, dont la seule présence serait à même de nous transporter. Et c'est un peu le credo de tout le disque, comme en témoigne le superbe "Severance", où Brendan Perry offre sa voix réverbérée associée uniquement à la mélodie simpliste d'un orgue. Une exception cependant : les deux autres titres chantés par Brendan, "In The Kingdom Of The Blind The One Eyed Are Kings" et "Ulysses", nous font part une dernière fois des atmosphères dramatiques dont le groupe est capable, ce qui fait notre bonheur bien entendu. Pour le reste, le duo s'est imprégné d'influences ethniques, jouant la répétition du chant tel un rite sacré sur "Chant Of The Paladin", ou usant de percussions exotiques sur "Mother Tongue". Les prémices, en quelque sorte, de ce que l'on pourra entendre huit ans plus tard sur "Spiritchaser".
Au final, ce sont 37 précieuses minutes qui forment une suite honorable au précédent opus, indispensable fallait-il le préciser. Et sans en atteindre les sommets, il s'agit une fois de plus d'une oeuvre hors du temps, envoûtante, et que l'on a envie de garder comme un secret pour ne pas en disperser la magie...
Avec "Host Of Seraphim", c'est Lisa Gerrard qui ouvre le bal. Une voix venue du ciel se pose sur une nappe de cordes délicate, tout en sobriété, avec une grâce que peu de chanteuses peuvent se targuer d'avoir. Six minutes d'une totale maîtrise, qui augurent d'un Dead Can Dance porté essentiellement sur la spiritualité. Lorsque le court "Orbis De Ignis" retentit, le duo fait fi des arrangements sophistiqués et centre tout l'intérêt sur le chant, dont la seule présence serait à même de nous transporter. Et c'est un peu le credo de tout le disque, comme en témoigne le superbe "Severance", où Brendan Perry offre sa voix réverbérée associée uniquement à la mélodie simpliste d'un orgue. Une exception cependant : les deux autres titres chantés par Brendan, "In The Kingdom Of The Blind The One Eyed Are Kings" et "Ulysses", nous font part une dernière fois des atmosphères dramatiques dont le groupe est capable, ce qui fait notre bonheur bien entendu. Pour le reste, le duo s'est imprégné d'influences ethniques, jouant la répétition du chant tel un rite sacré sur "Chant Of The Paladin", ou usant de percussions exotiques sur "Mother Tongue". Les prémices, en quelque sorte, de ce que l'on pourra entendre huit ans plus tard sur "Spiritchaser".
Au final, ce sont 37 précieuses minutes qui forment une suite honorable au précédent opus, indispensable fallait-il le préciser. Et sans en atteindre les sommets, il s'agit une fois de plus d'une oeuvre hors du temps, envoûtante, et que l'on a envie de garder comme un secret pour ne pas en disperser la magie...
Très bon 16/20
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